Depuis des siècles, les juifs marocains vivaient dans le Mellah adjacent au quartier Al Souika. Le Mellah est considéré comme une institution à part entière, aux fonctions résidentielle, économique et sociale et ayant toujours fait partie intégrante des composantes des anciennes médinas.
Le Mellah a contribué à l'expansion urbaine de la ville, tout en générant un développement social et économique, qui a fait de la ville une référence en matière d'urbanisme, de convergence, de métissage culturel et de respect des différences religieuses et ethniques. Les juifs vivaient côte à côte avec les musulmans, et étaient considérés comme l'une des composantes sociales et culturelles essentielles de la ville, ce qui a donné naissance à un mélange civilisationnel, incarné par les coutumes, les traditions, le mode de vie, les métiers artisanaux, les produits du terroir...
Dans une déclaration, l'historien de la ville, Ali Raissouni, a souligné que les juifs se sont installés à Chefchaouen à différentes reprises, notant l'existence d'anciennes familles juives établies dans la ville depuis sa fondation, et d'autres familles venues d'Andalousie.
A cela s'ajoutent les familles issues de Fès à l'époque Saadienne, pour exercer certains métiers qui étaient répandus durant cette période. Elles résidaient dans la localité d'"Id Ben Abdellah", avant de s'installer dans un quartier nommé "le Mellah", situé près de Dar Chérif Sidi Al Hassan Raissouni.
Ces immigrations ont contribué à l'expansion urbaine de la Médina, qui se distingue par la singularité de sa physionomie urbaine, et ses expressions architecturales, artistiques et esthétiques.
Les juifs de la Médina, composée de sept quartiers : Al Souika, Rif Al Andalous, Al Sbbanin, Kharrazin, Al Onsar, Mellah et Bab Al Souk, pratiquaient des métiers qu'ils maîtrisaient, et dont le savoir-faire se transmettait de génération en génération, en l'occurrence la fabrication de bijoux, la couture, et la vente de tissus, au point de devenir une référence dans ce domaine d'activité.
Malgré ses différentes composantes, l'arrivée de plusieurs communautés depuis sa fondation, son expansion urbaine, son développement social et son épanouissement économique, la ville a pu conserver son cachet andalou qui lui confère une image distinctive dans l’esprit des gens.
M. Raissouni a fait savoir que Chefchaouen constitue un site civilisationnel exemplaire où se rejoignent les traditions locales de la région des Jbala et les influences de la civilisation andalouse apportées par les Andalous et les Mauresques, relevant que la ville est devenue une destination de choix pour les visiteurs nationaux et internationaux.
Le Mellah a contribué à l'expansion urbaine de la ville, tout en générant un développement social et économique, qui a fait de la ville une référence en matière d'urbanisme, de convergence, de métissage culturel et de respect des différences religieuses et ethniques. Les juifs vivaient côte à côte avec les musulmans, et étaient considérés comme l'une des composantes sociales et culturelles essentielles de la ville, ce qui a donné naissance à un mélange civilisationnel, incarné par les coutumes, les traditions, le mode de vie, les métiers artisanaux, les produits du terroir...
Dans une déclaration, l'historien de la ville, Ali Raissouni, a souligné que les juifs se sont installés à Chefchaouen à différentes reprises, notant l'existence d'anciennes familles juives établies dans la ville depuis sa fondation, et d'autres familles venues d'Andalousie.
A cela s'ajoutent les familles issues de Fès à l'époque Saadienne, pour exercer certains métiers qui étaient répandus durant cette période. Elles résidaient dans la localité d'"Id Ben Abdellah", avant de s'installer dans un quartier nommé "le Mellah", situé près de Dar Chérif Sidi Al Hassan Raissouni.
Ces immigrations ont contribué à l'expansion urbaine de la Médina, qui se distingue par la singularité de sa physionomie urbaine, et ses expressions architecturales, artistiques et esthétiques.
Les juifs de la Médina, composée de sept quartiers : Al Souika, Rif Al Andalous, Al Sbbanin, Kharrazin, Al Onsar, Mellah et Bab Al Souk, pratiquaient des métiers qu'ils maîtrisaient, et dont le savoir-faire se transmettait de génération en génération, en l'occurrence la fabrication de bijoux, la couture, et la vente de tissus, au point de devenir une référence dans ce domaine d'activité.
Malgré ses différentes composantes, l'arrivée de plusieurs communautés depuis sa fondation, son expansion urbaine, son développement social et son épanouissement économique, la ville a pu conserver son cachet andalou qui lui confère une image distinctive dans l’esprit des gens.
M. Raissouni a fait savoir que Chefchaouen constitue un site civilisationnel exemplaire où se rejoignent les traditions locales de la région des Jbala et les influences de la civilisation andalouse apportées par les Andalous et les Mauresques, relevant que la ville est devenue une destination de choix pour les visiteurs nationaux et internationaux.