Cela fait plusieurs mois que les députés de la Commission des Finances à la Chambre des Représentants se penchent sur une enquête de taille dans le cadre d’une mission exploratoire : savoir si les banques contribuent assez au financement de l’économie nationale, surtout en ces temps de pandémie où le rôle des établissements financiers s’avère indispensable à la survie de l’économie nationale et à la relance de l’investissement et, de facto, à la relance de la croissance.
Selon des sources parlementaires consultées, le Rapport est en phase finale et devrait sortir avant la fin de la législature. Le verdict est très attendu d’autant plus que les banques sont souvent accusées de serrer la ceinture au tissu économique national (entreprises, auto-entrepreneurs, etc.) dans une logique d’obsession du risque. Un problème auquel avait fait clairement allusion le discours royal d’octobre 2019 à l’occasion de l’ouverture de la session parlementaire, où le Souverain a appelé les institutions financières de notre pays à s’investir plus assidûment dans le développement économique et le financement de l’entrepreneuriat. Surtout celui des jeunes.
Malgré tout et après la mise en place des programmes de prêts garantis pour le sauvetage des entreprises et le programme Intelaka, les banques ont montré peu d’entrain à ce propos, suscitant au passage l’ire des entreprises qui ont été nombreuses à dénoncer la complexité des procédures. De leur côté, les jeunes entrepreneurs, détenteurs de projets, continuent à se plaindre des garanties « décourageantes » qui leur sont imposées et dont témoigne le taux de refus de dossiers très élevé.
Selon des sources parlementaires consultées, le Rapport est en phase finale et devrait sortir avant la fin de la législature. Le verdict est très attendu d’autant plus que les banques sont souvent accusées de serrer la ceinture au tissu économique national (entreprises, auto-entrepreneurs, etc.) dans une logique d’obsession du risque. Un problème auquel avait fait clairement allusion le discours royal d’octobre 2019 à l’occasion de l’ouverture de la session parlementaire, où le Souverain a appelé les institutions financières de notre pays à s’investir plus assidûment dans le développement économique et le financement de l’entrepreneuriat. Surtout celui des jeunes.
Malgré tout et après la mise en place des programmes de prêts garantis pour le sauvetage des entreprises et le programme Intelaka, les banques ont montré peu d’entrain à ce propos, suscitant au passage l’ire des entreprises qui ont été nombreuses à dénoncer la complexité des procédures. De leur côté, les jeunes entrepreneurs, détenteurs de projets, continuent à se plaindre des garanties « décourageantes » qui leur sont imposées et dont témoigne le taux de refus de dossiers très élevé.
Plus qu’un simple diagnostic, le futur rapport parlementaire se doit de clarifier l’une des questions économiques les plus existentielles du pays : à qui incombe la faiblesse de l’entrepreneuriat au Maroc ? Est-ce aux banques qui sont tellement frileuses qu’elles compliquent l’accès au crédit, ou aux entreprises qui manquent souvent de transparence?
Lors de son dernier passage au Parlement, le Wali de Bank Al- Maghrib, Abdellatif Jouahri, n’avait pas hésité à épingler les chefs et gérants d’entreprises, appelant à un changement de mentalité. Mais qu’en est-il du simple financement de la consommation où les taux appliqués par les banques aux crédits immobiliers et aux autres types de crédits restent outrageusement élevés ?
Sur ces questions et toutes les autres, le Rapport parlementaire, qu’on souhaite percutant, est appelé à produire non seulement des constats et des conclusions, mais également des solutions réglementaires applicables dans des délais raisonnables. Il en va de la relance de notre économie.