Depuis plusieurs décennies, les règles strictes régissant la nationalité sportive dans le football laissaient sur le banc de touche des bataillons de joueurs binationaux talentueux.
Obligés de jouer exclusivement pour la sélection dans laquelle ils ont débuté leur carrière internationale, ces derniers payaient ainsi un choix fait à une étape de leur vie où, le plus souvent, ils ne disposaient pas des capacités de discernement suffisantes.
Nombreuses sont ainsi les stars de championnats qui ont eu une piètre carrière internationale en raison de l’incapacité de leurs sélections nationales à briller dans des compétitions continentales et mondiales. Parmi ces célébrités, l’ancienne gloire du Calcio (AC Milan) et de la Ligue 1 (PSG), Georges Weah s’est contenté de deux premiers tours en Coupe d’Afrique des Nations, sans avoir jamais vécu les joies de la coupe du Monde de football, malgré son talent immense et sa triple nationalité libérienne, française et américaine. Weah a cependant fini par décrocher un gros lot de consolation pour ce choix du cœur qui lui a valu, en grande partie, son élection en tant qu’actuel Président du Libéria. On retiendra aussi la mésaventure du talentueux Karim Benzema puni en France pour des faits extra-sportifs, privé de compétitions internationales et interdit à ce jour de jouer avec les Fennecs en raison de son passage prolongé parmi l’équipe sénior des Bleus.
Le retour de Mounir El Haddadi parmi les Lions de l’Atlas, autorisé en vertu d’un amendement dans la réglementation de la FIFA introduit le 18 Septembre suite au pressing exercé par la fédération marocaine, signe un grand tournant dans cette histoire tragique où le choix de la nationalité sportive prenait souvent des allures de roulette russe. La désormais jurisprudence El Haddadi, comme le fut auparavant l’arrêt Bosman, met également fin aux pratiques douteuses de certaines fédérations nationales qui s’amusaient à prendre en otage des joueurs talentueux dans l’unique objectif d’en priver d’autres fédérations.
Le revers de la médaille c’est que cet amendement signe aussi la fin de l’époque glorieuse où le choix de la sélection était un choix du cœur, irréversible et surtout patriotique. Il ouvre ainsi la possibilité à certaines fédérations ultrafortunées, mais dépourvues de talents locaux, de constituer des effectifs de mercenaires recrutés à coup d’espèces sonnantes et trébuchantes.
Obligés de jouer exclusivement pour la sélection dans laquelle ils ont débuté leur carrière internationale, ces derniers payaient ainsi un choix fait à une étape de leur vie où, le plus souvent, ils ne disposaient pas des capacités de discernement suffisantes.
Nombreuses sont ainsi les stars de championnats qui ont eu une piètre carrière internationale en raison de l’incapacité de leurs sélections nationales à briller dans des compétitions continentales et mondiales. Parmi ces célébrités, l’ancienne gloire du Calcio (AC Milan) et de la Ligue 1 (PSG), Georges Weah s’est contenté de deux premiers tours en Coupe d’Afrique des Nations, sans avoir jamais vécu les joies de la coupe du Monde de football, malgré son talent immense et sa triple nationalité libérienne, française et américaine. Weah a cependant fini par décrocher un gros lot de consolation pour ce choix du cœur qui lui a valu, en grande partie, son élection en tant qu’actuel Président du Libéria. On retiendra aussi la mésaventure du talentueux Karim Benzema puni en France pour des faits extra-sportifs, privé de compétitions internationales et interdit à ce jour de jouer avec les Fennecs en raison de son passage prolongé parmi l’équipe sénior des Bleus.
Le retour de Mounir El Haddadi parmi les Lions de l’Atlas, autorisé en vertu d’un amendement dans la réglementation de la FIFA introduit le 18 Septembre suite au pressing exercé par la fédération marocaine, signe un grand tournant dans cette histoire tragique où le choix de la nationalité sportive prenait souvent des allures de roulette russe. La désormais jurisprudence El Haddadi, comme le fut auparavant l’arrêt Bosman, met également fin aux pratiques douteuses de certaines fédérations nationales qui s’amusaient à prendre en otage des joueurs talentueux dans l’unique objectif d’en priver d’autres fédérations.
Le revers de la médaille c’est que cet amendement signe aussi la fin de l’époque glorieuse où le choix de la sélection était un choix du cœur, irréversible et surtout patriotique. Il ouvre ainsi la possibilité à certaines fédérations ultrafortunées, mais dépourvues de talents locaux, de constituer des effectifs de mercenaires recrutés à coup d’espèces sonnantes et trébuchantes.
Hamid YAHYA