Les Camerounais, se voulant donneurs de leçons aux Marocains et se présentant champions de droiture et d’exemplarité, sont dans de sales draps. Ils sont pris, en flagrant délit, la main dans le sac. Ils sont accusés par les Burkinabè, leurs adversaires en match d’ouverture, de fausser les résultats des tests covid-19 d'avant-match dans le but de les priver de leurs cadres et leur coach.
A rappeler, que lors du dernier CHAN, les Camerounais avaient utilisé le même procédé pour déstabiliser leur adversaire, la RDC. Voici les faits saillants de ce nouveau scandale, une sorte de copie conforme de celui du CHAN:
Les péripéties du scandale
-Samedi, la Fédération Burkinabé a crié au scandale accusant le Cameroun de malhonnêteté et de coups bas à la veille du match d'ouverture devant opposer le Cameroun au Burkina Faso ce dimanche 9 janvier 2022. Une conférence de presse est organisée. Une correspondance est adressée à la CAF. Les Burkinabè avancent la mauvaise foi des Camerounais.
L'affaire a commencé vendredi lorsqu'une équipe médicale s'est présentée à l'hôtel de la délégation burkinabé pour faire des tests covid-19 aux joueurs.
1-Prudents, les Burkinabè ont contacté la CAF qui les a informés qu'elle n'a mandaté aucune équipe médicale. Les Burkinabè ont alors refoulé l'équipe se présentant au nom de la CAF.
2-Tard dans la soirée, une autre équipe est arrivée à 22 heures 15 au lieu de l'hébergement de la sélection burkinabé. Les joueurs avaient déjà rejoint leurs chambres.
3-Là encore, l’équipe en question n'avait aucun ordre de mission officiel. Les Burkinabè ont quand même réveillé leurs joueurs pour les tests.
4-Or, au lieu des tests PCR comme l'exige le protocole de la CAF, c'étaient des tests antigéniques.
5-Samedi, au début de l'après-midi, les Burkinabè apprenaient qu'ils avaient 5 joueurs cadres positifs en plus de 3 membres du staff dont le coach.
6-La colère, l'indignation et la suspicion ont fait suite. La Fédération burkinabé a saisi la CAF et a officiellement protesté mettant en doute la fiabilité des tests et l'honnêteté de l'équipe médicale camerounaise chargée des prélèvements et de l’analyse.
7- Elle a alors exigé que les tests soient refaits par un laboratoire mandaté et reconnu par la CAF en présence de son staff médical ne faisant plus confiance aux organisateurs camerounais accusés de sabotage et de déstabilisation délibérée.
8- Voici un extrait de la lettre de protestations teintées de menaces de ne pas jouer le match d'ouverture : « ...Nous avons constaté de graves anomalies dans la procédure de prélèvement et l'heure tardive d'arrivée des techniciens aux environs de 22h15...Nous avons relevé, par ailleurs, l'arrivée dans notre hôtel d'une équipe non mandatée que nous avons refoulée. Une deuxième équipe est arrivée n'ayant présenté aucun document officiel d'identification. Néanmoins, nous avons accepté le prélèvement des échantillons par respect pour la CAF, malgré les suspicions évidentes. Cette situation est de nature à compromettre l'équité sportive et la cérémonie d'ouverture....".
A rappeler, que lors du dernier CHAN, les Camerounais avaient utilisé le même procédé pour déstabiliser leur adversaire, la RDC. Voici les faits saillants de ce nouveau scandale, une sorte de copie conforme de celui du CHAN:
Les péripéties du scandale
-Samedi, la Fédération Burkinabé a crié au scandale accusant le Cameroun de malhonnêteté et de coups bas à la veille du match d'ouverture devant opposer le Cameroun au Burkina Faso ce dimanche 9 janvier 2022. Une conférence de presse est organisée. Une correspondance est adressée à la CAF. Les Burkinabè avancent la mauvaise foi des Camerounais.
L'affaire a commencé vendredi lorsqu'une équipe médicale s'est présentée à l'hôtel de la délégation burkinabé pour faire des tests covid-19 aux joueurs.
1-Prudents, les Burkinabè ont contacté la CAF qui les a informés qu'elle n'a mandaté aucune équipe médicale. Les Burkinabè ont alors refoulé l'équipe se présentant au nom de la CAF.
2-Tard dans la soirée, une autre équipe est arrivée à 22 heures 15 au lieu de l'hébergement de la sélection burkinabé. Les joueurs avaient déjà rejoint leurs chambres.
3-Là encore, l’équipe en question n'avait aucun ordre de mission officiel. Les Burkinabè ont quand même réveillé leurs joueurs pour les tests.
4-Or, au lieu des tests PCR comme l'exige le protocole de la CAF, c'étaient des tests antigéniques.
5-Samedi, au début de l'après-midi, les Burkinabè apprenaient qu'ils avaient 5 joueurs cadres positifs en plus de 3 membres du staff dont le coach.
6-La colère, l'indignation et la suspicion ont fait suite. La Fédération burkinabé a saisi la CAF et a officiellement protesté mettant en doute la fiabilité des tests et l'honnêteté de l'équipe médicale camerounaise chargée des prélèvements et de l’analyse.
7- Elle a alors exigé que les tests soient refaits par un laboratoire mandaté et reconnu par la CAF en présence de son staff médical ne faisant plus confiance aux organisateurs camerounais accusés de sabotage et de déstabilisation délibérée.
8- Voici un extrait de la lettre de protestations teintées de menaces de ne pas jouer le match d'ouverture : « ...Nous avons constaté de graves anomalies dans la procédure de prélèvement et l'heure tardive d'arrivée des techniciens aux environs de 22h15...Nous avons relevé, par ailleurs, l'arrivée dans notre hôtel d'une équipe non mandatée que nous avons refoulée. Une deuxième équipe est arrivée n'ayant présenté aucun document officiel d'identification. Néanmoins, nous avons accepté le prélèvement des échantillons par respect pour la CAF, malgré les suspicions évidentes. Cette situation est de nature à compromettre l'équité sportive et la cérémonie d'ouverture....".