Une quatrième ville de Centrafrique, Bambari, à quelque 380 km au nord-est de Bangui, est tombée mardi aux mains de rebelles, ont affirmé son maire et des hauts responsables du gouvernement et de l’ONU. «La ville est sous le contrôle des groupes armés. Il n’y a pas eu de violence contre les habitants, mais ils ont pillé le commissariat, la gendarmerie et les maisons des particuliers», a déclaré à l’AFP Abel Matchipata, maire de Bambari.
«Ils sont dans la ville, on attend des renforts qui arrivent», a confirmé un haut responsable du gouvernement centrafricain.
L’attaque a donné lieu à deux heures d’échanges de tirs avec l’armée et des Casques bleus de la Mission de l’ONU en Centrafrique (Minusca), ont précisé de hauts responsables d’ONG et de l’ONU.
Elle a été menée par des éléments de l’Unité pour la paix en Centrafrique (UPC), un des nombreux groupes armés qui se partagent plus des deux-tiers de la Centrafrique et parmi ceux entrés en rébellion à l’approche des élections présidentielle et législatives prévues dimanche.
Le gouvernement a accusé samedi l’ex-président François Bozizé, dont la candidature à la présidentielle a été invalidée, de «tentative de coup d’Etat», pendant que les élections se préparent avec pour favori le sortant Faustin Archange Touadéra.
300 instructeurs militaires russes en renfort
En réponse à une demande émanant des autorités de Centrafrique, la Russie a envoyé 300 instructeurs militaires supplémentaires qui ont pour but de former l’armée nationale de RCA afin de renforcer sa défense, a déclaré ce mardi 22 décembre le ministère russe des Affaires étrangères.
Les autorités et une source au sein de la sécurité à Bangui ont indiqué lundi que le Rwanda et la Russie avaient envoyé des troupes et du matériel en Centrafrique.
Dans un communiqué, le ministère russe des Affaires étrangères affirme que l’opposition et des groupes armés cherchent à déstabiliser le pays avec l’aide de forces extérieures.
Les autorités de Bangui, pour leur part, accusent l’ancien président François Bozizé, dont la Cour constitutionnelle a invalidé le 3 décembre la candidature à l’élection présidentielle, de préparer un coup d’État avec le soutien de plusieurs groupes armés. Un porteparole de son parti Kwa na Kwa a réfuté ces accusations.
Le président Faustin-Archange Touadera, qui brigue un second mandat dimanche, est arrivé au pouvoir en 2016 à la suite du renversement de François Bozizé au printemps 2013 par les rebelles de la Séléka, formée principalement de groupes musulmans du nord du pays.
«Ils sont dans la ville, on attend des renforts qui arrivent», a confirmé un haut responsable du gouvernement centrafricain.
L’attaque a donné lieu à deux heures d’échanges de tirs avec l’armée et des Casques bleus de la Mission de l’ONU en Centrafrique (Minusca), ont précisé de hauts responsables d’ONG et de l’ONU.
Elle a été menée par des éléments de l’Unité pour la paix en Centrafrique (UPC), un des nombreux groupes armés qui se partagent plus des deux-tiers de la Centrafrique et parmi ceux entrés en rébellion à l’approche des élections présidentielle et législatives prévues dimanche.
Le gouvernement a accusé samedi l’ex-président François Bozizé, dont la candidature à la présidentielle a été invalidée, de «tentative de coup d’Etat», pendant que les élections se préparent avec pour favori le sortant Faustin Archange Touadéra.
300 instructeurs militaires russes en renfort
En réponse à une demande émanant des autorités de Centrafrique, la Russie a envoyé 300 instructeurs militaires supplémentaires qui ont pour but de former l’armée nationale de RCA afin de renforcer sa défense, a déclaré ce mardi 22 décembre le ministère russe des Affaires étrangères.
Les autorités et une source au sein de la sécurité à Bangui ont indiqué lundi que le Rwanda et la Russie avaient envoyé des troupes et du matériel en Centrafrique.
Dans un communiqué, le ministère russe des Affaires étrangères affirme que l’opposition et des groupes armés cherchent à déstabiliser le pays avec l’aide de forces extérieures.
Les autorités de Bangui, pour leur part, accusent l’ancien président François Bozizé, dont la Cour constitutionnelle a invalidé le 3 décembre la candidature à l’élection présidentielle, de préparer un coup d’État avec le soutien de plusieurs groupes armés. Un porteparole de son parti Kwa na Kwa a réfuté ces accusations.
Le président Faustin-Archange Touadera, qui brigue un second mandat dimanche, est arrivé au pouvoir en 2016 à la suite du renversement de François Bozizé au printemps 2013 par les rebelles de la Séléka, formée principalement de groupes musulmans du nord du pays.