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Le secrétaire général de la Fédération nationale des professionnels du transport (FNPT), Mustapha El Kihel, a récemment affirmé, au dictaphone de L'Opinion, que les syndicalistes ont adressé, encore une fois et de plus belle, une lettre à la Wilaya de Casablanca pour lui faire part de façon formelle de leurs revendications.
Contacté par nos soins, il explique que «le métier de chauffeur de taxi n’est plus lucratif, compte tenu de la flambée sans précédent du prix des carburants», avant d’ajouter que «les professionnels constatent que leurs marges bénéficiaires se dégradent de plus en plus chaque année». Notre interlocuteur a, en outre, indiqué que cette mesure a été prise après plusieurs sit-in de mobilisation pour faire porter leur voix.
Au vu de la situation, la possibilité d’une majoration des tarifs serait donc à l’ordre du jour chez les opérateurs de taxis, petits comme grands, mais difficile de dire, à ce stade des discussions, si cela se fera ou non.
Ce que notre quotidien est en mesure d’affirmer pour le moment, après avoir suivi de très près cette vive controverse, c’est que la tutelle et les autorités de contrôle ont fait ce qu’il fallait, il y a environ un an, en revalorisant pour la énième fois les bénéfices des professionnels de ce secteur très important, à travers une subvention digne de ce nom. Affaire à suivre.