Un communiqué des putschistes souligne qu’il s’agit d’une réponse à la «fraude» lors des élections législatives de novembre dernier, ajoutant que le pouvoir était transféré à son commandant en chef, le général Min Aung Hlaing, et que l’état d’urgence était décrété pour une durée d’un an.
Une vague d’arrestations est survenue alors que le nouveau Parlement devait siéger quelques heures plus tard pour la première fois depuis les élections législatives remportées massivement par la Ligue nationale pour la démocratie (NLD) - un scrutin considéré comme un référendum sur le gouvernement démocratique d’Aung San Suu Kyi.
Selon des témoins, des dizaines de soldats ont été déployés devant la mairie de Rangoun et les services de téléphonie mobile de la ville, dont les connexions internet, ne fonctionnaient plus. L’accès à internet a fortement chuté dans les premières heures de la journée, a indiqué le service NetBlocks, qui fournit des données sur les activités en ligne.
«Pris» aux premières heures de la journée
Aung San Suu Kyi, le président de la NLD Win Myint et d’autres cadres du parti ont été «pris» aux premières heures de la journée, a déclaré par téléphone à Reuters le porte-parole de la NLD.
«Je veux demander aux gens de ne pas réagir imprudemment et je veux qu’ils agissent dans le respect de la loi», a dit Myo Nyunt, ajoutant s’attendre à être lui aussi placé en détention. Reuters n’a plus été en mesure de le joindre par la suite.
Ces arrestations sont survenues après plusieurs jours de tensions croissantes entre le gouvernement civil et l’armée qui laissaient craindre un coup d’Etat, l’armée dénonçant les résultats des élections législatives. Le scrutin de novembre a été remporté par la NLD d’Aung San Suu Kyi avec 83% des voix. Il s’agissait seulement des deuxièmes élections organisées depuis que la junte militaire a accepté en 2011 de partager le pouvoir.
A Washington, la Maison Blanche a fait savoir que le président Joe Biden a été informé de l’arrestation de Suu Kyi, tandis que le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken a exprimé sa «profonde inquiétude» et appelé à la libération immédiate des détenus politiques. Antonio Guterres, le secrétaire général des Nations unies, a condamné fermement ces arrestations et exhorté le commandement de l’armée birmane à «respecter la volonté du peuple». Aung San Suu Kyi, 75 ans, lauréate du prix Nobel de la paix, est arrivée au pouvoir en 2015 à l’issue d’une victoire massive lors des élections législatives, faisant d’elle une héroïne de la démocratie après plusieurs décennies de règne de l’armée. L’image de Suu Kyi sur la scène internationale a toutefois été ébranlée par la campagne de répression lancée par l’armée birmane en 2017 contre la minorité musulmane des Rohingya.
Une vague d’arrestations est survenue alors que le nouveau Parlement devait siéger quelques heures plus tard pour la première fois depuis les élections législatives remportées massivement par la Ligue nationale pour la démocratie (NLD) - un scrutin considéré comme un référendum sur le gouvernement démocratique d’Aung San Suu Kyi.
Selon des témoins, des dizaines de soldats ont été déployés devant la mairie de Rangoun et les services de téléphonie mobile de la ville, dont les connexions internet, ne fonctionnaient plus. L’accès à internet a fortement chuté dans les premières heures de la journée, a indiqué le service NetBlocks, qui fournit des données sur les activités en ligne.
«Pris» aux premières heures de la journée
Aung San Suu Kyi, le président de la NLD Win Myint et d’autres cadres du parti ont été «pris» aux premières heures de la journée, a déclaré par téléphone à Reuters le porte-parole de la NLD.
«Je veux demander aux gens de ne pas réagir imprudemment et je veux qu’ils agissent dans le respect de la loi», a dit Myo Nyunt, ajoutant s’attendre à être lui aussi placé en détention. Reuters n’a plus été en mesure de le joindre par la suite.
Ces arrestations sont survenues après plusieurs jours de tensions croissantes entre le gouvernement civil et l’armée qui laissaient craindre un coup d’Etat, l’armée dénonçant les résultats des élections législatives. Le scrutin de novembre a été remporté par la NLD d’Aung San Suu Kyi avec 83% des voix. Il s’agissait seulement des deuxièmes élections organisées depuis que la junte militaire a accepté en 2011 de partager le pouvoir.
A Washington, la Maison Blanche a fait savoir que le président Joe Biden a été informé de l’arrestation de Suu Kyi, tandis que le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken a exprimé sa «profonde inquiétude» et appelé à la libération immédiate des détenus politiques. Antonio Guterres, le secrétaire général des Nations unies, a condamné fermement ces arrestations et exhorté le commandement de l’armée birmane à «respecter la volonté du peuple». Aung San Suu Kyi, 75 ans, lauréate du prix Nobel de la paix, est arrivée au pouvoir en 2015 à l’issue d’une victoire massive lors des élections législatives, faisant d’elle une héroïne de la démocratie après plusieurs décennies de règne de l’armée. L’image de Suu Kyi sur la scène internationale a toutefois été ébranlée par la campagne de répression lancée par l’armée birmane en 2017 contre la minorité musulmane des Rohingya.