Le président chinois Xi Jinping a été reconduit ce dimanche à la tête du Parti communiste, désormais composée de proches alliés. Il devient donc le dirigeant le plus puissant depuis Mao Tsé-toung, fondateur du régime. L’homme fort de Pékin a promis de «travailler dur dans l’accomplissement» de ses «tâches», immédiatement après avoir obtenu un troisième mandat de cinq ans, par un Comité central largement remanié du Parti communiste chinois (PCC). Le 20e congrès du Parti s’est refermé ce samedi après une semaine de délibérations à huis clos, avec le renouvellement de 65% des membres du Comité central, sorte de parlement interne au parti, selon des calculs de l’AFP. En une décennie à la tête du pays, Xi Jinping a réussi le pari de faire de la Chine la deuxième économie mondiale, dotée d’une des armées les plus puissantes au monde. «Nous avons créé deux miracles: un développement économique rapide et une stabilité sociale à long terme», s’est-il félicité. Le parti a accepté aujourd’hui d’apporter des modifications à sa charte, consolidant la position centrale du président, Xi Jinping, et le rôle directeur de sa pensée politique au sein du parti, à l’issue d’un congrès, qui se tient deux fois tous les 10 ans.
Xi Jinping, le plus puissant dirigeant depuis Mao Zedong
En remportant un troisième mandat de 5 ans, Xi Jinping renforcerait sa position de dirigeant le plus puissant de Chine, depuis Mao Zedong, fondateur de la République populaire de Chine. Les amendements apportés à la charte du Parti disposent, entre autres, que Xi Jinping est le chef «central» du Parti, établissant ses idées comme principes directeurs pour le développement futur de la Chine, et affirmant la «position centrale » de Xi au sein du Parti et du pouvoir central du Parti en Chine. Le terme «Pensée de Xi Jinping» fait référence à son idéologie, qui a été inscrite dans la Charte du Parti, lors du précédent congrès de 2017.
Malgré une concentration presque totale des pouvoirs, le président chinois devra cependant faire face à une économie en fort ralentissement, notamment en raison de sa politique «zéro Covid», d’une rivalité exacerbée avec les Etats-Unis et des critiques internationales sur les droits humains. Au cours de leur première réunion ce dimanche matin, les 205 membres de ce parlement - dont 11 femmes seulement - ont désigné les 24 représentants du Bureau politique, l’instance de décision du Parti. Celui-ci, pour la première fois en 25 ans, ne compte aucune femme. Aucune n’a été nommée dans le Bureau politique pour remplacer Sun Chunlan, 72 ans, unique femme qui en faisait partie et a pris sa retraite.
De hauts fonctionnaires exclus de la direction du PCC
Le nouveau Comité permanent du parti, organe tout-puissant, qui détient la réalité du pouvoir en Chine, a également été désigné. Dirigé par son secrétaire général, Xi Jinping, le Comité est désormais exclusivement composé de proches alliés du dirigeant. Suivant la tradition, Li Qiang, chef du parti à Shanghai, devrait être nommé Premier ministre, lors de l’assemblée annuelle en mars prochain. Il succèderait alors à Li Keqiang , 67 ans, qui prendra sa retraite. Le Parti communiste chinois (PCC) a exclu le Premier ministre, Li Keqiang, ainsi que trois hauts responsables de la direction du parti, ce samedi, à l’issue de son 20e congrès. Li Keqiang est la personnalité numéro 2 de la Chine et il est un partisan majeur des réformes économiques du pays.
Ce remaniement, prévu dimanche à la direction du parti, concerne Li Keqiang à côté de trois autres pointures, parmi les sept membres du Comité permanent du Bureau politique du Parti communiste chinois. Li Keqiang et les trois hauts responsables étaient absents de la réunion du nouveau Comité central du Parti communiste, composé de 205 membres, dont la composition a été approuvée lors de la session de clôture du congrès du Parti, qui a duré une semaine, et qui a fixé la direction et le programme gouvernemental pour les cinq prochaines années.
Les trois autres responsables exclus du Comité permanent du Politburo du PCC sont Han Zheng, secrétaire du Comité municipal du PCC à Shanghai, Wang Yang, président du Comité national de la Conférence consultative politique du peuple chinois, et Li Zhanshu, ancien allié de Xi Jinping et président du Comité permanent de l’Assemblée populaire nationale de Chine.
Xi Jinping, le plus puissant dirigeant depuis Mao Zedong
En remportant un troisième mandat de 5 ans, Xi Jinping renforcerait sa position de dirigeant le plus puissant de Chine, depuis Mao Zedong, fondateur de la République populaire de Chine. Les amendements apportés à la charte du Parti disposent, entre autres, que Xi Jinping est le chef «central» du Parti, établissant ses idées comme principes directeurs pour le développement futur de la Chine, et affirmant la «position centrale » de Xi au sein du Parti et du pouvoir central du Parti en Chine. Le terme «Pensée de Xi Jinping» fait référence à son idéologie, qui a été inscrite dans la Charte du Parti, lors du précédent congrès de 2017.
Malgré une concentration presque totale des pouvoirs, le président chinois devra cependant faire face à une économie en fort ralentissement, notamment en raison de sa politique «zéro Covid», d’une rivalité exacerbée avec les Etats-Unis et des critiques internationales sur les droits humains. Au cours de leur première réunion ce dimanche matin, les 205 membres de ce parlement - dont 11 femmes seulement - ont désigné les 24 représentants du Bureau politique, l’instance de décision du Parti. Celui-ci, pour la première fois en 25 ans, ne compte aucune femme. Aucune n’a été nommée dans le Bureau politique pour remplacer Sun Chunlan, 72 ans, unique femme qui en faisait partie et a pris sa retraite.
De hauts fonctionnaires exclus de la direction du PCC
Le nouveau Comité permanent du parti, organe tout-puissant, qui détient la réalité du pouvoir en Chine, a également été désigné. Dirigé par son secrétaire général, Xi Jinping, le Comité est désormais exclusivement composé de proches alliés du dirigeant. Suivant la tradition, Li Qiang, chef du parti à Shanghai, devrait être nommé Premier ministre, lors de l’assemblée annuelle en mars prochain. Il succèderait alors à Li Keqiang , 67 ans, qui prendra sa retraite. Le Parti communiste chinois (PCC) a exclu le Premier ministre, Li Keqiang, ainsi que trois hauts responsables de la direction du parti, ce samedi, à l’issue de son 20e congrès. Li Keqiang est la personnalité numéro 2 de la Chine et il est un partisan majeur des réformes économiques du pays.
Ce remaniement, prévu dimanche à la direction du parti, concerne Li Keqiang à côté de trois autres pointures, parmi les sept membres du Comité permanent du Bureau politique du Parti communiste chinois. Li Keqiang et les trois hauts responsables étaient absents de la réunion du nouveau Comité central du Parti communiste, composé de 205 membres, dont la composition a été approuvée lors de la session de clôture du congrès du Parti, qui a duré une semaine, et qui a fixé la direction et le programme gouvernemental pour les cinq prochaines années.
Les trois autres responsables exclus du Comité permanent du Politburo du PCC sont Han Zheng, secrétaire du Comité municipal du PCC à Shanghai, Wang Yang, président du Comité national de la Conférence consultative politique du peuple chinois, et Li Zhanshu, ancien allié de Xi Jinping et président du Comité permanent de l’Assemblée populaire nationale de Chine.
L’ancien président Hu Jintao, escorté vers la sortie
Samedi, le Parti communiste chinois a clos son congrès au Palais du peuple à Pékin en Chine. La cérémonie marquant la fin de cet événement s’est tenue en présence de nombreuses personnalités éminentes, y compris l’ancien président du PCC Hu Jintao et l’actuel leader Xi Jinping. Le PCC a renforcé le pouvoir du président en y intégrant dans sa charte « le rôle central du camarade Xi Jinping », indique l’AFP. Tandis que Hu Jintao a été escorté vers la sortie en pleine cérémonie.
Très affaibli, l’ancien chef d’État de 79 ans - qui a dirigé la Chine de 2003 à 2013 - a semblé devoir quitter les lieux contre son gré. Incité par des employés à se lever de son siège situé juste à côté de celui de Xi Jinping, Hu Jintao a dit un court mot au leader, qui a acquiescé, avant que l’ancien président ne quitte la grande salle rouge. L’agence Chine nouvelle a indiqué sur Twitter que Hu Jintao « ne se sentait pas bien ».
S’il avait « insisté pour assister à la séance de clôture », Hu Jintao a dû « prendre du temps pour récupérer récemment ». « Lorsqu’il ne s’est pas senti bien pendant la séance, son équipe, pour sa santé, l’a accompagné dans une salle adjacente pour se reposer. Maintenant, il va beaucoup mieux », a précisé l’agence. Alex White, un analyste britannique ayant vécu en Chine, a commenté les faits auprès de l’AFP : « Que ce soit délibéré, ou que (Hu Jintao) ait été souffrant, l’effet est le même. Une humiliation complète pour la dernière génération de dirigeants d’avant Xi ».