Dans un rapport récent, la Banque mondiale a indiqué que la proportion de l'emploi informel au Maroc s'élève à 77 % de l’emploi total.
Cette part (77%) des emplois exercés en dehors des structures formelles est la plus élevée par rapport à d'autres pays de la région MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord) comme l'Égypte (69%) et le Bahreïn (16%).
Dans son nouveau rapport « JOBS undone : Reshaping the role of gouvernements toward markets and workers in the Middle East and North Africa », l’institut de Breton Woods souligne, néanmoins, que certains signes de reprise sont néanmoins constatées au Maroc, dont l’amélioration du taux d'emploi de 61 % à 68 %, et la légère baisse du taux de chômage. « Cependant, la reprise un an après la pandémie semble avoir été limitée. C'est particulièrement le cas pour les travailleurs qui étaient déjà vulnérables avant la pandémie, à savoir les travailleurs informels et les femmes, qui ont fait les frais de l’impact de la pandémie », précise la même source.
Dans ce sillage, elle fait remarquer que la région MENA a le taux de chômage des jeunes le plus élevé au monde et le taux de participation des femmes à la population active le plus bas.
Chiffres à l’appui, environ un jeune sur trois (32 %) âgé de 15 à 24 ans dans la région est hors du marché du travail, du système éducatif ou de la formation. Au Maroc, ce taux était d'environ 70 % en 2010 avant de grimper à 90 % une décennie plus tard.
Autre point avancé par la Banque mondiale : la part de travailleurs du secteur public dans la population active totale est d'environ 8 % au Maroc, contre 47 % en Irak et 23 % en Jordanie, en Égypte et en Tunisie.
Côté recommandations, la BM suggère aux pays de la région MENA en général de procéder à des réformes pour remédier aux contraintes pesant sur le travail des femmes dans des secteurs spécifiques, telles que les heures de travail limitées pour les femmes et les inégalités de rémunération.
Cette part (77%) des emplois exercés en dehors des structures formelles est la plus élevée par rapport à d'autres pays de la région MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord) comme l'Égypte (69%) et le Bahreïn (16%).
Dans son nouveau rapport « JOBS undone : Reshaping the role of gouvernements toward markets and workers in the Middle East and North Africa », l’institut de Breton Woods souligne, néanmoins, que certains signes de reprise sont néanmoins constatées au Maroc, dont l’amélioration du taux d'emploi de 61 % à 68 %, et la légère baisse du taux de chômage. « Cependant, la reprise un an après la pandémie semble avoir été limitée. C'est particulièrement le cas pour les travailleurs qui étaient déjà vulnérables avant la pandémie, à savoir les travailleurs informels et les femmes, qui ont fait les frais de l’impact de la pandémie », précise la même source.
Dans ce sillage, elle fait remarquer que la région MENA a le taux de chômage des jeunes le plus élevé au monde et le taux de participation des femmes à la population active le plus bas.
Chiffres à l’appui, environ un jeune sur trois (32 %) âgé de 15 à 24 ans dans la région est hors du marché du travail, du système éducatif ou de la formation. Au Maroc, ce taux était d'environ 70 % en 2010 avant de grimper à 90 % une décennie plus tard.
Autre point avancé par la Banque mondiale : la part de travailleurs du secteur public dans la population active totale est d'environ 8 % au Maroc, contre 47 % en Irak et 23 % en Jordanie, en Égypte et en Tunisie.
Côté recommandations, la BM suggère aux pays de la région MENA en général de procéder à des réformes pour remédier aux contraintes pesant sur le travail des femmes dans des secteurs spécifiques, telles que les heures de travail limitées pour les femmes et les inégalités de rémunération.
A. CHANNAJE