Mercredi, il y avait deux mauvaises ‘’histoires’’ : celle de l’arbitre Sikazwi et de l’hymne national mauritanien ‘’oublié’ volontairement. Mais il y avait aussi une belle histoire, celle de l’unique but ivoirien face à la Guinée-équatoriale. Il y avait la beauté du geste mais surtout de celle du caractère de l’homme. Max Gradel, le buteur du match, avait perdu son père lors des ultimes jours de la préparation à la CAN.
Endeuillé, il est quand même resté avec le groupe en Arabie Saoudite pour terminer la préparation et participer à la CAN. Il a été agréablement récompensé en marquant l’unique but du match ; un but qu’il a dédié au défunt son père. Il avait les larmes aux yeux. Par décence, il les a cachées en prenant le visage dans les mains.
En conférence de presse d’avant-match, son coach, le français Patrice Beaumelle avait déjà anticipé la situation en parlant de lui : ’’Le joueur est formidable. Il vit déjà la CAN dans son cœur, sa tête et son esprit. Pour lui, son père est là et l’accompagne. C’est une épreuve qui n est pas facile. Mais il a rapidement évacué cela et il promet de se donner à fond‘’. C’est fait. Il a été l’un des joueurs les plus en vue même s’il a cédé sa place à 15 minutes de la fin du match.