"La Chine et la Russie ont demandé plus de temps", a indiqué à l'issue de la réunion qui a duré un peu plus de deux heures un diplomate requérant l'anonymat. "Une déclaration est toujours en cours de discussion", a confirmé un autre diplomate, également sous couvert d'anonymat.
Selon un projet de texte, qui ne parle pas de sanctions, le Conseil exprimerait sa "profonde inquiétude", condamnerait "le coup d'Etat militaire" et demanderait une "libération immédiate" des personnes détenues illégalement. Le Conseil réclamerait aussi la levée de l'état d'urgence proclamé pour un an.
Lors de leur réunion, tenue sous forme de visioconférence, le Conseil a eu un exposé de l'émissaire de l'ONU pour la Birmanie, la Suissesse Christine Schraner Burgener, qui se trouve en Europe et non dans le pays. Cette dernière "a condamné fermement les dernières décisions prises par les militaires", selon le porte-parole de l'ONU, Stéphane Dujarric.
"Elle a exhorté les membres du Conseil à envoyer collectivement un message clair de soutien à la démocratie en Birmanie", a-t-il ajouté.
L'ambassadrice britannique à l'ONU, Barbara Woodward, présidente en exercice en février du Conseil de sécurité, s'est exprimée à l'issue de la réunion "à titre national" pour "espérer" que le Conseil sera "en mesure de parler d'une seule voix" sur la situation en Birmanie. Les militaires "doivent respecter l'Etat de droit et relâcher tous ceux qui ont été arrêtés arbitrairement avec un effet immédiat", a-t-elle dit à quelques journalistes.
"Les discussions vont se poursuiVre entre les membres du Conseil", a précisé la diplomate britannique.
(Avec Agences)
Selon un projet de texte, qui ne parle pas de sanctions, le Conseil exprimerait sa "profonde inquiétude", condamnerait "le coup d'Etat militaire" et demanderait une "libération immédiate" des personnes détenues illégalement. Le Conseil réclamerait aussi la levée de l'état d'urgence proclamé pour un an.
Lors de leur réunion, tenue sous forme de visioconférence, le Conseil a eu un exposé de l'émissaire de l'ONU pour la Birmanie, la Suissesse Christine Schraner Burgener, qui se trouve en Europe et non dans le pays. Cette dernière "a condamné fermement les dernières décisions prises par les militaires", selon le porte-parole de l'ONU, Stéphane Dujarric.
"Elle a exhorté les membres du Conseil à envoyer collectivement un message clair de soutien à la démocratie en Birmanie", a-t-il ajouté.
L'ambassadrice britannique à l'ONU, Barbara Woodward, présidente en exercice en février du Conseil de sécurité, s'est exprimée à l'issue de la réunion "à titre national" pour "espérer" que le Conseil sera "en mesure de parler d'une seule voix" sur la situation en Birmanie. Les militaires "doivent respecter l'Etat de droit et relâcher tous ceux qui ont été arrêtés arbitrairement avec un effet immédiat", a-t-elle dit à quelques journalistes.
"Les discussions vont se poursuiVre entre les membres du Conseil", a précisé la diplomate britannique.
(Avec Agences)