Miguel, 11 ans, vit avec sa mère et cinq frères et sœurs dans un quartier pauvre de Santa Luzia au Brésil. Affamé et voyant sa mère désœuvrée, il a appelé la police. "Monsieur l’agent, on n’a rien à manger à la maison" : a-t-il déclaré au policier. Ce dernier pense alors à une histoire de maltraitance, mais lorsqu'il arrive sur place, il découvre une famille de six enfants, qui se nourrit exclusivement de farine de maïs mélangée à de l'eau, faute de mieux.
Face à une inflation qui rogne le pouvoir d'achat des plus pauvres dans le pays, la mère, Célia, 46 ans, ne parvient plus à subvenir à leurs besoins. "Au bout d’un moment, on n’a même plus la force de se lever. Miguel m’a vu désespérée, en pleurs, et a décidé d’agir. Dieu merci, ça a tout changé."
Pour la première fois depuis 2014, le Brésil a refait cette année son apparition sur la “Carte de la faim dans le monde” de l'ONU, avec 28,9% de la population vivant dans un état «d'insécurité alimentaire» modérée ou sévère.
Face à une inflation qui rogne le pouvoir d'achat des plus pauvres dans le pays, la mère, Célia, 46 ans, ne parvient plus à subvenir à leurs besoins. "Au bout d’un moment, on n’a même plus la force de se lever. Miguel m’a vu désespérée, en pleurs, et a décidé d’agir. Dieu merci, ça a tout changé."
Pour la première fois depuis 2014, le Brésil a refait cette année son apparition sur la “Carte de la faim dans le monde” de l'ONU, avec 28,9% de la population vivant dans un état «d'insécurité alimentaire» modérée ou sévère.