Pour ne rien laisser au hasard lors de cette nouvelle rentrée, le Conservatoire raisonne en termes de communication interactive. D’ailleurs, c’est dans cette optique qu’il a instauré les journées portes ouvertes les 10 et 11 septembre, lesquelles permettent aux intéressés de découvrir les activités et les programmes liés à l’éducation musicale sous ses différents aspects. Parmi les innovations qui marquent cette saison, le Conservatoire fondé en 1917 a décidé de réviser le programme ainsi que la formule des examens, et de créer un manuel pour jauger les prouesses de chaque élève.
Pour sa part, le directeur général coordonnateur des conservatoires de musique de Casablanca, Abdelatif Benohoud, a souligné l’importance de ces innovations qui pourraient donner un nouvel élan au conservatoire et à ses annexes.
Une prise de conscience collective
Toujours selon ses mots, «l’objectif de ces journées portes ouvertes est de permettre aux habitants de Casablanca de mieux connaître le Conservatoire, ses missions et son rôle auprès des enfants et des jeunes», car «il y a des enfants et des jeunes qui ne savent pas comment occuper leur temps libre, d’où l’importance du conservatoire et de ses annexes dans la construction de la société ».
Les disciplines inculquées à l’enceinte de cette institution centenaire sont la théorie musicale, le piano, le violon et divers autres instruments de musique, ainsi que la danse et le chant classiques, la musique andalouse et le théâtre en arabe et en français.
Aussi, les conservatoires de Casablanca comptaient-ils environ 3.500 élèves durant la dernière saison scolaire, encadrés par des enseignants très expérimentés (281 enseignants de différentes spécialités). Casablanca compte actuellement 16 annexes au conservatoire principal situé au boulevard de Paris, qui dépendent des quartiers.
Pour sa part, le directeur général coordonnateur des conservatoires de musique de Casablanca, Abdelatif Benohoud, a souligné l’importance de ces innovations qui pourraient donner un nouvel élan au conservatoire et à ses annexes.
Une prise de conscience collective
Toujours selon ses mots, «l’objectif de ces journées portes ouvertes est de permettre aux habitants de Casablanca de mieux connaître le Conservatoire, ses missions et son rôle auprès des enfants et des jeunes», car «il y a des enfants et des jeunes qui ne savent pas comment occuper leur temps libre, d’où l’importance du conservatoire et de ses annexes dans la construction de la société ».
Les disciplines inculquées à l’enceinte de cette institution centenaire sont la théorie musicale, le piano, le violon et divers autres instruments de musique, ainsi que la danse et le chant classiques, la musique andalouse et le théâtre en arabe et en français.
Aussi, les conservatoires de Casablanca comptaient-ils environ 3.500 élèves durant la dernière saison scolaire, encadrés par des enseignants très expérimentés (281 enseignants de différentes spécialités). Casablanca compte actuellement 16 annexes au conservatoire principal situé au boulevard de Paris, qui dépendent des quartiers.
La société civile au service de l’art
Grâce aux efforts de nombreux professeurs de talent, de qualité et d’expérience, le Conservatoire de musique, de chant, de danse et d’art dramatique de la ville de Casablanca a réussi à former des enfants et des jeunes qui excellent dans divers instruments de musique. Cette structure dispense également des formations en musique et en théâtre, entre autres, d’où la prise en charge de l’institution et de sa direction pour poursuivre l’accomplissement de ses différentes missions.
Le sociologue et professeur de musique, Zouhair Komri, indique, d’ailleurs, que la musique en particulier et l’art en général jouent un rôle important dans le développement de la personnalité de l’enfant et aident à surmonter les différences culturelles et sociales. Mettant l’accent sur l’importance de créer une association des lauréats du Conservatoire, il a évoqué la création récente de l’Orchestre philharmonique de Casablanca. Il a également insisté sur la nécessité de consolider l’apprentissage tout au long de la vie et d’élargir le soutien aux activités du Conservatoire.
Pour sa part, Mohamed Akif, avocat, acteur associatif et ancien élève du Conservatoire, a estimé que le Conservatoire est le théâtre d’une forte dynamique qui ne peut que renforcer ses prouesses, soulignant que la musique est et restera un outil thérapeutique et un art noble qui apaise l’âme et le moral.