« C’est encourageant. Cela ne peut que me donner plus confiance en moi car je suis accepté par la société ». À entendre ces mots, difficile de ne pas saisir la joie de Mohamed-Amine, usager du réseau Alsa Al Baida. Cet habitant de la métropole, qui ne se déplace qu’en fauteuil roulant, ne cache pas son impatience de bénéficier de la gratuité de l’utilisation des différents transports en commun, étant donné qu’il ne travaille pas.
D’abord l’accessibilité, ensuite la gratuité
« Souvent les personnes en situation de handicap n’ont d’autres choix que d’utiliser les autobus ou le tramway car elles n’ont pas la possibilité d’accéder aux taxis. Cela nous prive de notre liberté», se désole-t-il. Autre grief, « la plupart des bus ont bien des rampes pour les personnes à mobilité réduite. Cependant, il n’y a qu’une petite place à l’intérieur. La situation devient insupportable en période de fortes fréquentations », regrette-t-il.
Pour venir en aide aux personnes à mobilité réduite, la commune table sur la nécessité de la concertation avec nos partenaires dans la gestion de ce secteur. La gestion du secteur du transport en commun, soit par tramway ou par autobus, intervient dans le cadre de contrats avec la société des transports de Casablanca et la société Alsa.
A maintes reprises, la commune de Casablanca n’a pas manqué d’afficher ses ambitions. «La commune est animée de la volonté de négocier et de développer des projets revêtant un aspect social, le but étant d’améliorer la situation des personnes à besoins spécifiques grâce aux efforts de tous les intervenants du secteur, a fait savoir la commune, dans un communiqué publié à l’issue d’une réunion tenue mardi 6 janvier par la commission des affaires sociales, culturelles, sportives et du développement humain relevant du Conseil de la commune tenue pour examiner la possibilité pour les personnes en situation de handicap de bénéficier de la gratuité d’utilisation des différents moyens de transport en commun.
La commission avait notamment recommandé à la commune d’adhérer à l’accord de partenariat multipartite relatif au soutien des personnes en situation de handicap. « Cette gratuité a le mérite de faire venir aux transports en commun, des gens qui n’ont pas l’habitude. J’en connais beaucoup dans mon entourage », nous confie notre interlocuteur.
De son côté, la présidente de l’association Environmental Women Association (EWA), Farida Jaïdi, estime que « rendre gratuit le transport des personnes en situation de handicap est une décision importante, qui ne coûtera pas beaucoup de dépenses municipales. Le réseau doit être plus développé et beaucoup plus adapté au handicap », dans l’espoir de voir cette initiative s’étendre à l’ensemble du territoire national.
D’abord l’accessibilité, ensuite la gratuité
« Souvent les personnes en situation de handicap n’ont d’autres choix que d’utiliser les autobus ou le tramway car elles n’ont pas la possibilité d’accéder aux taxis. Cela nous prive de notre liberté», se désole-t-il. Autre grief, « la plupart des bus ont bien des rampes pour les personnes à mobilité réduite. Cependant, il n’y a qu’une petite place à l’intérieur. La situation devient insupportable en période de fortes fréquentations », regrette-t-il.
Pour venir en aide aux personnes à mobilité réduite, la commune table sur la nécessité de la concertation avec nos partenaires dans la gestion de ce secteur. La gestion du secteur du transport en commun, soit par tramway ou par autobus, intervient dans le cadre de contrats avec la société des transports de Casablanca et la société Alsa.
A maintes reprises, la commune de Casablanca n’a pas manqué d’afficher ses ambitions. «La commune est animée de la volonté de négocier et de développer des projets revêtant un aspect social, le but étant d’améliorer la situation des personnes à besoins spécifiques grâce aux efforts de tous les intervenants du secteur, a fait savoir la commune, dans un communiqué publié à l’issue d’une réunion tenue mardi 6 janvier par la commission des affaires sociales, culturelles, sportives et du développement humain relevant du Conseil de la commune tenue pour examiner la possibilité pour les personnes en situation de handicap de bénéficier de la gratuité d’utilisation des différents moyens de transport en commun.
La commission avait notamment recommandé à la commune d’adhérer à l’accord de partenariat multipartite relatif au soutien des personnes en situation de handicap. « Cette gratuité a le mérite de faire venir aux transports en commun, des gens qui n’ont pas l’habitude. J’en connais beaucoup dans mon entourage », nous confie notre interlocuteur.
De son côté, la présidente de l’association Environmental Women Association (EWA), Farida Jaïdi, estime que « rendre gratuit le transport des personnes en situation de handicap est une décision importante, qui ne coûtera pas beaucoup de dépenses municipales. Le réseau doit être plus développé et beaucoup plus adapté au handicap », dans l’espoir de voir cette initiative s’étendre à l’ensemble du territoire national.
Safaa KSAANI
Alsa Al Baida rétablira-t-elle un droit acquis depuis plus de 30 ans ?
De tous les mandataires de transport urbain, Alsa Maroc est le seul à avoir annulé la gratuité des bus en faveur des personnes en situation de handicap. Pour justifier sa décision, le prestataire espagnol avait affirmé que le cas des personnes en situation de handicap n’aurait pas été pris en considération lors de la signature du contrat de gestion avec le Conseil de la ville. C’est la première fois que les personnes en situation de handicap vivent une telle restriction.
