Tenues sous la thématique “Cybersécurité en Afrique : quelle place dans l’échiquier mondial et quels enjeux pour les entreprises africaines ?”, les discussions ont porté sur le partage des témoignages de nombreux experts et investisseurs marocains et internationaux en la matière.
Pour analyser cette tendance, Imad El Baraka, associé chez Deloitte France et Afrique francophone, a été convié à apporter sa vision sur le niveau de maturité de la cybersécurité en Afrique. “La plupart des entreprises africaines investissent peu en cybersécurité. 66% d’entre elles investissent -200K/an en cybersécurité”, a-t-il noté.
Parmi les autres intervenants invités pour parler de leur retour d’expériences terrain, Ali el Azzouzi, directeur général de DATAPROTECT et membre de la communauté CFC. “Force est de constater aujourd’hui une recrudescence de la cybercriminalité d’une façon spectaculaire. Cela s’est encore amplifié au cours des deux dernières années marquées par la pandémie du Covid- 19. Nous avons aujourd’hui affaire à un “underground” très actif en matière de cybercriminalité”, constate-t-il, avant d’ajouter qu’on ne peut pas lutter contre cette insécurité en faisant cavalier seul. “Il y a un travail de fond à faire en matière de coopération entre les Etats pour mieux structurer cette lutte”.
De son côté, Hassan Baloui, Chief Operating Officer à l’UM6P, également directeur de la cybersécurité à l’Université, a affirmé que “digitaliser sans protéger, c’est dangereux”. En termes de disponibilité des ressources qualifiées, l’état de lieu actuel au Maroc et en Afrique n’est pas rassurant.
“En matière de ressources humaines, les ressources se font rares dans le domaine de la cybersécurité, même à l’échelle mondiale. Il y a une pénurie de chercheurs, d’ingénieurs et de techniciens en cybersécurité. C’est un véritable enjeu”, craint-il.
Par ailleurs, cette émission est destinée à une audience continentale et internationale. Avec un contenu orienté sur les success stories, "CFC Talks-Africa Day" ambitionne de braquer les projecteurs sur les réalités africaines, les challenges que doit relever l'Afrique, et des opportunités qui s’y présentent.
Pour analyser cette tendance, Imad El Baraka, associé chez Deloitte France et Afrique francophone, a été convié à apporter sa vision sur le niveau de maturité de la cybersécurité en Afrique. “La plupart des entreprises africaines investissent peu en cybersécurité. 66% d’entre elles investissent -200K/an en cybersécurité”, a-t-il noté.
Parmi les autres intervenants invités pour parler de leur retour d’expériences terrain, Ali el Azzouzi, directeur général de DATAPROTECT et membre de la communauté CFC. “Force est de constater aujourd’hui une recrudescence de la cybercriminalité d’une façon spectaculaire. Cela s’est encore amplifié au cours des deux dernières années marquées par la pandémie du Covid- 19. Nous avons aujourd’hui affaire à un “underground” très actif en matière de cybercriminalité”, constate-t-il, avant d’ajouter qu’on ne peut pas lutter contre cette insécurité en faisant cavalier seul. “Il y a un travail de fond à faire en matière de coopération entre les Etats pour mieux structurer cette lutte”.
De son côté, Hassan Baloui, Chief Operating Officer à l’UM6P, également directeur de la cybersécurité à l’Université, a affirmé que “digitaliser sans protéger, c’est dangereux”. En termes de disponibilité des ressources qualifiées, l’état de lieu actuel au Maroc et en Afrique n’est pas rassurant.
“En matière de ressources humaines, les ressources se font rares dans le domaine de la cybersécurité, même à l’échelle mondiale. Il y a une pénurie de chercheurs, d’ingénieurs et de techniciens en cybersécurité. C’est un véritable enjeu”, craint-il.
Par ailleurs, cette émission est destinée à une audience continentale et internationale. Avec un contenu orienté sur les success stories, "CFC Talks-Africa Day" ambitionne de braquer les projecteurs sur les réalités africaines, les challenges que doit relever l'Afrique, et des opportunités qui s’y présentent.