Les signataires du communiqué ont attiré l’attention des autorités marocaines sur certains aspects techniques et administratifs qui risqueraient d’exclure ou d’entraver l’accès d’une partie de la population migrante à la vaccination contre le Covid-19.
Ainsi ils ont rappelé que certaines catégories de la population migrante, vivant au Maroc trouveraient des difficultés techniques. Il s’agit des migrants qui disposent d’un titre de séjour expiré et non renouvelé, les migrants qui ne sont en possession d’aucun titre de séjour et dont la demande de régularisation a été rejetée en 2014 et/ou en 2017. Il en va de pair pour ceux qui ne possèdent aucun titre de séjour et qui n’ont pas déposé de demandes de régularisation, ceux qui sont arrivés au Maroc après la deuxième opération exceptionnelle de régularisation des étrangers de 2017 ainsi que ceux installés dans des zones non urbaines ou en autarcie.
«De ce fait, la majorité des migrants ne sont pas en mesure de s’inscrire sur la plateforme www.liqahcorona.ma en l’absence d’un titre de séjour valide comme l’exige le formulaire en ligne et se verraient de facto exclus de cette opération de vaccination», souligne le communiqué.
Dans ce sens, les associations appellent les autorités marocaines à mettre en place des mesures adaptées qui prennent en considération la spécificité de cette population et de faire preuve de plus de flexibilité que lors des deux opérations de régularisation de 2014 et de 2017 afin de faire bénéficier tous les migrants de cette opération. Le communiqué souligne également la nécessité d’impliquer les acteurs et organisations de la société civile dans les efforts de de sensibilisation et de vulgarisation relatifs à cette opération de vaccination et plus particulièrement en ce qui concerne l’identification et l’inscription des migrants relevant de ces catégories. De même, il est important de diffuser des messages clairs pour rassurer et mettre en confiance les migrants réticents ou méfiants, plus particulièrement les personnes en situation administrative irrégulière.
Pour le conclure, les auteurs du communiqué ont remercié «les autorités marocaines pour tous les efforts déployés, à ce jour, en faveur de la population migrante au Maroc et demeurent confiants que les présentes doléances seront entièrement prises en considération».
Cet appel a été adressé par l’association Papiers pour tous, l’Organisation Démocratique du Travail-Immigrés (ODT-I), le Conseil des Migrants Subsahariens au Maroc (CMSM) et L’Association Beni Znassen pour la Culture, le Développement et la Solidarité (ABCDS).
Ainsi ils ont rappelé que certaines catégories de la population migrante, vivant au Maroc trouveraient des difficultés techniques. Il s’agit des migrants qui disposent d’un titre de séjour expiré et non renouvelé, les migrants qui ne sont en possession d’aucun titre de séjour et dont la demande de régularisation a été rejetée en 2014 et/ou en 2017. Il en va de pair pour ceux qui ne possèdent aucun titre de séjour et qui n’ont pas déposé de demandes de régularisation, ceux qui sont arrivés au Maroc après la deuxième opération exceptionnelle de régularisation des étrangers de 2017 ainsi que ceux installés dans des zones non urbaines ou en autarcie.
«De ce fait, la majorité des migrants ne sont pas en mesure de s’inscrire sur la plateforme www.liqahcorona.ma en l’absence d’un titre de séjour valide comme l’exige le formulaire en ligne et se verraient de facto exclus de cette opération de vaccination», souligne le communiqué.
Dans ce sens, les associations appellent les autorités marocaines à mettre en place des mesures adaptées qui prennent en considération la spécificité de cette population et de faire preuve de plus de flexibilité que lors des deux opérations de régularisation de 2014 et de 2017 afin de faire bénéficier tous les migrants de cette opération. Le communiqué souligne également la nécessité d’impliquer les acteurs et organisations de la société civile dans les efforts de de sensibilisation et de vulgarisation relatifs à cette opération de vaccination et plus particulièrement en ce qui concerne l’identification et l’inscription des migrants relevant de ces catégories. De même, il est important de diffuser des messages clairs pour rassurer et mettre en confiance les migrants réticents ou méfiants, plus particulièrement les personnes en situation administrative irrégulière.
Pour le conclure, les auteurs du communiqué ont remercié «les autorités marocaines pour tous les efforts déployés, à ce jour, en faveur de la population migrante au Maroc et demeurent confiants que les présentes doléances seront entièrement prises en considération».
Cet appel a été adressé par l’association Papiers pour tous, l’Organisation Démocratique du Travail-Immigrés (ODT-I), le Conseil des Migrants Subsahariens au Maroc (CMSM) et L’Association Beni Znassen pour la Culture, le Développement et la Solidarité (ABCDS).
