Dans un discours prononcé lors de l’ouverture de la première réunion intergouvernementale pour l’Examen régional du Pacte mondial pour des migrations (PMM) sûres, ordonnées et régulières, Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger a souligné que « malgré la stigmatisation de la migration africaine, alourdie de préjugés et de notions bilatérales, elle s'est positionnée comme un acteur clé dans la mise en œuvre du Pacte ». Le Pacte mondial pour une migration sûre, ordonnée et régulière.
Cette conférence est organisée conjointement par la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et le Réseau des Nations Unies sur les migrations.
Tenue virtuellement sous la présidence de M. Bourita le 31 aout et le 1er septembre, cette conférence était l'occasion pour les États membres africains d’examiner les progrès nationaux, sous-régionaux et continentaux enregistrés vers la mise en œuvre du PMM - un cadre de coopération visant à aborder la migration internationale dans toutes ses dimensions.
Citant notamment la mise en place effective de l’Observatoire Africain des Migrations dont le siège a été inauguré le 18 décembre 2020 à Rabat, Nasser Bourita a précisé que des grandes mesures africaines récentes sont des marqueurs à cet égard.
Il a indiqué que cet organe de l'Union africaine - le premier à siéger au Maroc - est né d'une « Vision Royale », portée par l’Agenda africain sur la Migration, ajoutant que l’Observatoire est aussi une évolution directe du Pacte de Marrakech, notamment de son objectif principal, qui est de collecter et d'utiliser des données précises qui seront utilisées dans l'élaboration de politiques fondées sur des faits.
Soulignant la participation notoire de l’Afrique au Fonds multipartenaires de la Migration, M. Bourita a indiqué que 16 des 39 projets - soit 41% du total des projets sélectionnés pour financement, ont été soumis par des pays africains.
Le diplomate a affirmé que la migration en Afrique est d’abord régionale, soulignant que c’est « d’abord » au niveau des Etats du Continent et de chacune de ses sous-régions, qu’elle doit être traitée.
Cette conférence est organisée conjointement par la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et le Réseau des Nations Unies sur les migrations.
Tenue virtuellement sous la présidence de M. Bourita le 31 aout et le 1er septembre, cette conférence était l'occasion pour les États membres africains d’examiner les progrès nationaux, sous-régionaux et continentaux enregistrés vers la mise en œuvre du PMM - un cadre de coopération visant à aborder la migration internationale dans toutes ses dimensions.
Citant notamment la mise en place effective de l’Observatoire Africain des Migrations dont le siège a été inauguré le 18 décembre 2020 à Rabat, Nasser Bourita a précisé que des grandes mesures africaines récentes sont des marqueurs à cet égard.
Il a indiqué que cet organe de l'Union africaine - le premier à siéger au Maroc - est né d'une « Vision Royale », portée par l’Agenda africain sur la Migration, ajoutant que l’Observatoire est aussi une évolution directe du Pacte de Marrakech, notamment de son objectif principal, qui est de collecter et d'utiliser des données précises qui seront utilisées dans l'élaboration de politiques fondées sur des faits.
Soulignant la participation notoire de l’Afrique au Fonds multipartenaires de la Migration, M. Bourita a indiqué que 16 des 39 projets - soit 41% du total des projets sélectionnés pour financement, ont été soumis par des pays africains.
Le diplomate a affirmé que la migration en Afrique est d’abord régionale, soulignant que c’est « d’abord » au niveau des Etats du Continent et de chacune de ses sous-régions, qu’elle doit être traitée.