Rabat a réuni, jeudi 26 novembre, un ensemble d’experts, responsables, acteurs locaux et universitaires dans une rencontre scientifique organisée à l’initiative de la Fondation pour la Sauvegarde du Patrimoine culturel de Rabat en partenariat avec le ministère de Culture, de la Jeunesse et des Sports.
Organisée sous le thème : « L’étude d’impact patrimonial: un outil de protection et de sauvegarde du patrimoine mondial », cette rencontre en présentiel et par visioconférence tenue en partenariat avec l’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO) et le Conseil international des monuments et des sites (ICOMOS).
Plaidant en faveur d’une approche plurielle du patrimoine culturel, plusieurs intervenants ont partagé leurs opinions et expertises lors de cette rencontre, en application des dispositions de la convention 1972 concernant la protection du patrimoine mondial culturel et naturel, relevant des aspects préventifs et prédictifs de la gestion.
Le ministre de la Culture, de la Jeunesse et des Sports, Othman El Ferdaous a souligné l’importance de cette journée d’étude «qui vient injecter de l’intelligence collective et de l’anticipation » dans la planification urbaine, patrimoniale et architecturale.
Selon El Ferdaous, « Rabat possède une place particulière dans le paysage patrimonial marocain et comprend un héritage civilisationnel et culturel important grâce au travail de la Fondation ».
De son côté, le secrétaire général de la Fondation pour la sauvegarde du patrimoine culturel de Rabat, Karim Tajmouati a souligné que cette journée s’inscrit dans un cycle de rencontres et d’échanges, et sera axée sur le processus de préservation et de protection des patrimoines culturel et historique à travers le monde. Il a par ailleurs rappelé que deux événements de grande envergure avaient été organisés, durant les quatre derniers mois, consacrés respectivement au processus de mise à niveau du plan de gestion de la ville de Rabat, dans sa double dimension, capitale moderne et ville historique, et à la question essentielle du référentiel et des normes applicables à la restauration de monuments et bâtiments historiques.
La directrice régionale de l’UNESCO pour le Maghreb Golda El Khoury a souligné la nécessité des études d’impact du patrimoine pour la mise en œuvre adéquate de la convention 1972 et a salué le Royaume pour les efforts qu’il fournit dans ce sens.
Un organe transversal pour la sauvegarde et mise en valeur du patrimoine
Depuis l’inscription de Rabat au patrimoine mondial de l’humanité en 2012, la Fondation pour la Sauvegarde du Patrimoine Culturel de Rabat, sous la Présidence de SAR la Princesse Lalla Hasnaa, a été consacrée comme organe transversal de coordination des actions de sauvegarde et de mise en valeur du patrimoine prévu par le plan de gestion, outil de gouvernance du bien inscrit par l’UNESCO.
La fondation assure la veille des projets en cours et existants, favorise la synergie entre les acteurs concernés par la sauvegarde du patrimoine et œuvre pour la sensibilisation, la promotion et l’évaluation de l’état de conservation du patrimoine.
« La fondation culturelle s’est érigée aujourd’hui en leadership international en tant que partenaire des instances institutionnelles en charge du patrimoine culturel, avec comme objectif de faire émerger des réponses concrètes face au défi de la conservation du patrimoine et de sa mise en valeur », fait savoir M. Khiara, Directeur du Patrimoine Culturel.
Abderrahman Chorfi, Architecte, ex-Président ICOMOS Maroc a insisté sur l’importance de tous les aspects et composantes d’une ville et a livré pour exemple les forêts de Rabat, qui constituent une partie de la ville. Quant à la directrice de l’Université Internationale de Rabat (UIR), Imane Bennani, elle estime qu’une formation en études de l’impact s’avère nécessaire, ainsi qu’une formation des experts sur le patrimoine mondial. Le président de l’ICOMOS-Maroc, Abdelatif Lahlou, a noté que la conférence permettra, à travers une série d’ateliers réunissant plusieurs institutions et associations, d’étudier l’impact des grands projets, notamment à Rabat, la ville du patrimoine, mais également la ville “moderne” et la ville “du futur”.
Organisée sous le thème : « L’étude d’impact patrimonial: un outil de protection et de sauvegarde du patrimoine mondial », cette rencontre en présentiel et par visioconférence tenue en partenariat avec l’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO) et le Conseil international des monuments et des sites (ICOMOS).
Plaidant en faveur d’une approche plurielle du patrimoine culturel, plusieurs intervenants ont partagé leurs opinions et expertises lors de cette rencontre, en application des dispositions de la convention 1972 concernant la protection du patrimoine mondial culturel et naturel, relevant des aspects préventifs et prédictifs de la gestion.
Le ministre de la Culture, de la Jeunesse et des Sports, Othman El Ferdaous a souligné l’importance de cette journée d’étude «qui vient injecter de l’intelligence collective et de l’anticipation » dans la planification urbaine, patrimoniale et architecturale.
Selon El Ferdaous, « Rabat possède une place particulière dans le paysage patrimonial marocain et comprend un héritage civilisationnel et culturel important grâce au travail de la Fondation ».
De son côté, le secrétaire général de la Fondation pour la sauvegarde du patrimoine culturel de Rabat, Karim Tajmouati a souligné que cette journée s’inscrit dans un cycle de rencontres et d’échanges, et sera axée sur le processus de préservation et de protection des patrimoines culturel et historique à travers le monde. Il a par ailleurs rappelé que deux événements de grande envergure avaient été organisés, durant les quatre derniers mois, consacrés respectivement au processus de mise à niveau du plan de gestion de la ville de Rabat, dans sa double dimension, capitale moderne et ville historique, et à la question essentielle du référentiel et des normes applicables à la restauration de monuments et bâtiments historiques.
La directrice régionale de l’UNESCO pour le Maghreb Golda El Khoury a souligné la nécessité des études d’impact du patrimoine pour la mise en œuvre adéquate de la convention 1972 et a salué le Royaume pour les efforts qu’il fournit dans ce sens.
Un organe transversal pour la sauvegarde et mise en valeur du patrimoine
Depuis l’inscription de Rabat au patrimoine mondial de l’humanité en 2012, la Fondation pour la Sauvegarde du Patrimoine Culturel de Rabat, sous la Présidence de SAR la Princesse Lalla Hasnaa, a été consacrée comme organe transversal de coordination des actions de sauvegarde et de mise en valeur du patrimoine prévu par le plan de gestion, outil de gouvernance du bien inscrit par l’UNESCO.
La fondation assure la veille des projets en cours et existants, favorise la synergie entre les acteurs concernés par la sauvegarde du patrimoine et œuvre pour la sensibilisation, la promotion et l’évaluation de l’état de conservation du patrimoine.
« La fondation culturelle s’est érigée aujourd’hui en leadership international en tant que partenaire des instances institutionnelles en charge du patrimoine culturel, avec comme objectif de faire émerger des réponses concrètes face au défi de la conservation du patrimoine et de sa mise en valeur », fait savoir M. Khiara, Directeur du Patrimoine Culturel.
Abderrahman Chorfi, Architecte, ex-Président ICOMOS Maroc a insisté sur l’importance de tous les aspects et composantes d’une ville et a livré pour exemple les forêts de Rabat, qui constituent une partie de la ville. Quant à la directrice de l’Université Internationale de Rabat (UIR), Imane Bennani, elle estime qu’une formation en études de l’impact s’avère nécessaire, ainsi qu’une formation des experts sur le patrimoine mondial. Le président de l’ICOMOS-Maroc, Abdelatif Lahlou, a noté que la conférence permettra, à travers une série d’ateliers réunissant plusieurs institutions et associations, d’étudier l’impact des grands projets, notamment à Rabat, la ville du patrimoine, mais également la ville “moderne” et la ville “du futur”.
Kenza AZIOUZI