La Résolution a pour objectif d'intégrer les États du monde entier dans la mise en œuvre de ce droit nouvellement reconnu.
Après plusieurs mois de consultations, le texte proposé par le Maroc, les Maldives, la Slovénie, la Suisse et le Costa Rica, a été adopté à une très large majorité des voix au niveau du Conseil. Parallèlement, par le biais d'une deuxième Résolution, le Conseil a renforcé son attention sur les impacts du changement climatique sur les droits de l'Homme en créant un Rapporteur spécial spécifiquement dédié à cette question.
Dans une déclaration, la Haut-commissaire des Nations Unies aux droits de l'Homme, Michelle Bachelet, a appelé les États membres à prendre des mesures audacieuses pour donner rapidement et réellement effet au droit à un environnement sain, soulignant qu'après qu'une telle action ait été demandée depuis si longtemps, elle trouve gratifiant que la Résolution reconnaisse clairement la dégradation de l'environnement et le changement climatique comme deux crises interdépendantes des droits de l'Homme.
« Des mesures audacieuses sont maintenant nécessaires pour que cette Résolution sur le droit à un environnement sain serve de tremplin pour faire pression en faveur de politiques économiques, sociales et environnementales transformatrices qui protégeront les personnes et la nature », conclut-elle.