Mme Filomena Mendes MascarehaTipoti (en tenue jaune), Ambassadeur de Guinée Bissau près le Royaume du Maroc
C’est dans une ambiance de retrouvailles et de communion que l’ambassade de la Guinée Bissau a marqué sa participation à la célébration de «Rabat, capitale de la culture du monde islamique pour l’année 2022», initiée par l’Organisation du Monde Islamique de l’Education, des Sciences et de la Culture «ICESCO», et placée sous le Haut patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI. C’était le vendredi 30 septembre 2022 à la salle Bahinini de Rabat.
Pour assurer un franc succès à cette soirée artistique et culturelle, la chancellerie de la Guinée-Bissau, dans la capitale administrative, a mis les petits plats dans les grands. Puisque le programme est de choix: représentation artistique, relevée par l’exposition et dégustation des saveurs de la gastronomie de ce pays.
Pour le premier volet, c’est le groupe «Netos de Bandim» venu spécialement du pays qui a tenu le public en haleine durant toute la soirée. Une occasion pour Mme Filomena Mendes MascarehaTipoti, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de Guinée-Bissau près le Royaume du Maroc, de magnifier la coopération entre les deux pays sans oublier de mettre un accent particulier sur l’énorme travail accompli par l’ICESCO pour la promotion de la culture à travers le monde.
Justement parlant de la coopération, la première diplomate bissau-guinéenne, n’a pas manqué de souligner que c’était « le lieu et l’occasion de féliciter de la qualité de l’amitié, depuis les moments de la lutte pour l’Indépendance et de la fraternité entre mon pays, la Guinée-Bissau, et le Royaume Chérifien. Une coopération qui connait aujourd’hui une forte dynamique sous l’impulsion de Son Excellence Monsieur Umaro Sissoco Embalo, Président de la République, Président en exercice de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) et de Sa Majesté le Roi Mohammed VI».
Une coopération dynamique
Plusieurs indicateurs mettent en évidence la profondeur de cette coopération exemplaire entre les deux Etats. A ce sujet, il faut rappeler que le Maroc et la Guinée-Bissau ont signé, dernièrement à Rabat, quatre accords de coopération dans les domaines de l’industrie, du tourisme, du transport, de l’énergie et de la logistique, lesquels visent à renforcer davantage les échanges d’expériences et d’expertises entre les deux pays.
Sur le plan politique, c’est la même dynamique que l’on constate d’autant plus que la Guinée-Bissau fait partie des premiers pays à avoir ouvert un Consulat dans les provinces du Sud. Et quand on sait comment le président de la Guinée-Bissau et président en exercice de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) avait quitté la 8ème conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD), à Tunis, pour protester contre la participation du «polisario» imposée par la Tunisie, on prend toute la mesure de l’importance des relations qui lient les deux pays.
A travers cette participation à la célébration de «Rabat, Capitale de la culture du monde islamique pour l’année 2022», Mme Filomena Mendes Mascareha Tipoti a voulu faire de la diplomatie culturelle un canal idoine pour changer les stéréotypes concernant son pays. Et on sait qu’ils sont tenaces: ils font que l’image de la Guinée-Bissau est « associée directement à la pauvreté, à la mauvaise gouvernance, aux mauvaises performances de l’économie, l’instabilité politique et institutionnelle, la drogue, l’instrumentalisation des entités à des fins politiques. Et j’en passe. Ce qui dénote du manque d’informations et des raccourcis à l’emporte-pièce», relève-t-elle.
«En effet, mon pays, la Guinée-Bissau, est un carrefour de peuples et une terre merveilleuse, bénie par la nature (des îles avec des dunes de sable, des mers, des rivières, des poissons, des forêts, un peuple humble et hospitalier, une culture riche dans sa diversité et un art culinaire unique)», souligne l’Ambassadeur devant un auditoire attentif.
Une terre merveilleuse
Selon elle, l’un des acteurs de cette diplomatie culturelle est sans conteste le groupe «Netos de Bandim». Il sillonne le monde entier et les recettes engrangées sont directement destinées aux enfants démunis du pays. C’est une légende vivante, avoue-t-elle, un Ambassadeur et une vitrine à travers le monde. Car au-delà de ses prestations scéniques, c’est un acteur majeur dans le domaine social.
Pour la petite histoire, il a été créé en septembre 2000 par l’Association des Amis des Enfants (AMIC) dans le but de créer un environnement d’intégration socioculturelle pour les enfants et les jeunes du quartier. Pour ce faire, le groupe « Netos de Bandim » s’est fixé, entre autres, objectifs principaux de: lutter contre l’exclusion sociale par un soutien socioculturel et économique aux enfants, aux adolescents, aux jeunes et à leurs familles ou encore la sauvegarde, valorisation et difusion du patrimoine culturel guinéen, comme vecteur de construction de la paix. Aujourd’hui, ce groupe compte des diplômés et continue de rechercher des parrains pour assurer la formation des personnes les plus pauvres.
Enfin, rappelons que la Guinée-Bissau est une ancienne colonie portugaise, laquelle colonisation a commencé en 1446. Ce n’est qu’en 24 septembre 1973 que le pays a recouvré son indépendance, devenant ainsi la première colonie portugaise d’Afrique à réaliser cet exploit. Sa langue officielle est le portugais, lequel côtoie, en symbiose, les langues nationales. En outre, avec une étendue territoriale de 36.125 km² et un climat tropicale humide, la population est un peu moins de 2 millions d’habitants. La Guinée-Bissau est située sur la côte ouest de l’Afrique, elle est bordée par le Sénégal (au nord), la Guinée (au sud et à l’est) et l’océan Atlantique (à l’ouest).
Pour assurer un franc succès à cette soirée artistique et culturelle, la chancellerie de la Guinée-Bissau, dans la capitale administrative, a mis les petits plats dans les grands. Puisque le programme est de choix: représentation artistique, relevée par l’exposition et dégustation des saveurs de la gastronomie de ce pays.
Pour le premier volet, c’est le groupe «Netos de Bandim» venu spécialement du pays qui a tenu le public en haleine durant toute la soirée. Une occasion pour Mme Filomena Mendes MascarehaTipoti, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de Guinée-Bissau près le Royaume du Maroc, de magnifier la coopération entre les deux pays sans oublier de mettre un accent particulier sur l’énorme travail accompli par l’ICESCO pour la promotion de la culture à travers le monde.
Justement parlant de la coopération, la première diplomate bissau-guinéenne, n’a pas manqué de souligner que c’était « le lieu et l’occasion de féliciter de la qualité de l’amitié, depuis les moments de la lutte pour l’Indépendance et de la fraternité entre mon pays, la Guinée-Bissau, et le Royaume Chérifien. Une coopération qui connait aujourd’hui une forte dynamique sous l’impulsion de Son Excellence Monsieur Umaro Sissoco Embalo, Président de la République, Président en exercice de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) et de Sa Majesté le Roi Mohammed VI».
Une coopération dynamique
Plusieurs indicateurs mettent en évidence la profondeur de cette coopération exemplaire entre les deux Etats. A ce sujet, il faut rappeler que le Maroc et la Guinée-Bissau ont signé, dernièrement à Rabat, quatre accords de coopération dans les domaines de l’industrie, du tourisme, du transport, de l’énergie et de la logistique, lesquels visent à renforcer davantage les échanges d’expériences et d’expertises entre les deux pays.
Sur le plan politique, c’est la même dynamique que l’on constate d’autant plus que la Guinée-Bissau fait partie des premiers pays à avoir ouvert un Consulat dans les provinces du Sud. Et quand on sait comment le président de la Guinée-Bissau et président en exercice de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) avait quitté la 8ème conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD), à Tunis, pour protester contre la participation du «polisario» imposée par la Tunisie, on prend toute la mesure de l’importance des relations qui lient les deux pays.
A travers cette participation à la célébration de «Rabat, Capitale de la culture du monde islamique pour l’année 2022», Mme Filomena Mendes Mascareha Tipoti a voulu faire de la diplomatie culturelle un canal idoine pour changer les stéréotypes concernant son pays. Et on sait qu’ils sont tenaces: ils font que l’image de la Guinée-Bissau est « associée directement à la pauvreté, à la mauvaise gouvernance, aux mauvaises performances de l’économie, l’instabilité politique et institutionnelle, la drogue, l’instrumentalisation des entités à des fins politiques. Et j’en passe. Ce qui dénote du manque d’informations et des raccourcis à l’emporte-pièce», relève-t-elle.
«En effet, mon pays, la Guinée-Bissau, est un carrefour de peuples et une terre merveilleuse, bénie par la nature (des îles avec des dunes de sable, des mers, des rivières, des poissons, des forêts, un peuple humble et hospitalier, une culture riche dans sa diversité et un art culinaire unique)», souligne l’Ambassadeur devant un auditoire attentif.
Une terre merveilleuse
Selon elle, l’un des acteurs de cette diplomatie culturelle est sans conteste le groupe «Netos de Bandim». Il sillonne le monde entier et les recettes engrangées sont directement destinées aux enfants démunis du pays. C’est une légende vivante, avoue-t-elle, un Ambassadeur et une vitrine à travers le monde. Car au-delà de ses prestations scéniques, c’est un acteur majeur dans le domaine social.
Pour la petite histoire, il a été créé en septembre 2000 par l’Association des Amis des Enfants (AMIC) dans le but de créer un environnement d’intégration socioculturelle pour les enfants et les jeunes du quartier. Pour ce faire, le groupe « Netos de Bandim » s’est fixé, entre autres, objectifs principaux de: lutter contre l’exclusion sociale par un soutien socioculturel et économique aux enfants, aux adolescents, aux jeunes et à leurs familles ou encore la sauvegarde, valorisation et difusion du patrimoine culturel guinéen, comme vecteur de construction de la paix. Aujourd’hui, ce groupe compte des diplômés et continue de rechercher des parrains pour assurer la formation des personnes les plus pauvres.
Enfin, rappelons que la Guinée-Bissau est une ancienne colonie portugaise, laquelle colonisation a commencé en 1446. Ce n’est qu’en 24 septembre 1973 que le pays a recouvré son indépendance, devenant ainsi la première colonie portugaise d’Afrique à réaliser cet exploit. Sa langue officielle est le portugais, lequel côtoie, en symbiose, les langues nationales. En outre, avec une étendue territoriale de 36.125 km² et un climat tropicale humide, la population est un peu moins de 2 millions d’habitants. La Guinée-Bissau est située sur la côte ouest de l’Afrique, elle est bordée par le Sénégal (au nord), la Guinée (au sud et à l’est) et l’océan Atlantique (à l’ouest).
Wolondouka SIDIBE