Quelques heures après l'annonce des résultats de l'élection, devant une foule en liesse rassemblée en "drive-in", le démocrate a appelé les Américains à ne plus traiter leurs "opposants comme des ennemis".
"Je m'engage à être un président qui rassemble et non pas qui divise", a-t-il lancé lors d'un discours enflammé dans son fief du Delaware.
Elu à 77 ans président des Etats-Unis, il met fin à une séquence politique inédite qui a secoué l'Amérique et le monde.
Après quatre jours de suspense tendu, l'ancien vice-président de Barack Obama a franchi le seuil "magique" de 270 grands électeurs.
Donald Trump, dont le mandat s'achèvera le 20 janvier, n'a, à ce stade, pas reconnu sa défaite. Dans un message épinglé comme "trompeur" par Twitter, il a au contraire continué à revendiquer une victoire qui lui aurait été volée.
"J'ai largement gagné cette élection", a-t-il martelé en lettres capitales.
Sans un mot pour son adversaire, Joe Biden a célébré sa "victoire convaincante", tout en tendant la main aux électeurs du président républicain dont il a dit comprendre la "déception".
"Voyons-nous, parlons-nous", "donnons nous une chance", a-t-il insisté, sous le son des klaxons enthousiastes. Il est "temps de panser les plaies" du pays et d'en finir avec les "diabolisations".
Remerciant la "coalition large et diverse" qui a porté sa candidature, il a rendu hommage aux Afros-Américains, qui ont joué un rôle central dans sa victoire. "Ils me soutiennent toujours, comme je les soutiendrai."
"J'ai fait campagne pour restaurer l'âme de l'Amérique", a-t-il répété.
Portant un masque noir, Joe Biden est arrivé en courant sur la scène de son discours de victoire, sur fond d'une chanson de Bruce Springsteen, comme pour démentir l'image de candidat vieillissant qui a pesé sur sa campagne menée en sourdine.
Il sera le président le plus âgé de l'histoire des Etats-Unis au début de son mandat, en janvier.
Plus de 350 voitures étaient rassemblées devant la scène, et des milliers de partisans se trouvaient à l'extérieur du grand parking où était installée la scène.
Imaginés pour éviter la propagation du coronavirus, ces rassemblements ont porté le message d'un candidat qui a placé la lutte contre la pandémie au centre de son programme. Joe Biden a d'ailleurs annoncé qu'il mettrait en place dès lundi une cellule de crise sur le Covid-19.
Sa colistière Kamala Harris entrera elle dans l'Histoire en devenant la première femme à accéder à la vice-présidence. Toute vêtue de blanc, en hommage aux suffragettes, elle a affirmé samedi qu'elle ne serait "pas la dernière".
La sénatrice noire de Californie a rendu hommage aux "générations de femmes", de toutes origines, qui lui ont "ouvert la voie".
Un tir de feu d'artifices a conclu la soirée, le nombre "46" s'inscrivant dans le ciel de Wilmington: Joe Biden va devenir le 46e président des Etats-Unis. Leurs familles les ont ensuite rejoints sur scène, masquées.
"Je m'engage à être un président qui rassemble et non pas qui divise", a-t-il lancé lors d'un discours enflammé dans son fief du Delaware.
Elu à 77 ans président des Etats-Unis, il met fin à une séquence politique inédite qui a secoué l'Amérique et le monde.
Après quatre jours de suspense tendu, l'ancien vice-président de Barack Obama a franchi le seuil "magique" de 270 grands électeurs.
Donald Trump, dont le mandat s'achèvera le 20 janvier, n'a, à ce stade, pas reconnu sa défaite. Dans un message épinglé comme "trompeur" par Twitter, il a au contraire continué à revendiquer une victoire qui lui aurait été volée.
"J'ai largement gagné cette élection", a-t-il martelé en lettres capitales.
Sans un mot pour son adversaire, Joe Biden a célébré sa "victoire convaincante", tout en tendant la main aux électeurs du président républicain dont il a dit comprendre la "déception".
"Voyons-nous, parlons-nous", "donnons nous une chance", a-t-il insisté, sous le son des klaxons enthousiastes. Il est "temps de panser les plaies" du pays et d'en finir avec les "diabolisations".
Remerciant la "coalition large et diverse" qui a porté sa candidature, il a rendu hommage aux Afros-Américains, qui ont joué un rôle central dans sa victoire. "Ils me soutiennent toujours, comme je les soutiendrai."
"J'ai fait campagne pour restaurer l'âme de l'Amérique", a-t-il répété.
Portant un masque noir, Joe Biden est arrivé en courant sur la scène de son discours de victoire, sur fond d'une chanson de Bruce Springsteen, comme pour démentir l'image de candidat vieillissant qui a pesé sur sa campagne menée en sourdine.
Il sera le président le plus âgé de l'histoire des Etats-Unis au début de son mandat, en janvier.
Plus de 350 voitures étaient rassemblées devant la scène, et des milliers de partisans se trouvaient à l'extérieur du grand parking où était installée la scène.
Imaginés pour éviter la propagation du coronavirus, ces rassemblements ont porté le message d'un candidat qui a placé la lutte contre la pandémie au centre de son programme. Joe Biden a d'ailleurs annoncé qu'il mettrait en place dès lundi une cellule de crise sur le Covid-19.
Sa colistière Kamala Harris entrera elle dans l'Histoire en devenant la première femme à accéder à la vice-présidence. Toute vêtue de blanc, en hommage aux suffragettes, elle a affirmé samedi qu'elle ne serait "pas la dernière".
La sénatrice noire de Californie a rendu hommage aux "générations de femmes", de toutes origines, qui lui ont "ouvert la voie".
Un tir de feu d'artifices a conclu la soirée, le nombre "46" s'inscrivant dans le ciel de Wilmington: Joe Biden va devenir le 46e président des Etats-Unis. Leurs familles les ont ensuite rejoints sur scène, masquées.