S'exprimant lors d'une conférence de presse organisée par le CNDH à l'occasion de la Journée mondiale contre la peine de mort, Bouayach a indiqué que le conseil a entamé depuis lundi la diffusion sur son portail d'une série de témoignages de nombreux condamnés à mort, en leur permettant de s'exprimer et de parler de leur vie avant et après la condamnation.
"Il est temps de mettre fin à la peine de mort", a-t-elle relevé, notant que le CNDH ambitionne de parvenir à voter en faveur de la résolution de l'Assemblée générale des Nations Unies appelant à un moratoire universel sur l’application de la peine de mort en décembre 2022, "une démarche sociétale pour une abolition définitive de cette condamnation".
Le Maroc avait confirmé son adhésion au système universel des droits de l'homme en adhérant au Protocole facultatif à la convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard de la femme et au Protocole facultatif se rapportant au Pacte international relatif aux droits civils et politiques, qui élargissent la possibilité de porter plainte en cas de violation des droits de l'homme, a-t-elle relevé, tout en se félicitant des avancés réalisées en matière de lutte contre la torture, la discrimination à l'égard des femmes et la promotion des droits civils et politiques.
Et d'insister sur l'importance du suivi psychologique de la situation des condamnés à la peine de mort pour lutter contre les cas de suicide parmi ces personnes.
Pour sa part, le coordinateur du Collectif marocain contre la peine de mort, Abderrahim El Jamaï a indiqué que le front de militance pour l'abolition de la peine de mort ne cesse de s'élargir, deux décennies après sa création, évoquant, à cet égard, l'émergence d'une alliance globale stratégique avec l'association Ensemble contre la peine de mort, outre la mise en place du Réseau maghrébin contre la peine de mort.
Et de réaffirmer que tout un chacun "est appelé à préserver la vigilance et la veille dans cette discussion, car nous traitons d'une question dans laquelle convergent les droits humains, politiques, intellectuels, historiques et humanitaires".
De son côté, le président de la Commission nationale des droits de l'Homme du Mali, Aguibou Bouare, a souligné que cette rencontre est l'occasion "de renforcer l'implication de tous les acteurs étatiques et gouvernementaux dans la lutte contre la peine de mort et la défense du droit à la vie", notant que cette peine est une vengeance qui n'arrêtera pas le crime et contredit l'universalité des droits de l'homme, plaidant pour d'autres alternatives.
S'agissant de la peine de mort au Mali, Bouare a indiqué que "des efforts sont faits dans ce sens, et nous travaillons à la diffusion de messages adressés aux responsables et aux institutions pour abolir cette peine".
La journée mondiale contre la peine de mort commémoré le 10 octobre de chaque année est célébrée cette année sous le signe "la peine de mort: un chemin pavé de torture".
Cette conférence de presse, organisée en partenariat avec la Coalition marocaine contre la peine de mort, le Conseil National des Droits de l’Homme, l’Observatoire Marocain des Prisons, et Ensemble contre la peine de mort en lien avec les abolitionnistes du Réseau des parlementaires, le Réseau des avocats, le Réseau des journalistes et le Réseau des enseignants, est l'occasion de renouveler et intensifier le plaidoyer pour l’abolition de la peine de mort.
La rencontre a été marquée par la présence d'ambassadeurs et de représentants du corps diplomatique accrédité à Rabat, ainsi que de représentants des instances et organisations nationales et internationales actives dans le domaine des droits de l'homme.
"Il est temps de mettre fin à la peine de mort", a-t-elle relevé, notant que le CNDH ambitionne de parvenir à voter en faveur de la résolution de l'Assemblée générale des Nations Unies appelant à un moratoire universel sur l’application de la peine de mort en décembre 2022, "une démarche sociétale pour une abolition définitive de cette condamnation".
Le Maroc avait confirmé son adhésion au système universel des droits de l'homme en adhérant au Protocole facultatif à la convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard de la femme et au Protocole facultatif se rapportant au Pacte international relatif aux droits civils et politiques, qui élargissent la possibilité de porter plainte en cas de violation des droits de l'homme, a-t-elle relevé, tout en se félicitant des avancés réalisées en matière de lutte contre la torture, la discrimination à l'égard des femmes et la promotion des droits civils et politiques.
Et d'insister sur l'importance du suivi psychologique de la situation des condamnés à la peine de mort pour lutter contre les cas de suicide parmi ces personnes.
Pour sa part, le coordinateur du Collectif marocain contre la peine de mort, Abderrahim El Jamaï a indiqué que le front de militance pour l'abolition de la peine de mort ne cesse de s'élargir, deux décennies après sa création, évoquant, à cet égard, l'émergence d'une alliance globale stratégique avec l'association Ensemble contre la peine de mort, outre la mise en place du Réseau maghrébin contre la peine de mort.
Et de réaffirmer que tout un chacun "est appelé à préserver la vigilance et la veille dans cette discussion, car nous traitons d'une question dans laquelle convergent les droits humains, politiques, intellectuels, historiques et humanitaires".
De son côté, le président de la Commission nationale des droits de l'Homme du Mali, Aguibou Bouare, a souligné que cette rencontre est l'occasion "de renforcer l'implication de tous les acteurs étatiques et gouvernementaux dans la lutte contre la peine de mort et la défense du droit à la vie", notant que cette peine est une vengeance qui n'arrêtera pas le crime et contredit l'universalité des droits de l'homme, plaidant pour d'autres alternatives.
S'agissant de la peine de mort au Mali, Bouare a indiqué que "des efforts sont faits dans ce sens, et nous travaillons à la diffusion de messages adressés aux responsables et aux institutions pour abolir cette peine".
La journée mondiale contre la peine de mort commémoré le 10 octobre de chaque année est célébrée cette année sous le signe "la peine de mort: un chemin pavé de torture".
Cette conférence de presse, organisée en partenariat avec la Coalition marocaine contre la peine de mort, le Conseil National des Droits de l’Homme, l’Observatoire Marocain des Prisons, et Ensemble contre la peine de mort en lien avec les abolitionnistes du Réseau des parlementaires, le Réseau des avocats, le Réseau des journalistes et le Réseau des enseignants, est l'occasion de renouveler et intensifier le plaidoyer pour l’abolition de la peine de mort.
La rencontre a été marquée par la présence d'ambassadeurs et de représentants du corps diplomatique accrédité à Rabat, ainsi que de représentants des instances et organisations nationales et internationales actives dans le domaine des droits de l'homme.