Ville tentaculaire, Casablanca fait face à des défis de taille. Qu’il s’agisse des problèmes de la circulation et du transport, de la propreté, de l’offre sanitaire ou encore de l’absence d’une équité territoriale, la métropole aura fort à faire pour surmonter ces difficultés qui empoisonnent la vie des Casablancais.
Ces défis ont plané sur les débats de la session extraordinaire du Conseil communal de Casablanca consacrée à l’étude et l’approbation du budget de la commune au titre de l’année 2022. S’élevant à 7,3 milliards de dirhams, ce budget qui a été adopté à l’unanimité par les conseillers de la ville s’inscrit dans la droite ligne des Hautes Orientations Royales.
L’enjeu est de relever les défis posés de manière à asseoir une gouvernance territoriale efficace, rationaliser la gestion financière de la commune et mobiliser les ressources nécessaires, tout en prenant en considération les attentes des citoyens à tous les niveaux, notamment du débat qui revient à nouveau dans les rangs des acteurs de la société civile sur la nécessité de prendre en compte une équité territoriale dans la répartition des parts budgétaires.
Répartition « inéquitable » des parts budgétaires
En effet, plusieurs acteurs associatifs de Casablanca ont confirmé que certains quartiers de la ville vivent dans l’ombre et subissent une exclusion de divers projets, ainsi que du budget qui leur est alloué par le Conseil communal, et ce au profit d’autres arrondissements « privilégiés ».
Dans ce contexte, contacté par nos soins, El Mehdi Limina, membre du Conseil d’administration de l’Association Tahadi pour l’Egalité et la Citoyenneté (ATEC) et responsable des projets, dénonce la discrimination dont souffrent certains arrondissements de Casablanca et qui se manifeste clairement, entre autres, dans les grandes différences au niveau des infrastructures, des budgets alloués et des grands projets réalisés dans certains quartiers au détriment des autres.
« Nous appelons à l’instauration d’une équité territoriale entre les 16 arrondissements de Casablanca, partant des entrées de la ville jusqu’aux budgets consacrés à chaque arrondissement » a-t-il précisé. Et d’ajouter que «le Conseil précédent a exercé une sélectivité discriminatoire entre les arrondissements et une exclusion de certains d’entre eux, ce que le Conseil actuel devrait éviter, que ce soit par le budget qui sera alloué aux communes ou par les projets qui y seront programmés ».
Outre l’équité territoriale, d’autres défis se profilent …
Selon des sources au sein du Conseil, ce budget pourrait être confronté à plusieurs contraintes, notamment celles relatives aux dépenses qui s’élèvent à 280 millions de dirhams au titre de 2022, contre plus de 278 millions en 2021. Les membres du Conseil ont par ailleurs noté l’absence des directeurs des sociétés de développement local lors de plusieurs sessions, insistant sur la nécessité de leur présence en leur qualité de responsables de la mise en oeuvre sur le terrain de la politique du Conseil.
Ces défis ont plané sur les débats de la session extraordinaire du Conseil communal de Casablanca consacrée à l’étude et l’approbation du budget de la commune au titre de l’année 2022. S’élevant à 7,3 milliards de dirhams, ce budget qui a été adopté à l’unanimité par les conseillers de la ville s’inscrit dans la droite ligne des Hautes Orientations Royales.
L’enjeu est de relever les défis posés de manière à asseoir une gouvernance territoriale efficace, rationaliser la gestion financière de la commune et mobiliser les ressources nécessaires, tout en prenant en considération les attentes des citoyens à tous les niveaux, notamment du débat qui revient à nouveau dans les rangs des acteurs de la société civile sur la nécessité de prendre en compte une équité territoriale dans la répartition des parts budgétaires.
Répartition « inéquitable » des parts budgétaires
En effet, plusieurs acteurs associatifs de Casablanca ont confirmé que certains quartiers de la ville vivent dans l’ombre et subissent une exclusion de divers projets, ainsi que du budget qui leur est alloué par le Conseil communal, et ce au profit d’autres arrondissements « privilégiés ».
Dans ce contexte, contacté par nos soins, El Mehdi Limina, membre du Conseil d’administration de l’Association Tahadi pour l’Egalité et la Citoyenneté (ATEC) et responsable des projets, dénonce la discrimination dont souffrent certains arrondissements de Casablanca et qui se manifeste clairement, entre autres, dans les grandes différences au niveau des infrastructures, des budgets alloués et des grands projets réalisés dans certains quartiers au détriment des autres.
« Nous appelons à l’instauration d’une équité territoriale entre les 16 arrondissements de Casablanca, partant des entrées de la ville jusqu’aux budgets consacrés à chaque arrondissement » a-t-il précisé. Et d’ajouter que «le Conseil précédent a exercé une sélectivité discriminatoire entre les arrondissements et une exclusion de certains d’entre eux, ce que le Conseil actuel devrait éviter, que ce soit par le budget qui sera alloué aux communes ou par les projets qui y seront programmés ».
Outre l’équité territoriale, d’autres défis se profilent …
Selon des sources au sein du Conseil, ce budget pourrait être confronté à plusieurs contraintes, notamment celles relatives aux dépenses qui s’élèvent à 280 millions de dirhams au titre de 2022, contre plus de 278 millions en 2021. Les membres du Conseil ont par ailleurs noté l’absence des directeurs des sociétés de développement local lors de plusieurs sessions, insistant sur la nécessité de leur présence en leur qualité de responsables de la mise en oeuvre sur le terrain de la politique du Conseil.
Chaimae BARKI
Adoption du projet du budget 2022 : 93 voix pour et une seule contre
Réuni en session extraordinaire vendredi, 93 membres du Conseil communal de Casablanca ont voté pour le projet et un seul contre, a indiqué un communiqué de la commune, notant que 85 membres du Conseil ont approuvé aussi la cession à titre gracieux du lot de terrain communal abritant l’Immeuble Chouhada dans l’arrondissement de Hay Mohammadi au profit de ses résidents composés de veuves des martyrs des Forces Armées Royales.
Notons par ailleurs, que la présidente du Conseil communal, Nabila Rmili, a présenté lors de cette session, un exposé sur les potentiels dont regorge la capitale économique et sur la base desquels le projet du budget au titre de l’exercice 2022 a été élaboré tout en prenant en compte les axes principaux de développement.