Crédit: Miguel Schincariol / AFP
Les habitants des douars d’Ain Sebaa à Casablanca ont de nouveau protesté. Ces derniers ont dénoncé le refus de la société « LYDEC » de leur fournir l’eau et l’électricité. En effet, les habitants du rond-point « Hsibo », relogés récemment dans la zone de « Sidi Hajjaj », fustigent ledit refus de la société « LYDEC », qui soutiennent une version des faits selon laquelle « la société leur a imposé des frais trop élevés en vue de trouver une solution ».
Des allégations que la LYDEC dément
Selon une source proche du dossier, le litige porterait sur des impayés : « Il est connu que les impayés et les retards de paiement constituent un véritable fléau pour nous, sociétés de distribution d’eau potable et d’électricité. Ces habitants qui jadis étaient logés dans des bidons villes à Ain Sebaa devraient payer leur redevance, une fois relogés dans la zone de Sidi Hajaj ».
Impayé ou hausse des prix injustifiée ?
Une question sans réponse ou du moins pour ce dossier, qui relève d’un problème qui ne date pas d’hier. En effet, au mois de novembre 2015, 33.000 factures d’eau et d’électricité ont été révisées par la société des eaux et de l’électricité du Nord Amendis, sur un total de 500.000Dh et 8.900 factures révisées, et ce, suite aux protestations des tangérois contre les factures abusives d’eau et d’électricité délivrées par ladite société.
Suite à ces réclamations récurrentes, Amendis a pris certaines mesures afin de résoudre le problème, à savoir la systématisation de la lecture des compteurs, la mise en place d’une commission d’arbitrage des litiges dans les 14 agences de Tanger, et une baisse des tarifs allant de 13 à 73%.
Le Directeur Général de ladite société, Chouhaid Nasr, avait déclaré que « la révision des 33.000 factures a entraîné des baisses des montants facturés et que les problèmes surgis sur certaines factures sont notamment dus à un taux de lecture effective trop bas : 79,5% contre 95% en temps normal ». Pour le prépayé, le Directeur Général a révélé qu’« il sera réservé aux tranches sociales, une consommation de 150 kwh au maximum par mois ». Il a ajouté concernant le rapport de la Cour des comptes qui critique la facturation de la location et de l’entretien des compteurs que « C’est dans le contrat ; si ces dirhams n’étaient pas là, ils seraient facturés ailleurs…cela a le mérite de la clarté ».
Interrogé sur la légitimité des protestations de la population, Chouhaid Nasr a indiqué qu’il « ne souhaite pas entrer dans des considérations politiques, et qu’il existe des sujets que la direction d’Amendis n’aborde pas avec un enthousiasme fou ».
Des allégations que la LYDEC dément
Selon une source proche du dossier, le litige porterait sur des impayés : « Il est connu que les impayés et les retards de paiement constituent un véritable fléau pour nous, sociétés de distribution d’eau potable et d’électricité. Ces habitants qui jadis étaient logés dans des bidons villes à Ain Sebaa devraient payer leur redevance, une fois relogés dans la zone de Sidi Hajaj ».
Impayé ou hausse des prix injustifiée ?
Une question sans réponse ou du moins pour ce dossier, qui relève d’un problème qui ne date pas d’hier. En effet, au mois de novembre 2015, 33.000 factures d’eau et d’électricité ont été révisées par la société des eaux et de l’électricité du Nord Amendis, sur un total de 500.000Dh et 8.900 factures révisées, et ce, suite aux protestations des tangérois contre les factures abusives d’eau et d’électricité délivrées par ladite société.
Suite à ces réclamations récurrentes, Amendis a pris certaines mesures afin de résoudre le problème, à savoir la systématisation de la lecture des compteurs, la mise en place d’une commission d’arbitrage des litiges dans les 14 agences de Tanger, et une baisse des tarifs allant de 13 à 73%.
Le Directeur Général de ladite société, Chouhaid Nasr, avait déclaré que « la révision des 33.000 factures a entraîné des baisses des montants facturés et que les problèmes surgis sur certaines factures sont notamment dus à un taux de lecture effective trop bas : 79,5% contre 95% en temps normal ». Pour le prépayé, le Directeur Général a révélé qu’« il sera réservé aux tranches sociales, une consommation de 150 kwh au maximum par mois ». Il a ajouté concernant le rapport de la Cour des comptes qui critique la facturation de la location et de l’entretien des compteurs que « C’est dans le contrat ; si ces dirhams n’étaient pas là, ils seraient facturés ailleurs…cela a le mérite de la clarté ».
Interrogé sur la légitimité des protestations de la population, Chouhaid Nasr a indiqué qu’il « ne souhaite pas entrer dans des considérations politiques, et qu’il existe des sujets que la direction d’Amendis n’aborde pas avec un enthousiasme fou ».
Chaimae BARKI
99% d’électrification et 95% d’approvisionnement en eau
Le Programme d’Approvisionnement Groupé en Eau potable des populations Rurales (PAGER), lancé en 1995, a permis d’améliorer significativement l’approvisionnement en eau potable dans le milieu rural.
Les résultats sont très satisfaisants, le taux d’accès à l’eau potable dans les communes rurales du Royaume est de 95%. Au même titre que l’accès à l’eau potable, un Programme d’Electrification Rurale Global (PERG) a été lancé visant l’électrification de 1000 villages/an, soit 100.000 foyers par an, sur une période de 15 ans, pour un budget annuel de 1 milliard de dirhams.
Les résultats obtenus par le PERG sont exceptionnels. A fin 2014, le programme a permis l’électrification de 38.489 villages via le réseau électrique permettant l’accès à 2.067.109 foyers et l’équipement en kits photovoltaïques de 51.559 foyers dans 3663 villages, enregistrant un taux frôlant les 99% desdits foyers.
Les résultats sont très satisfaisants, le taux d’accès à l’eau potable dans les communes rurales du Royaume est de 95%. Au même titre que l’accès à l’eau potable, un Programme d’Electrification Rurale Global (PERG) a été lancé visant l’électrification de 1000 villages/an, soit 100.000 foyers par an, sur une période de 15 ans, pour un budget annuel de 1 milliard de dirhams.
Les résultats obtenus par le PERG sont exceptionnels. A fin 2014, le programme a permis l’électrification de 38.489 villages via le réseau électrique permettant l’accès à 2.067.109 foyers et l’équipement en kits photovoltaïques de 51.559 foyers dans 3663 villages, enregistrant un taux frôlant les 99% desdits foyers.