Les milliers de ressortissants marocains et canadiens, bloqués au Maroc depuis le 28 août, sont au rendez-vous avec un nouvel épisode de décisions prises par le gouvernement canadien, jugées déraisonnables.
Après avoir suspendu pour 30 jours les vols en provenance du Maroc, le Canada prolonge cette suspension d’un mois supplémentaire, soit jusqu’au 29 octobre. Durant cette période, « les passagers qui se rendent au Canada depuis le Maroc par un itinéraire indirect devront obtenir le résultat négatif d’un test moléculaire pour la COVID-19 dans un pays tiers, et ce avant de poursuivre leur voyage vers le Canada », précise la note du gouvernement fédéral.
La note, publiée vendredi soir, indique que les voyageurs qui veulent atterrir au Canada et qui ont déjà reçu un résultat positif à la COVID-19 devront fournir la preuve d’un résultat positif à un test de dépistage moléculaire de la COVID-19. Celui-ci devra avoir été réalisé de 14 à 18 jours avant leur départ, plutôt qu’un résultat négatif à un test de dépistage moléculaire de la COVID-19.
Une décision fortement protestée
Justifiée par la situation épidémiologique ‘’risquée’’ au Maroc, cette décision semble, pour les personnes concernées, aussi absurde qu’arbitraire, et ce tenant compte de la considérable amélioration de la crise épidémiologique au Royaume, notamment avec la régression des nombres de cas positifs et de décès liés au Covid-19.
Après s’être directement adressé à l’ambassadeure du Canada au Maroc, le journaliste et écrivain canadien d’origine marocaine, Mohamed Lotfi, fait monter d’un cran le ton de son discours fustigeant la dernière décision du gouvernement Trudeau. « Avec le prolongement de la suspension des vols, on a l’impression d’être sous la commande d’une machine qui n’obéit à aucun contrôle humain, aucun bon sens. Il n’existe aucun fondement scientifique derrière cette décision. Aucun! », lit-on sur le compte Facebook de Lotfi. Pour lui, et afin de lutter contre les faux tests, l’ambassade canadienne à Rabat aurait pu désigner quelques laboratoires marocains de confiance pour s'assurer de la fiabilité des tests PCR. « Cette option de bon sens n’a jamais été considérée, alors que la même ambassade l’applique depuis toujours avec des médecins marocains pour l’obtention des visas d’immigration ».
A la fin de sa publication, Mohamed Lotfi met l’accent sur le sentiment de non appartenance qui s’insinue petit à petit dans le cœur de ces citoyens canadiens, « j’en connais quelques uns qui n’ont même plus envie de retourner au Canada, tellement ils se sentent insultés et abandonnés ».
Après avoir suspendu pour 30 jours les vols en provenance du Maroc, le Canada prolonge cette suspension d’un mois supplémentaire, soit jusqu’au 29 octobre. Durant cette période, « les passagers qui se rendent au Canada depuis le Maroc par un itinéraire indirect devront obtenir le résultat négatif d’un test moléculaire pour la COVID-19 dans un pays tiers, et ce avant de poursuivre leur voyage vers le Canada », précise la note du gouvernement fédéral.
La note, publiée vendredi soir, indique que les voyageurs qui veulent atterrir au Canada et qui ont déjà reçu un résultat positif à la COVID-19 devront fournir la preuve d’un résultat positif à un test de dépistage moléculaire de la COVID-19. Celui-ci devra avoir été réalisé de 14 à 18 jours avant leur départ, plutôt qu’un résultat négatif à un test de dépistage moléculaire de la COVID-19.
Une décision fortement protestée
Justifiée par la situation épidémiologique ‘’risquée’’ au Maroc, cette décision semble, pour les personnes concernées, aussi absurde qu’arbitraire, et ce tenant compte de la considérable amélioration de la crise épidémiologique au Royaume, notamment avec la régression des nombres de cas positifs et de décès liés au Covid-19.
Après s’être directement adressé à l’ambassadeure du Canada au Maroc, le journaliste et écrivain canadien d’origine marocaine, Mohamed Lotfi, fait monter d’un cran le ton de son discours fustigeant la dernière décision du gouvernement Trudeau. « Avec le prolongement de la suspension des vols, on a l’impression d’être sous la commande d’une machine qui n’obéit à aucun contrôle humain, aucun bon sens. Il n’existe aucun fondement scientifique derrière cette décision. Aucun! », lit-on sur le compte Facebook de Lotfi. Pour lui, et afin de lutter contre les faux tests, l’ambassade canadienne à Rabat aurait pu désigner quelques laboratoires marocains de confiance pour s'assurer de la fiabilité des tests PCR. « Cette option de bon sens n’a jamais été considérée, alors que la même ambassade l’applique depuis toujours avec des médecins marocains pour l’obtention des visas d’immigration ».
A la fin de sa publication, Mohamed Lotfi met l’accent sur le sentiment de non appartenance qui s’insinue petit à petit dans le cœur de ces citoyens canadiens, « j’en connais quelques uns qui n’ont même plus envie de retourner au Canada, tellement ils se sentent insultés et abandonnés ».