L'absence de ce rituel festif intervient essentiellement en application de la décision prise par la commune de Casablanca, le 3 août courant, interdisant les jets d'eau sur la voie publique dans le cadre d'une batterie de mesures pour rationnaliser la consommation des ressources en eau.
La décision des autorités élues de la capitale économique intervient dans un contexte particulier marqué par la rareté des précipitations dans le pays, ce qui a engendré une baisse du stock des barrages et de la nappe phréatique approvisionnant la ville de Casablanca.
L'absence de ce rituel dans les ruelles et grands quartiers de la ville était très perceptible la matinée de lundi à l'exception de certains quartiers populaires qui ont connu des manifestations très limitées de cette tradition par des jeunes qui se jetaient de l'eau avec des bouteilles, loin du gaspillage marquant habituellement cette occasion annuelle.
Nombre d'habitants de Casablanca ont exprimé, dans des déclarations à la MAP, leur satisfaction de voir l'occasion d'Achoura passer sans les scènes de jet d'eau qui n'ont cessé d'être exagérées lors des dernières années et l'engagement de la population à respecter la décision des autorités pour préserver les ressources en eau.
A cet égard, Mohamed A, enseignant dans le secteur public, a déclaré que la décision des autorités de la ville était sage et prenait en compte l'intérêt général eu égard aux défis auxquels fait face le pays en général et la ville en particulier notamment pour ce qui est de la rareté des ressources en eau.
Il a indiqué qu'en dépit du volet festif de "Zamzam" chez les enfants et les jeunes et la joie que procure ce rituel notamment en ces temps chauds d'été, cette manifestation est devenue au cours des dernières années une source de gaspillage de l'eau potable et de mécontentement pour les passants notamment ceux qui se dirigent vers leurs lieux de travail.
Tandis qu'une grande frange de la population a salué la décision de la commune de Casablanca portant interdiction de jet d'eau sur la voie publique, d'autres en particulier les jeunes ont vu en cette décision une privation d'un rituel ancré qui leur procurait de la joie.
En plus du jet d'eau, la commune de Casablanca a interdit tous les agissements conduisant au gaspillage de l’eau, notamment l’arrosage, en journée, des espaces verts publics et privés, le lavage des véhicules et des engins avec de l’eau potable ou par le jet d’eau haute pression, ainsi que le nettoyage, dans le respect des boyaux d’eau, des avenues, rues, espaces publics, zones résidentielles et divers commerces.
Elle a également interdit l’utilisation des lances anti-incendie pour l’alimentation en eau, les projections d’eau dans la voie publique et le gaspillage des eaux usées lors de l’utilisation des points d’eau destinés au public.
La Commune a averti que tout acte contraire à l'économie dans l’utilisation de l’eau, sera sanctionné en application des dispositions et procédures légales en vigueur en la matière.
L'enjeu majeur demeure la prise de conscience de la population casablancaise et son engagement à respecter les mesures des autorités élues pour lutter contre les dangers du stress hydrique sur la capitale économique du pays et éviter le pire scénario, en l'occurrence les coupures d'eau potable.
La décision des autorités élues de la capitale économique intervient dans un contexte particulier marqué par la rareté des précipitations dans le pays, ce qui a engendré une baisse du stock des barrages et de la nappe phréatique approvisionnant la ville de Casablanca.
L'absence de ce rituel dans les ruelles et grands quartiers de la ville était très perceptible la matinée de lundi à l'exception de certains quartiers populaires qui ont connu des manifestations très limitées de cette tradition par des jeunes qui se jetaient de l'eau avec des bouteilles, loin du gaspillage marquant habituellement cette occasion annuelle.
Nombre d'habitants de Casablanca ont exprimé, dans des déclarations à la MAP, leur satisfaction de voir l'occasion d'Achoura passer sans les scènes de jet d'eau qui n'ont cessé d'être exagérées lors des dernières années et l'engagement de la population à respecter la décision des autorités pour préserver les ressources en eau.
A cet égard, Mohamed A, enseignant dans le secteur public, a déclaré que la décision des autorités de la ville était sage et prenait en compte l'intérêt général eu égard aux défis auxquels fait face le pays en général et la ville en particulier notamment pour ce qui est de la rareté des ressources en eau.
Il a indiqué qu'en dépit du volet festif de "Zamzam" chez les enfants et les jeunes et la joie que procure ce rituel notamment en ces temps chauds d'été, cette manifestation est devenue au cours des dernières années une source de gaspillage de l'eau potable et de mécontentement pour les passants notamment ceux qui se dirigent vers leurs lieux de travail.
Tandis qu'une grande frange de la population a salué la décision de la commune de Casablanca portant interdiction de jet d'eau sur la voie publique, d'autres en particulier les jeunes ont vu en cette décision une privation d'un rituel ancré qui leur procurait de la joie.
En plus du jet d'eau, la commune de Casablanca a interdit tous les agissements conduisant au gaspillage de l’eau, notamment l’arrosage, en journée, des espaces verts publics et privés, le lavage des véhicules et des engins avec de l’eau potable ou par le jet d’eau haute pression, ainsi que le nettoyage, dans le respect des boyaux d’eau, des avenues, rues, espaces publics, zones résidentielles et divers commerces.
Elle a également interdit l’utilisation des lances anti-incendie pour l’alimentation en eau, les projections d’eau dans la voie publique et le gaspillage des eaux usées lors de l’utilisation des points d’eau destinés au public.
La Commune a averti que tout acte contraire à l'économie dans l’utilisation de l’eau, sera sanctionné en application des dispositions et procédures légales en vigueur en la matière.
L'enjeu majeur demeure la prise de conscience de la population casablancaise et son engagement à respecter les mesures des autorités élues pour lutter contre les dangers du stress hydrique sur la capitale économique du pays et éviter le pire scénario, en l'occurrence les coupures d'eau potable.