Gina Raimondo est la quatrième responsable de l'administration Biden à se rendre en Chine cette année, signe d'une reprise du dialogue de haut niveau entre les deux pays.
Les relations entre Pékin et Washington restent à couteaux tirés sur nombre de sujets, du commerce à Taïwan en passant par la mer de Chine méridionale.
En début d'année, le survol du territoire américain par un ballon chinois, accusé par Washington d'être un aéronef "espion", avait attisé les tensions et conduit à l'annulation d'un déplacement à Pékin du chef de la diplomatie américaine Antony Blinken.
L'heure est désormais à l'apaisement entre les deux premières économies mondiales.
"Bienvenue (...) C'est un immense plaisir d'entamer ce dialogue avec vous pour se coordonner en matière économique et commerciale", a indiqué à son hôte le ministre chinois du Commerce, Wang Wentao.
Les deux responsables ont échangé en face-à-face autour de longues tables entourés de leurs délégations respectives, selon des images de CCTV. Les drapeaux chinois et américains étaient dressés devant eux.
"Nous partageons 700 milliards de dollars d'échanges commerciaux [...] il est extrêmement important que nous ayons des relations économiques stables", a indiqué Gina Raimondo à son interlocuteur, selon un compte-rendu de son ministère de tutelle.
"Il s'agit d'une relation compliquée, une relation difficile", a-t-elle souligné.
"Nous serons bien sûr en désaccord sur certaines questions, mais je pense que nous pouvons aller de l'avant si nous sommes directs, ouverts et pragmatiques", a affirmé Mme Raimondo à son homologue Wang Wentao.
Les relations entre Pékin et Washington restent à couteaux tirés sur nombre de sujets, du commerce à Taïwan en passant par la mer de Chine méridionale.
En début d'année, le survol du territoire américain par un ballon chinois, accusé par Washington d'être un aéronef "espion", avait attisé les tensions et conduit à l'annulation d'un déplacement à Pékin du chef de la diplomatie américaine Antony Blinken.
L'heure est désormais à l'apaisement entre les deux premières économies mondiales.
"Bienvenue (...) C'est un immense plaisir d'entamer ce dialogue avec vous pour se coordonner en matière économique et commerciale", a indiqué à son hôte le ministre chinois du Commerce, Wang Wentao.
Les deux responsables ont échangé en face-à-face autour de longues tables entourés de leurs délégations respectives, selon des images de CCTV. Les drapeaux chinois et américains étaient dressés devant eux.
"Nous partageons 700 milliards de dollars d'échanges commerciaux [...] il est extrêmement important que nous ayons des relations économiques stables", a indiqué Gina Raimondo à son interlocuteur, selon un compte-rendu de son ministère de tutelle.
"Il s'agit d'une relation compliquée, une relation difficile", a-t-elle souligné.
"Nous serons bien sûr en désaccord sur certaines questions, mais je pense que nous pouvons aller de l'avant si nous sommes directs, ouverts et pragmatiques", a affirmé Mme Raimondo à son homologue Wang Wentao.
"Discussions approfondies"
Le ministère chinois du Commerce avait indiqué la semaine dernière attendre de cet entretien "des discussions approfondies" sur "la résolution des différends économiques et commerciaux".
Les tensions entre les deux pays ont grimpé ces dernières années sur une myriade de sujets, dont le commerce, les technologies, le soutien militaire américain à Taïwan, la présence croissante de Pékin en mer de Chine méridionale et sa relation forte avec Moscou.
Parmi les principaux désaccords figurent les restrictions commerciales imposées par les Etats-Unis à l'exportation de certains produits américains, notamment de haute technologie, vers la Chine.
Washington les juge cruciales pour préserver sa sécurité nationale. Mais Pékin estime qu'elles visent principalement à freiner son essor économique et développement.
"Nous pensons qu'une économie chinoise forte est une bonne chose", a tenté de rassurer Gina Raimondo, qui se rendra également à Shanghai cette semaine.
Lors d'une visite à Pékin le mois dernier, Janet Yellen, la secrétaire d'Etat américaine au Trésor, avait tenté de rassurer les autorités chinoises sur les multiples restrictions américaines.
L'émissaire américain pour le climat, John Kerry, avait lui effectué une visite en Chine en juillet.
Quant au chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, il s'était rendu à Pékin le mois précédent, la visite de plus haut niveau d'un responsable américain depuis 2018.