Le Maroc a été prompt dans la condamnation des exactions perpétrées par l’armée israélienne contre les populations palestiniennes et les lieux sacrés de l’Islam à Al-Qods, via deux communiqués sans équivoque, émanant du ministère des Affaires étrangères. En parallèle, Sa Majesté le Roi Mohammed VI en sa qualité de Président du Comité Al-Qods a donné ses Hautes directives pour l’envoi d’une aide humanitaire d’urgence au profit des populations civiles palestiniennes affectées par cette énième agression de Tsahal et des nervis de l’extrême droite israélienne.
Comme à son habitude, la rue marocaine qui s’est souvent illustrée dans le passé par l’organisation de ces manifestations propalestiniennes «Millionniènes» dont on a le secret et l’habitude au Royaume, s’est à nouveau mobilisée corps et âme pour le soutien de cette cause qui lui tient très à coeur. En dépit du contexte pandémique très tendu, plusieurs milliers de Marocains s’en sont allés battre le pavé pour exprimer leur rejet de l’injustice qui frappe le peuple palestinien frère depuis la Naqba de 1948. De leur côté, les autorités nationales conscientes des enjeux socio-politico-culturo-psychologiques de ce dossier, ont fini par tolérer l’organisation de ces marches et sit-in qui se sont pour la plupart déroulés dans un esprit de responsabilité et de maturité, sans accrocs, ni dépassements de quelque sorte que ce soit.
Maintenant que le Maroc officiel et officieux a exprimé la constance de son soutien à la cause palestinienne au vu et au su du monde entier, néo-partenaire israélien compris, il faut éviter de tomber dans l’effet de compensation morale inversée qui consiste à vouloir expier d’hypothétiques fautes, au risque d’en commettre d’autres. Il faut aussi barrer la voie à toute velléité de récupération politicienne d’une cause qui fédère l’ensemble des Marocains, toutes obédiences politiques, religieuses ou culturelles confondues. Il importe surtout de proscrire toute stigmatisation aveugle du juif qu’il soit marocain ou autre, puisqu’au sein même de cette communauté religieuse existent des voix éclairées et courageuses qui rejettent l’injustice du colonialisme israélien depuis longtemps.
Il importe enfin de garder en tête que la cause palestinienne est érigée dans notre pays au même niveau d’importance que celle nationale, du Sahara marocain et qu’à ce titre, l’une comme l’autre, restent prioritaires et vitales pour l’équilibre politique du Royaume qui a toujours su faire preuve de perspicacité et de doigté à ce double propos.
Comme à son habitude, la rue marocaine qui s’est souvent illustrée dans le passé par l’organisation de ces manifestations propalestiniennes «Millionniènes» dont on a le secret et l’habitude au Royaume, s’est à nouveau mobilisée corps et âme pour le soutien de cette cause qui lui tient très à coeur. En dépit du contexte pandémique très tendu, plusieurs milliers de Marocains s’en sont allés battre le pavé pour exprimer leur rejet de l’injustice qui frappe le peuple palestinien frère depuis la Naqba de 1948. De leur côté, les autorités nationales conscientes des enjeux socio-politico-culturo-psychologiques de ce dossier, ont fini par tolérer l’organisation de ces marches et sit-in qui se sont pour la plupart déroulés dans un esprit de responsabilité et de maturité, sans accrocs, ni dépassements de quelque sorte que ce soit.
Maintenant que le Maroc officiel et officieux a exprimé la constance de son soutien à la cause palestinienne au vu et au su du monde entier, néo-partenaire israélien compris, il faut éviter de tomber dans l’effet de compensation morale inversée qui consiste à vouloir expier d’hypothétiques fautes, au risque d’en commettre d’autres. Il faut aussi barrer la voie à toute velléité de récupération politicienne d’une cause qui fédère l’ensemble des Marocains, toutes obédiences politiques, religieuses ou culturelles confondues. Il importe surtout de proscrire toute stigmatisation aveugle du juif qu’il soit marocain ou autre, puisqu’au sein même de cette communauté religieuse existent des voix éclairées et courageuses qui rejettent l’injustice du colonialisme israélien depuis longtemps.
Il importe enfin de garder en tête que la cause palestinienne est érigée dans notre pays au même niveau d’importance que celle nationale, du Sahara marocain et qu’à ce titre, l’une comme l’autre, restent prioritaires et vitales pour l’équilibre politique du Royaume qui a toujours su faire preuve de perspicacité et de doigté à ce double propos.