L’émir du Qatar, Sheikh Tamim ben Hamad al Thani, a pris, mardi, la direction de l’Arabie saoudite pour assister au sommet du Conseil de coopération du golfe (CCG) qui devrait mettre un terme à la crise diplomatique entre Doha et ses voisins, rapporte l’agence de presse de l’émirat.
L’Arabie, les Emirats arabes unis, Bahreïn et l’Egypte imposent depuis juin 2017 un embargo économique et diplomatique à l’émirat, qu’ils jugent trop proche de l’Iran, grand rival régional de Ryad. Le Koweït et les EtatsUnis, pour lesquels ces tensions sont néfastes à la lutte contre l’influence iranienne, ont entrepris une médiation qui a donc porté ses fruits.
Un communiqué du ministère koweïtien des Affaires étrangères a annoncé que Ryad et Doha ont convenu d’ouvrir des passages terrestres et aériens entre eux. L’ouverture de l’espace aérien et des frontières terrestres .
Par ailleurs, et selon Reuters qui se réfère à un haut responsable de l’administration américaine, un accord devait être signé mardi pour mettre fin à la crise du Golfe. La même source a souligné que l’accord prévoit la levée de toutes sortes de sièges sur le Qatar et que Jared Kushner, conseiller principal du président Donald Trump, qui a aidé à négocier l’accord, assistera à la cérémonie de signature.
L’accord stipule aussi que Doha abandonne les poursuites liées au blocus.
De son côté, le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane a déclaré que le prochain sommet du Golfe de demain, mardi, serait une inclusion globale pour les pays du Conseil de coopération et traduira les aspirations à la réunification et à la solidarité.
Le site américain «Axios» a déclaré que «L’accord entre le Qatar et les pays du blocus comprend l’arrêt de toutes les parties de leurs campagnes médiatiques les unes contre les autres».
Satisfécit aux pays du Golfe
Le secrétaire du Conseil de coopération du Golfe, Nayef Al-Hajraf, a estimé que «la démarche d’ouverture de l’espace aérien entre l’Arabie saoudite et le Qatar confirme les efforts acharnés et sincères qui sont déployés pour assurer le succès du sommet d’AlUla».
Il a poursuivi que «le Conseil de coopération se réjouit de regarder vers l’avenir avec tous ses espoirs, aspirations et opportunités vers une entité du Golfe interconnectée».
De son Côté, le chef de la diplomatie émiratie, Anwar Gargash, a qualifié le sommet d’historique qui rétablirait la cohésion du Golfe.
Dans une série de Twitt, le Premier ministre qatari, Cheikh Hamad bin Jassim Al Thani, a salué l’annonce de la réconciliation et l’ouverture de l’espace aérien, terrestre et maritime de l’Arabie saoudite avec son pays.
Et de souligner que bien qu’il «salue certainement du fond du cœur la fin de la crise, j’appelle et j’invite tout le monde à prendre des leçons pour éviter que de telles crises n’éclatent à l’avenir. Pour garantir cela, il faut une étude approfondie et franche des causes de cette crise et des blessures psychologiques qu’elle a causées. L’ensemble de la communauté du Golfe et la confiance en l’avenir ont été ébranlés.»
Faire face aux conditions dangereuses que traverse le monde arabe
Et il a poursuivi : « Le Conseil de coopération a aujourd’hui besoin d’une action sincère et d’un effort scientifique soigneusement réfléchi et soigneusement planifié pour faire avancer le Conseil afin qu’il puisse faire face aux défis qui nous entourent et aux conditions dangereuses que traverse le monde arabe tout entier », ajoutant que des mesures pratiques sont nécessaires pour que les fils des pays du Conseil de coopération du Golfe puissent prendre les décisions nécessaires pour préserver leurs intérêts et régler leurs problèmes avec la plus grande indépendance possible en prenant ces décisions, en maintenant et en respectant la souveraineté de leurs pays et en assurant leur sécurité à tous les niveaux.
Signalons enfin que le sommet se tenait, hier mardi, au milieu d’une crise du Golfe qui dure depuis le 5 juin 2017, alors que l’Arabie saoudite, les Émirats, Bahreïn et l’Égypte imposent un blocus terrestre, aérien et maritime au Qatar, l’accusant de soutien au terrorisme, ce que Doha nie, et le considère comme une «tentative de saper sa souveraineté et sa décision indépendante».
Manœuvres iraniennes avec des centaines de drones
L’Arabie, les Emirats arabes unis, Bahreïn et l’Egypte imposent depuis juin 2017 un embargo économique et diplomatique à l’émirat, qu’ils jugent trop proche de l’Iran, grand rival régional de Ryad. Le Koweït et les EtatsUnis, pour lesquels ces tensions sont néfastes à la lutte contre l’influence iranienne, ont entrepris une médiation qui a donc porté ses fruits.
Un communiqué du ministère koweïtien des Affaires étrangères a annoncé que Ryad et Doha ont convenu d’ouvrir des passages terrestres et aériens entre eux. L’ouverture de l’espace aérien et des frontières terrestres .
Par ailleurs, et selon Reuters qui se réfère à un haut responsable de l’administration américaine, un accord devait être signé mardi pour mettre fin à la crise du Golfe. La même source a souligné que l’accord prévoit la levée de toutes sortes de sièges sur le Qatar et que Jared Kushner, conseiller principal du président Donald Trump, qui a aidé à négocier l’accord, assistera à la cérémonie de signature.
L’accord stipule aussi que Doha abandonne les poursuites liées au blocus.
De son côté, le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane a déclaré que le prochain sommet du Golfe de demain, mardi, serait une inclusion globale pour les pays du Conseil de coopération et traduira les aspirations à la réunification et à la solidarité.
Le site américain «Axios» a déclaré que «L’accord entre le Qatar et les pays du blocus comprend l’arrêt de toutes les parties de leurs campagnes médiatiques les unes contre les autres».
Satisfécit aux pays du Golfe
Le secrétaire du Conseil de coopération du Golfe, Nayef Al-Hajraf, a estimé que «la démarche d’ouverture de l’espace aérien entre l’Arabie saoudite et le Qatar confirme les efforts acharnés et sincères qui sont déployés pour assurer le succès du sommet d’AlUla».
Il a poursuivi que «le Conseil de coopération se réjouit de regarder vers l’avenir avec tous ses espoirs, aspirations et opportunités vers une entité du Golfe interconnectée».
De son Côté, le chef de la diplomatie émiratie, Anwar Gargash, a qualifié le sommet d’historique qui rétablirait la cohésion du Golfe.
Dans une série de Twitt, le Premier ministre qatari, Cheikh Hamad bin Jassim Al Thani, a salué l’annonce de la réconciliation et l’ouverture de l’espace aérien, terrestre et maritime de l’Arabie saoudite avec son pays.
Et de souligner que bien qu’il «salue certainement du fond du cœur la fin de la crise, j’appelle et j’invite tout le monde à prendre des leçons pour éviter que de telles crises n’éclatent à l’avenir. Pour garantir cela, il faut une étude approfondie et franche des causes de cette crise et des blessures psychologiques qu’elle a causées. L’ensemble de la communauté du Golfe et la confiance en l’avenir ont été ébranlés.»
Faire face aux conditions dangereuses que traverse le monde arabe
Et il a poursuivi : « Le Conseil de coopération a aujourd’hui besoin d’une action sincère et d’un effort scientifique soigneusement réfléchi et soigneusement planifié pour faire avancer le Conseil afin qu’il puisse faire face aux défis qui nous entourent et aux conditions dangereuses que traverse le monde arabe tout entier », ajoutant que des mesures pratiques sont nécessaires pour que les fils des pays du Conseil de coopération du Golfe puissent prendre les décisions nécessaires pour préserver leurs intérêts et régler leurs problèmes avec la plus grande indépendance possible en prenant ces décisions, en maintenant et en respectant la souveraineté de leurs pays et en assurant leur sécurité à tous les niveaux.
Signalons enfin que le sommet se tenait, hier mardi, au milieu d’une crise du Golfe qui dure depuis le 5 juin 2017, alors que l’Arabie saoudite, les Émirats, Bahreïn et l’Égypte imposent un blocus terrestre, aérien et maritime au Qatar, l’accusant de soutien au terrorisme, ce que Doha nie, et le considère comme une «tentative de saper sa souveraineté et sa décision indépendante».
Manœuvres iraniennes avec des centaines de drones
L’Iran a lancé mardi des exercices avec des centaines de drones de fabrication iranienne dans la partie orientale du pays, a rapporté l’armée de la République islamique. Les manœuvres interviennent en pleine montée des tensions entre Washington et Téhéran.
L’armée iranienne a annoncé l’organisation mardi 5 janvier d’exercices majeurs avec des drones qui se dérouleront à Semnan, à l’est de Téhéran. «Les premiers grands exercices conjoints de l’armée iranienne avec des centaines de drones des forces terrestres, des forces de défense aérienne, de l’armée de l’air et des forces navales débuteront [mardi] et dureront deux jours», indiquent les militaires iraniens. Des drones de fabrication iranienne, destinés à effectuer des missions de combat et de renseignement, ainsi que des drones kamikazes seront utilisés pendant les exercices, précise l’armée de la République islamique.
Les exercices se dérouleront dans un contexte de tensions accrues entre l’Iran et les États-Unis. Les relations entre les deux pays se sont exacerbées suite à l’assassinat du général iranien Qassem Soleimani à l’aéroport de Bagdad en janvier 2020. Téhéran a riposté par des frappes contre des bases américaines en Irak.