« Le Clan des divorcées » est un titre qui annonce, d’emblée, la couleur d’une comédie pétillante où les situations cocasses et les dialogues percutants promettent de faire rire à tue-tête tout en explorant les travers des relations modernes.
Cette comédie hilarante raconte, grosso modo, l’histoire de trois femmes fraîchement divorcées qui, plutôt que de sombrer dans le chagrin, décident de cohabiter pour affronter à six mains les tribulations de la vie post-mariage. Stéphanie, une quadragénaire en quête de renouveau, débarque à Paname, mais découvre rapidement que le vrai amour, c’est une colocation abordable. Elle recrute alors Mary Bybowl, une Britannique aussi anxieuse qu’un hamster dans une cage de chats, et Brigitte, une campagnarde parle très fort pour être sûre d’être bien entendue dans les quartiers cossus de Paris. Un trio explosif pour des situations encore plus déjantées !
À travers ces personnages délurés et délirants, la pièce s’amuse à poser des questions sérieuses sur la liberté et l’égalité, tout en suivant les hauts et les bas de ce trio improbable qui apprend à se réinventer après le divorce. Avec humour et légèreté, elle dynamite les clichés poussiéreux sur les femmes divorcées et fait voler en éclats les barrières sociales, prouvant qu’un nouveau départ peut aussi rimer avec fous rires, entraide… et petits coups bas.
Le ressort caustique de la pièce repose sur les personnalités distinctes des trois protagonistes, qui se retrouvent confrontées à des situations cocasses liées à leur cohabitation. Et comme si cela ne suffisait pas, des personnages masculins hauts en couleur, comme Martin, Noël et Philippe, viennent mettre leur grain de sel dans des situations déjà bien croustillantes, multipliant quiproquos, gaffes et éclats de rire.
Avec des répliques qui fusent et des situations qui ne manquent pas de piquant, la pièce livre un message puissant : les femmes ont non seulement la capacité de se réinventer, mais elles peuvent aussi se relever, même quand la vie les met face à des montagnes émotionnelles et sociales. Et tout ça, avec une bonne dose de rires et d'auto-dérision, bien sûr !
Pour sa part, Alil Vardar, metteur en scène et l’un des acteurs principaux de la pièce précise que le texte de la pièce qu’il a écrit il y a 20 ans, aborde le thème du divorce, une réalité devenue courante en France et dans de nombreux pays à travers le monde.
Il a, en outre, précisé que son but, en tant qu’artiste, est de braquer les projectiles sur divers sujets sociétaux et de transmettre des messages positifs, ajoutant que bien que le divorce soit une expérience douloureuse et un sujet délicat, il s’efforce de traiter cette thématique sensible dans un registre comique.
Alil Vardar a souligné que le message de cette pièce est que "les moments durs passent et repassent, et lorsqu’une difficulté se dissipe, c’est pour ouvrir la voie à une autre", relevant que cette œuvre qui est jouée depuis 20 ans, doit son succès à ses moments profondément humains, son énergie positive et son message porteur d’espoir pour un avenir meilleur.
Alil Vardar, metteur en scène et pas seulement
Metteur en scène de la pièce «Le plus beau jour de ma vie», Alil Vardar fait partie des acteurs et dramaturges belges, originaires de Bruxelles. Né le 7 février 1970, il est surtout connu pour avoir écrit et interprété la pièce à succès « Le Clan des divorcées » et créé une série télévisée dérivée, diffusée sur Comédie. Issu de parents albanais immigrés à Bruxelles, Alil Vardar est le plus jeune d'une fratrie de cinq enfants.
Dès son enfance, il est fasciné par l'humour. Après avoir exercé de multiples métiers, notamment chauffeur-livreur et agent immobilier, il décide d'en faire son métier. En 1995, il rachète un café-théâtre à Bruxelles, le Comiqu'Art.
En même temps, il crée, produit et anime avec ses frères Hazis et Hamdi, une émission de radio intitulée La Bande de Contact, pour Radio Contact Belgique. Le Comiqu'Art devenant trop petit, Alil et ses frères décident de dupliquer le même projet à Liège, puis à Charleroi.