Voilà la devise que l’ex-président de la Fédération Royale Marocaine de Basketball, Noureddine Benabdenbi brandit à l’occasion de son intention de briguer, de nouveau, le poste de président de la FRMBB.
Sortir la balle orange de son marasme
Le come-back de l’homme fort de la grosse balle orange et du Comité National Olympique Marocaine (CNOM) semble être la planche de salut pour sortir la balle au panier de son marasme.
Lorsque le Slaoui quitta ce sport en 2014 pour un double poste d’envergure (Secrétaire généralTrésorier) au sein Comité National Olympique Marocain (CNOM), le basket-ball marocain affichait, alors, une santé étincelante : un championnat qui fait des émules, des clubs structurés, des Ligues en bonne et due forme, des clubs qui rejoignent la famille du basket des régions lointaines du Royaume, des sponsors qui se bousculent au portillon de la fédération, une trésorerie en excellente santé, la SNRT qui devient le partisan de la transmission de toutes les rencontres… tout était parfait. Et pour remplacer un homme qui a réalisé tout cela, son successeur devra se lever de bonne heure pour arriver à prendre le témoin et garder tous ces avantages.
Le candidat à la présidence a des conditions
Alors que le vaisseau du basket qui chavire, un timonier est appelé à la rescousse par toute la famille du basket. Le seul homme en mesure de faire l’unanimité en l’occurrence Noureddine Benabdeni, exprésident de cette même FRMBB. Pour son retour, l’homme pose ses conditions. Il regrette de voir cette discipline tomber en ruine.
Ce fut, d’ailleurs, notre première question au Slaoui. « Mon retour est motivé par trois choses ; d’abord comme l’illustre si bien le célèbre proverbe marocain « lorsque la viande pourrit seuls ses propriétaires peuvent la supporter », la seconde raison est que je dois absolument m’occuper de la restructure administrative et tertio instaurer la perestroïka et la glasnost. J’aimerai demander à la famille du basket d’oublier ses querelles, ses divergences et que j’opterai pour la devise qui fait la force des Trois Mousquetaires : « Tous pour un et un pour tous ». Je ne viens pas pour dissocier. J’ai toujours été un homme fédérateur. Mon éducation dans les différents chantiers de la jeunesse m’a appris à fédérer. Nous avons tous à y gagner ».
Autre chose qui nuit au basket en particulier et au sport général c’est que plusieurs candidats calquent le modèle des élections municipales. Pour s’assurer le succès dans ces élections beaucoup de responsables sportifs créent des clubs fantoches au point que l’on voit, dans certaines fédérations, des clubs qui poussent du néant. Ces clubs n’ont ni licenciés, ni adhérents, ni pratiquants, ni stades. Rien de rien. Et ce sont ces clubs fantoches qui votent. Vous rendez-vous compte ? », assène-t-il.
Sortir la balle orange de son marasme
Le come-back de l’homme fort de la grosse balle orange et du Comité National Olympique Marocaine (CNOM) semble être la planche de salut pour sortir la balle au panier de son marasme.
Lorsque le Slaoui quitta ce sport en 2014 pour un double poste d’envergure (Secrétaire généralTrésorier) au sein Comité National Olympique Marocain (CNOM), le basket-ball marocain affichait, alors, une santé étincelante : un championnat qui fait des émules, des clubs structurés, des Ligues en bonne et due forme, des clubs qui rejoignent la famille du basket des régions lointaines du Royaume, des sponsors qui se bousculent au portillon de la fédération, une trésorerie en excellente santé, la SNRT qui devient le partisan de la transmission de toutes les rencontres… tout était parfait. Et pour remplacer un homme qui a réalisé tout cela, son successeur devra se lever de bonne heure pour arriver à prendre le témoin et garder tous ces avantages.
Le candidat à la présidence a des conditions
Alors que le vaisseau du basket qui chavire, un timonier est appelé à la rescousse par toute la famille du basket. Le seul homme en mesure de faire l’unanimité en l’occurrence Noureddine Benabdeni, exprésident de cette même FRMBB. Pour son retour, l’homme pose ses conditions. Il regrette de voir cette discipline tomber en ruine.
Ce fut, d’ailleurs, notre première question au Slaoui. « Mon retour est motivé par trois choses ; d’abord comme l’illustre si bien le célèbre proverbe marocain « lorsque la viande pourrit seuls ses propriétaires peuvent la supporter », la seconde raison est que je dois absolument m’occuper de la restructure administrative et tertio instaurer la perestroïka et la glasnost. J’aimerai demander à la famille du basket d’oublier ses querelles, ses divergences et que j’opterai pour la devise qui fait la force des Trois Mousquetaires : « Tous pour un et un pour tous ». Je ne viens pas pour dissocier. J’ai toujours été un homme fédérateur. Mon éducation dans les différents chantiers de la jeunesse m’a appris à fédérer. Nous avons tous à y gagner ».
Autre chose qui nuit au basket en particulier et au sport général c’est que plusieurs candidats calquent le modèle des élections municipales. Pour s’assurer le succès dans ces élections beaucoup de responsables sportifs créent des clubs fantoches au point que l’on voit, dans certaines fédérations, des clubs qui poussent du néant. Ces clubs n’ont ni licenciés, ni adhérents, ni pratiquants, ni stades. Rien de rien. Et ce sont ces clubs fantoches qui votent. Vous rendez-vous compte ? », assène-t-il.
Repère
« La loi 30.09 a affaibli le sport »
Benabdenbi va faire un véritable réquisitoire de cette loi inqualifiable 30.09. Car cette loi contraint les candidats à des coalitions. « Cette loi a mis le sport en mille morceaux, a retardé son évolution et écarté toutes les bonnes volontés en mesure de donner au sport marocain cette impulsion à même de le propulser au-devant de la scène maghrébine, africaine, arabe voire internationale. Dans cette loi 30.09, vous avez un médecin et un ignare. Le médecin ne dispose que de ou trois voix. L’ignare, lui, les textes et les subterfuges lui ont permis d’en avoir 10. Bien entendu le candidat - tête de liste - est obligé de composer avec l’ignare au détriment du médecin dont l’apport aurait été considérable. Ainsi, l’assise vote les ignares et sacrifie les intellos. Personnellement, je ne suis pas prêt à composer avec qui que ce soit. Il faut qu’il y ait une confiance mutuelle entre tous les membres de la famille du basket ».