Nous sommes à Rabat, dans un café qui a pignon sur rue, situé à l’avenue Fal Ould Oumeir, dans le quartier de l’Agdal. En cette matinée de fin de semaine, aucun match marocain n’est programmé. Cependant, bon nombre de clients affichent ostensiblement des tenues aux couleurs du drapeau national.
Décidément, avant, pendant ou après les matchs… tous les timings sont bons pour faire montre d’une fierté nationale bien fondée et bien légitime. En effet, force est de constater que depuis bientôt un mois, à Casablanca, à Rabat, comme un peu partout au Maroc, la fièvre acheteuse aux couleurs du drapeau du Royaume se fait sentir au niveau des petits, moyens et grands commerces.
Par-ci des vendeurs à la sauvette pris dans un interminable chassé-croisé avec la police, par-là des petits et moyens commerces de prêt-à-porter transformés, au goût du jour, en des aires de football en miniature et partout des scènes respirant à pleins poumons un nationalisme porté par des supporters occasionnels ou invétérés.
Qui l’eût cru ? En ce mois pluvieux, les boufandas, t-shirts, casquettes, masques anti-Covid, porte-clés et coques de smartphones, mais aussi des chaussons et bavettes pour nourrissons se vendent au même titre que les manteaux et parapluies…l’étendard rouge frappé en son centre d’une étoile verte à cinq branches est sur tous les fronts.
Aujourd’hui, dans les capitales économique et administrative du pays, le spectacle a le mérite de refléter un état d’être prégnant, mais derrière cette montée du patriotisme se trouve une raison qui n’est pas des moindres: la sélection nationale est qualifiée pour le second tour de la Coupe du Monde du Qatar, après avoir brillé dans un match qui l’a opposé à son homologue canadienne et ce, après avoir, depuis le début de cette manifestation sportive de haute voltige, fait étalage de potentialités remarquables.
Un marché occasionnel ?
Gérante d’une boutique de prêt-à-porter située au centre-ville de Rabat, Meryem se dit satisfaite des ventes qu’elle a réalisées depuis le début de cette Coupe du Monde. «Je ne sais pas si je dois vous dire oui ou non. Si ces habits et accessoires font partie d’un marché occasionnel ou pas. Ce que je sais, c’est que j’en ai beaucoup vendu pendant ce Mondial et qu’il m’arrive également d’en vendre en dehors des matchs ».
Pour la quinquagénaire, le nationalisme ne se limite pas aux grandes manifestations sportives de l’acabit de la Coupe du Monde. «Normalement, nous vendons beaucoup ces vêtements pendant l’été, car les MRE les achètent par dizaines », continue-t- elle. Somme toute, seulement quelques dizaines d’heures nous séparent du premier match du second tour, soit celui qui mettra l’équipe marocaine aux prises avec le onze espagnol.
Décidément, avant, pendant ou après les matchs… tous les timings sont bons pour faire montre d’une fierté nationale bien fondée et bien légitime. En effet, force est de constater que depuis bientôt un mois, à Casablanca, à Rabat, comme un peu partout au Maroc, la fièvre acheteuse aux couleurs du drapeau du Royaume se fait sentir au niveau des petits, moyens et grands commerces.
Par-ci des vendeurs à la sauvette pris dans un interminable chassé-croisé avec la police, par-là des petits et moyens commerces de prêt-à-porter transformés, au goût du jour, en des aires de football en miniature et partout des scènes respirant à pleins poumons un nationalisme porté par des supporters occasionnels ou invétérés.
Qui l’eût cru ? En ce mois pluvieux, les boufandas, t-shirts, casquettes, masques anti-Covid, porte-clés et coques de smartphones, mais aussi des chaussons et bavettes pour nourrissons se vendent au même titre que les manteaux et parapluies…l’étendard rouge frappé en son centre d’une étoile verte à cinq branches est sur tous les fronts.
Aujourd’hui, dans les capitales économique et administrative du pays, le spectacle a le mérite de refléter un état d’être prégnant, mais derrière cette montée du patriotisme se trouve une raison qui n’est pas des moindres: la sélection nationale est qualifiée pour le second tour de la Coupe du Monde du Qatar, après avoir brillé dans un match qui l’a opposé à son homologue canadienne et ce, après avoir, depuis le début de cette manifestation sportive de haute voltige, fait étalage de potentialités remarquables.
Un marché occasionnel ?
Gérante d’une boutique de prêt-à-porter située au centre-ville de Rabat, Meryem se dit satisfaite des ventes qu’elle a réalisées depuis le début de cette Coupe du Monde. «Je ne sais pas si je dois vous dire oui ou non. Si ces habits et accessoires font partie d’un marché occasionnel ou pas. Ce que je sais, c’est que j’en ai beaucoup vendu pendant ce Mondial et qu’il m’arrive également d’en vendre en dehors des matchs ».
Pour la quinquagénaire, le nationalisme ne se limite pas aux grandes manifestations sportives de l’acabit de la Coupe du Monde. «Normalement, nous vendons beaucoup ces vêtements pendant l’été, car les MRE les achètent par dizaines », continue-t- elle. Somme toute, seulement quelques dizaines d’heures nous séparent du premier match du second tour, soit celui qui mettra l’équipe marocaine aux prises avec le onze espagnol.
Houda BELABD
Une huitième de finale qui cristallise les passions
Dans la presse internationale, sur les réseaux sociaux et les chaînes sportives en continu, des scènes de liesse à la limite de la transe sont transmises ces derniers jours, amplifiant à grande échelle la ferveur du public, initié ou non, plus que jamais convaincu des grandes potentialités de son équipe, et qui croit dur comme fer en ses capacités de passer le prochain cap. Et le passage en huitième de finale, lors de cette Coupe du Monde du Qatar n’est pas un fait anodin pour ne pas être fêté comme il se doit. En savourant ce passage, les Marocains n’en ont pas moins les yeux rivés sur le match qui opposera le Maroc à l’Espagne qui est, à tous points de vue, le sujet de discussion de la semaine. A vos pronostics!