Pour initier les jeunes à se lancer dans le hip-hop, le cinéaste, acteur culturel et fondateur de «Ali n’Productions», Nabil Ayouch, a eu l’idée de lancer, lundi 21 décembre, un nouveau label baptisé «New District». Ce dernier présente de nouvelles opportunités aux jeunes marocains et permet d’attirer leur attention sur ce mouvement culturel, moins répandu au Maroc que d’autres styles musicaux tels que le Rap. Dans le détail, il a été initié sous la direction d’Amine Benjelloun, les compositeurs Mike et Fabien Kourtzer, Cercle Rouge chapeauté par Fanny Lamothe et le Rappeur marocain Bawss qui en assure la direction artistique.
Vers la valorisation du hip-hop
Ce label indépendant a pour vocation «d’apporter aux artistes une reconnaissance à leur juste valeur, de porter une attention particulière aux artistes femmes, ainsi qu’à détecter divers jeunes talents à travers le Royaume, que ce soit des rappeuses, rappeurs, danseuses, danseurs, beatmakers, ou graffeurs, etc.», peut-on lire dans un communiqué de la société «Ali n’ Productions».
«New District» propose également un accompagnement des artistes à travers des services dont la production de titres, l’accompagnement en studio, la gestion de carrière. En outre, le label vise la distribution des titres sur les plateformes de diffusion, l’édition à travers la gestion des droits d’auteur, l’encadrement des jeunes via des formations ou du coaching, ainsi que la programmation de tournées dans les festivals et showcase. La même source relève qu’il s’agit d’une aventure humaine qui a «pour ambition de porter haut la voix et le talent des jeunes». Nabil Ayouch, quant à lui, perçoit le hip-hop comme étant «une culture, une voix d’expression… Avant d’être un art ».
La rue, véritable source du hip-hop
En effet, selon Bawss, «avoir un label hip-hop au Maroc c’est un rêve. En faire partie, c’est une sacrée chance». Il a noté que cette culture s’est transformée au fil des années en un «carrefour incontournable de jeunes rappeurs assoiffés de mots et dont la rage de vaincre est une inspiration qui incite au rêve, et à l’ambition». Tandis que les frères Kourtnez soulignent que c’est lors des enregistrements en studio de la Bande Originale d’un film de Nabil Ayouch, qu’ils ont retrouvé l’énergie et la force qu’est la culture hip-hop.
« Quand nous sommes arrivés au Maroc et que nous avons rencontré tous ces rappeurs, la force de ce courant nous a sauté aux yeux», ajoutant que «c’est de là qu’est né le nouveau label hip-hop «New District». S’alliant à l’expertise d’Ali n’ Productions et du Cercle Rouge, New District peut compter sur une crédibilité d’aujourd’hui 20 ans dans le domaine de la création de contenu Cinématographique, Musicale, TV ou encore WEB, à travers Jawjab, fait savoir le communiqué.
Une grande créativité en quête de structures
Vers la valorisation du hip-hop
Ce label indépendant a pour vocation «d’apporter aux artistes une reconnaissance à leur juste valeur, de porter une attention particulière aux artistes femmes, ainsi qu’à détecter divers jeunes talents à travers le Royaume, que ce soit des rappeuses, rappeurs, danseuses, danseurs, beatmakers, ou graffeurs, etc.», peut-on lire dans un communiqué de la société «Ali n’ Productions».
«New District» propose également un accompagnement des artistes à travers des services dont la production de titres, l’accompagnement en studio, la gestion de carrière. En outre, le label vise la distribution des titres sur les plateformes de diffusion, l’édition à travers la gestion des droits d’auteur, l’encadrement des jeunes via des formations ou du coaching, ainsi que la programmation de tournées dans les festivals et showcase. La même source relève qu’il s’agit d’une aventure humaine qui a «pour ambition de porter haut la voix et le talent des jeunes». Nabil Ayouch, quant à lui, perçoit le hip-hop comme étant «une culture, une voix d’expression… Avant d’être un art ».
La rue, véritable source du hip-hop
En effet, selon Bawss, «avoir un label hip-hop au Maroc c’est un rêve. En faire partie, c’est une sacrée chance». Il a noté que cette culture s’est transformée au fil des années en un «carrefour incontournable de jeunes rappeurs assoiffés de mots et dont la rage de vaincre est une inspiration qui incite au rêve, et à l’ambition». Tandis que les frères Kourtnez soulignent que c’est lors des enregistrements en studio de la Bande Originale d’un film de Nabil Ayouch, qu’ils ont retrouvé l’énergie et la force qu’est la culture hip-hop.
« Quand nous sommes arrivés au Maroc et que nous avons rencontré tous ces rappeurs, la force de ce courant nous a sauté aux yeux», ajoutant que «c’est de là qu’est né le nouveau label hip-hop «New District». S’alliant à l’expertise d’Ali n’ Productions et du Cercle Rouge, New District peut compter sur une crédibilité d’aujourd’hui 20 ans dans le domaine de la création de contenu Cinématographique, Musicale, TV ou encore WEB, à travers Jawjab, fait savoir le communiqué.
Une grande créativité en quête de structures
La culture hip hop est bien ancrée au Maroc et ce depuis les années 90, des générations de rappeurs, de danseurs, de grapheurs, et de DJs se sont succédées variant les styles et l’impact médiatique. Les adeptes de cette culture au Royaume ont même développé une empreinte bien marocaine qui a eu un franc succès au-delà des frontières.
Cependant, la communauté hip hop marocaine peine à émerger à cause du manque d’encadrement et de structures de production prêtes à promouvoir les carrières d’artistes aux talents connus et reconnus. Des tentatives ont certes eu lieu pour créer des labels de production au sens professionnel mais la plupart d’entre elles ont été vouées à l’échecs. La création de ce nouveau label sera-t-elle une issue viable pour nos grands MCs ?
Siham MDIJI
