Depuis l’apparition du premier cas Covid-19 au Maroc, la capitale économique enregistre les plus grands nombres de contaminations et de décès à l’échelle nationale et la situation n’a pas changé avec la nouvelle vague de contamination au nouveau variant Omicron.
Afin de renforcer son arsenal sanitaire, le Conseil de la Préfecture de Casablanca a approuvé, lors de sa dernière session ordinaire du mois de janvier, le programme d’urgence de la Préfecture de Casablanca et l’accord relatif au financement des services de réhabilitation des structures d’accueil des patients atteints du Covid-19.
Une enveloppe financière de 375 millions de dirhams a été allouée à ce programme d’urgence, indique un communiqué. En effet, le Conseil de la Préfecture de Casablanca précise que « trois communes contribueront à part égales » à ce programme.
Ainsi, ce programme d’urgence comprendra la réhabilitation des structures recevant les patients infectés par le Covid-19 à l’Hôpital Ibn Rochd, le Centre Hospitalier Ain Sebaa, la morgue de la Faculté de médecine de Casablanca, en plus des hôtels qui accueillent les patients atteints du Covid-19. Face à l’exposition des cas lors des dernières semaines, la situation des hôpitaux pourrait être plus difficile les semaines à venir, le remarquable afflux de nouveaux cas de contamination a entraîné une quasi-saturation des centres hospitaliers.
Centres hospitaliers quasi-saturés
« A ce rythme, dans deux semaines, nos hôpitaux seraient déjà à des niveaux de saturation équivalents à ce que nous avions vécu lors de la dernière vague suite à la prolifération du variant Delta en mois d’août », nous avait précisé Chafik Elkettani, spécialiste en anesthésie et réanimation au sein du Centre Hospitalier Universitaire (CHU) Ibn Rochd de Casablanca.
Le professeur a ajouté qu’« un premier service est déjà plein, dans l’attente d’une ouverture d’un second, qui risque d’être aussi saturé que le premier dans les jours à venir ». En effet, les cas graves et critiques s’entassent de plus en plus à Casablanca.
Ceci est dû, selon le spécialiste, au peu d’engouement manifesté par la population pour la campagne nationale de vaccination. « On a de tous les profils . Il y a des jeunes non vaccinés, comme il y a beaucoup de gens vaccinés avec deux doses qui n’ont toutefois pas fait le dernier rappel. Il y a d’autres qui ont des maladies associées soit cardiaques soit neurologiques », a-t-il regretté.
Afin de renforcer son arsenal sanitaire, le Conseil de la Préfecture de Casablanca a approuvé, lors de sa dernière session ordinaire du mois de janvier, le programme d’urgence de la Préfecture de Casablanca et l’accord relatif au financement des services de réhabilitation des structures d’accueil des patients atteints du Covid-19.
Une enveloppe financière de 375 millions de dirhams a été allouée à ce programme d’urgence, indique un communiqué. En effet, le Conseil de la Préfecture de Casablanca précise que « trois communes contribueront à part égales » à ce programme.
Ainsi, ce programme d’urgence comprendra la réhabilitation des structures recevant les patients infectés par le Covid-19 à l’Hôpital Ibn Rochd, le Centre Hospitalier Ain Sebaa, la morgue de la Faculté de médecine de Casablanca, en plus des hôtels qui accueillent les patients atteints du Covid-19. Face à l’exposition des cas lors des dernières semaines, la situation des hôpitaux pourrait être plus difficile les semaines à venir, le remarquable afflux de nouveaux cas de contamination a entraîné une quasi-saturation des centres hospitaliers.
Centres hospitaliers quasi-saturés
« A ce rythme, dans deux semaines, nos hôpitaux seraient déjà à des niveaux de saturation équivalents à ce que nous avions vécu lors de la dernière vague suite à la prolifération du variant Delta en mois d’août », nous avait précisé Chafik Elkettani, spécialiste en anesthésie et réanimation au sein du Centre Hospitalier Universitaire (CHU) Ibn Rochd de Casablanca.
Le professeur a ajouté qu’« un premier service est déjà plein, dans l’attente d’une ouverture d’un second, qui risque d’être aussi saturé que le premier dans les jours à venir ». En effet, les cas graves et critiques s’entassent de plus en plus à Casablanca.
Ceci est dû, selon le spécialiste, au peu d’engouement manifesté par la population pour la campagne nationale de vaccination. « On a de tous les profils . Il y a des jeunes non vaccinés, comme il y a beaucoup de gens vaccinés avec deux doses qui n’ont toutefois pas fait le dernier rappel. Il y a d’autres qui ont des maladies associées soit cardiaques soit neurologiques », a-t-il regretté.
Achraf EL OUAD
Casablanca, en tête de classement
Dans son bulletin quotidien sur la situation épidémiologique, le ministère de la Santé a relevé que le nouveau bilan d’infections porte à 1.048.653 le nombre total des contaminations depuis le premier cas signalé au Maroc en mars 2020, avec l’enregistrement de 5428 nouveaux cas.
Quant au nombre des personnes rétablies, il est passé à 977.695, soit un taux de guérison de 93,2%. Nulle région n’a pu détrôner Casablanca-Settat. Celle-ci a eu, encore une fois, la part du lion avec 1810 nouveaux cas sur 5428, soit plus de 30%.
S’agissant des décès dus au Covid, la région Casablanca-Settat a enregistré 7 cas de décès sur 13 à l’échelle nationale, soit 53%. Pour l’agglomération de Casablanca, 1357 nouveaux cas de contamination et 2 nouveaux décès ont été enregistrés lors des dernières 24H.