Dans son communiqué rendu public à l’issue de la réunion, le Comité Exécutif (CE) souligne avoir passé en revue les répercussions négatives de la pandémie sur l’économie nationale qui souffre, à l’instar des économies du reste du monde, de récession et de crise, notant qu’un certain nombre d’entreprises rencontrent de réelles difficultés pour poursuivre leurs activités, d’où la sérieuse menace de faillite, de licenciements et de perte d’emplois. Par la même occasion, le CE s’est arrêté sur la baisse du pouvoir d’achat des citoyens.
Et, après un débat exhaustif sur ces questions et bien d’autres, le CE a abouti aux conclusions déclinées ci-après :
Initiatives royales avisées et proactive
Société solidaire et agissante
Ferme condamnation des tentatives de nuire à notre pays
A cet effet, le CE note également le haut esprit patriotique des citoyens qui ont spontanément riposté, par le biais des réseaux sociaux, aux récentes actions de certaines parties étrangères qui tentent de nuire à la crédibilité de notre pays et de ses institutions.
Du dialogue politique
A ce propos, le Comité appelle à la poursuite des consultations et du débat politique sur les grandes questions qui intéressent la patrie, saluant de ce fait la poursuite de l’institution législative de l’exercice de ses fonctions de contrôle et de législation, ainsi que le rôle joué par les groupes istiqlaliens « Pour l’unité et l’égalitarisme » à la Chambre des représentants et des conseillers, et leur souci de remplir leurs fonctions dans un esprit national, loin du chauvinisme ou de la surenchère politique.
Le gouvernement appelé à réorganiser ses priorités
Non au projet de loi 22.20 sur les réseaux sociaux
Le Comité Exécutif exprime son rejet absolu du projet de loi n° 22.20, relatif à l'utilisation des réseaux sociaux, des réseaux de diffusion ouverts et des réseaux similaires, actuellement en circulation, le considérant comme une grave atteinte à la liberté d'opinion et d'expression, et un net retour sur les acquis réalisés par notre pays dans le domaine des libertés publiques et des droits de l'Homme. Dans cet élan, le CE dénonce le black-out pratiqué par le gouvernement sur ce projet dans une violation flagrante du droit à l'information comme l'un des droits fondamentaux approuvés par la Constitution du Royaume, en particulier dans son article 27. Tout comme il exprime son mécontentement face à la confusion apparente du gouvernement vis-à-vis de la façon de faire de ses composantes avec ce projet.