Alors que la quasi-totalité des analystes anticipaient un maintien du taux directeur, le Conseil de Bank Al-Maghrib (BAM) a surpris en cette fin d’année en offrant un coup de pouce aux emprunteurs, avec une baisse de 25 points de base, ramenant ainsi le taux directeur à 2,50 %.
Un niveau de taux directeur aussi bas n’avait pas été atteint depuis fin 2022, c’est-à-dire au début de la forte inflation qu’a connue le pays en 2023, avec une moyenne annuelle de 6,1%. Cette vague est bel et bien derrière nous, puisque les prévisions de la Banque centrale tablent sur une inflation ne dépassant pas 1% pour cette année.
Le danger inflationniste étant désormais maîtrisé, la Banque centrale devait ouvrir les vannes monétaires afin de relancer les machines de la consommation et de l’investissement. Puisque, rappelons-le, un taux directeur bas rend le crédit plus accessible et moins coûteux, ce qui encourage les entreprises à investir et à créer de l’emploi, et en parallèle incite les ménages à souscrire des crédits immobiliers ou à la consommation.
Cette baisse du taux directeur tombe à point nommé, alors que le gouvernement, à travers la Loi des Finances 2025, s’apprête à porter l’effort d’investissement à un niveau historique de 340 milliards de dirhams. La décision de BAM est évidemment indépendante de tout calcul politique, mais l’Exécutif ne manquera pas de percevoir la baisse du taux directeur comme un «cadeau de fin d’année», puisqu’elle vient soutenir sa stratégie de relance économique.
Un accès plus avantageux au financement bancaire pourrait ainsi non seulement accélérer les ambitieux projets portés par l’État, en prévision de la Coupe du Monde 2030 et des autres stratégies sectorielles, mais également donner un coup de pouce à la croissance du PIB et contribuer à résorber le chômage.
Pour l’année 2025, le gouvernement semble bénéficier de plusieurs conditions favorables, à savoir des conditions de crédit avantageuses et une inflation très basse. Il lui revient désormais de jouer sa partition pour mettre notre économie sur le chemin d’une croissance durable.
Un niveau de taux directeur aussi bas n’avait pas été atteint depuis fin 2022, c’est-à-dire au début de la forte inflation qu’a connue le pays en 2023, avec une moyenne annuelle de 6,1%. Cette vague est bel et bien derrière nous, puisque les prévisions de la Banque centrale tablent sur une inflation ne dépassant pas 1% pour cette année.
Le danger inflationniste étant désormais maîtrisé, la Banque centrale devait ouvrir les vannes monétaires afin de relancer les machines de la consommation et de l’investissement. Puisque, rappelons-le, un taux directeur bas rend le crédit plus accessible et moins coûteux, ce qui encourage les entreprises à investir et à créer de l’emploi, et en parallèle incite les ménages à souscrire des crédits immobiliers ou à la consommation.
Cette baisse du taux directeur tombe à point nommé, alors que le gouvernement, à travers la Loi des Finances 2025, s’apprête à porter l’effort d’investissement à un niveau historique de 340 milliards de dirhams. La décision de BAM est évidemment indépendante de tout calcul politique, mais l’Exécutif ne manquera pas de percevoir la baisse du taux directeur comme un «cadeau de fin d’année», puisqu’elle vient soutenir sa stratégie de relance économique.
Un accès plus avantageux au financement bancaire pourrait ainsi non seulement accélérer les ambitieux projets portés par l’État, en prévision de la Coupe du Monde 2030 et des autres stratégies sectorielles, mais également donner un coup de pouce à la croissance du PIB et contribuer à résorber le chômage.
Pour l’année 2025, le gouvernement semble bénéficier de plusieurs conditions favorables, à savoir des conditions de crédit avantageuses et une inflation très basse. Il lui revient désormais de jouer sa partition pour mettre notre économie sur le chemin d’une croissance durable.