Alors que la succession d’annonces glorieuses et auto-satisfaites augurait d’un lancement précoce de notre campagne nationale de vaccination contre le Covid, avant tout le monde, nous voilà redescendus sur terre, après l’accumulation de fausses alertes et de retards à l’allumage de cette campagne.
On sait bien que celle-ci démarrera dans les prochains jours ou les prochaines semaines, mais la désillusion créée par les reports successifs et inexpliqués de son démarrage n’a d’égal que la bouffée d’espoir déçu que l’annonce de cette campagne avait suscitée au sein de la population marocaine.
Car, soyons clairs, bien plus que l’effet sanitaire de la vaccination qui garde bien entendu toute son importance, c’est surtout son effet psychologique en tant que déclic d’une reprise tant attendue, après une année de pandémie, qui compte. Dans ce registre, force est de reconnaître que notre Exécutif a raté le rendez-vous en dilapidant cette vague d’optimisme survenue après l’annonce royale de la gratuité du vaccin pour tous. Il l’a raté d’abord en ne fiabilisant pas, ou pas suffisamment, ses voies et ses délais d’approvisionnement comme il s’en pavanait pendant les mois d’octobre, novembre et décembre. Il l’a raté ensuite en péchant par excès de flous, de non-dits et d’approximations communicationnelles.
Par ailleurs, au moment où les Marocains sont toujours en « liste d’attente», nos voisins européens, notamment français, allemands et britanniques, ou encore nos partenaires lointains, comme les américains ou les israéliens, vaccinent à tour de bras et de seringues! Résultat : la grogne monte au Maroc dans les différentes strates de la population, chauffées à blanc par les prédictions alarmistes des experts sur le danger du nouveau variant du Covid qui fait des ravages dans des pays beaucoup plus puissants que le nôtre.
Soit cette lenteur et ce retard étaient inéluctables pour des raisons précises, qu’il faut expliquer clairement à l’opinion publique, soit le Maroc n’est pas vraiment dans la liste « VIP » des bénéficiaires, comme l’a longtemps déclaré le ministre de la Santé. Dans tous les cas, il y a un problème qu’il faut tirer au clair, car les théories du complot se nourrissent souvent du silence des autorités publiques.
On sait bien que celle-ci démarrera dans les prochains jours ou les prochaines semaines, mais la désillusion créée par les reports successifs et inexpliqués de son démarrage n’a d’égal que la bouffée d’espoir déçu que l’annonce de cette campagne avait suscitée au sein de la population marocaine.
Car, soyons clairs, bien plus que l’effet sanitaire de la vaccination qui garde bien entendu toute son importance, c’est surtout son effet psychologique en tant que déclic d’une reprise tant attendue, après une année de pandémie, qui compte. Dans ce registre, force est de reconnaître que notre Exécutif a raté le rendez-vous en dilapidant cette vague d’optimisme survenue après l’annonce royale de la gratuité du vaccin pour tous. Il l’a raté d’abord en ne fiabilisant pas, ou pas suffisamment, ses voies et ses délais d’approvisionnement comme il s’en pavanait pendant les mois d’octobre, novembre et décembre. Il l’a raté ensuite en péchant par excès de flous, de non-dits et d’approximations communicationnelles.
Par ailleurs, au moment où les Marocains sont toujours en « liste d’attente», nos voisins européens, notamment français, allemands et britanniques, ou encore nos partenaires lointains, comme les américains ou les israéliens, vaccinent à tour de bras et de seringues! Résultat : la grogne monte au Maroc dans les différentes strates de la population, chauffées à blanc par les prédictions alarmistes des experts sur le danger du nouveau variant du Covid qui fait des ravages dans des pays beaucoup plus puissants que le nôtre.
Soit cette lenteur et ce retard étaient inéluctables pour des raisons précises, qu’il faut expliquer clairement à l’opinion publique, soit le Maroc n’est pas vraiment dans la liste « VIP » des bénéficiaires, comme l’a longtemps déclaré le ministre de la Santé. Dans tous les cas, il y a un problème qu’il faut tirer au clair, car les théories du complot se nourrissent souvent du silence des autorités publiques.
Saâd JAFRI