D’éminents intervenants ont pris part à cette visioconférence qui a offert aux opérateurs et décideurs un espace d’échange, de débat et de partage sur les propositions de mesures et de scenarii pour la reprise.
L’on cite alors M. Hassan Sentissi El Idrissi, Président de l’ASMEX, Mme Lilia Hachem Naas, Chef du Bureau des Etats arabes au Centre de Commerce International, M. Mondher Mimouni, Chef de la division Country and Market Intelligence au Centre de Commerce International, M. Guy Mbengue, Président de l’ApexCI et du Réseau des OPC de l’UEMOA, M. Abed Chagar, Vice-président de l’ASMEX et M. Mohammed Fikrat, Viceprésident de l’ASMEX.
Dans son mot de bienvenue, et après avoir mis l’accent sur le fait que la thématique retenue à cette visioconférence bouleverse les décideurs politiques, les économistes, les entreprises toutes tailles confondues, ainsi que les consommateurs du monde entier, M. Sentissi a évoqué les objectifs assignés à cette rencontre dont, entre autres, assimiler les hypothèses et simulations développées par l’OMC, comprendre les menaces actuelles de retour au protectionnisme, identifier les mesures les plus adéquates et congruentes à prendre pour réussir ce passage difficile du commerce international, éviter tout scénario noir et saisir toutes les opportunités pour une sortie réussie de cette pandémie.
Pour sa part, Mme Lilia Hachem, traitant du commerce international à l’ère de la pandémie Covid-19, a passé en revue la chute du commerce international et évoqué d’éventuelles réorientations des routes du commerce et restructurations de chaînes de valeurs dont les secteurs de santé, de recherche scientifique, de digitalisation et d’économie verte.
Pour M. Mondher Mimouni, traitant de l’impact de la crise sanitaire sur les échanges commerciaux, cette situation se traduirait par une baisse du PIB mondial de 3%, voire 4 ,5 à 5 %. Et au niveau africain, la chute serait de 1,7 à 2,6% sur fond d’un recul de 51% des exportations et 53 %des importations. De son côté, M. Guy Mbengue a relaté l’expérience de la Côte d’Ivoire face à cette pandémie qualifiée de tragédie humaine.
Pour M. Abed Chagar, la réponse à cette crise, de par son caractère généralisé et sa vitesse de propagation, touche tout le monde et ne peut être en aucun cas, conçue de manière individuelle.
La même idée est explicitée par M. Fikrat qui, en guise de synthèse, s’est dit favorable à des démarches solidaires et à la construction de schémas gagnant-gagnant.
L’on cite alors M. Hassan Sentissi El Idrissi, Président de l’ASMEX, Mme Lilia Hachem Naas, Chef du Bureau des Etats arabes au Centre de Commerce International, M. Mondher Mimouni, Chef de la division Country and Market Intelligence au Centre de Commerce International, M. Guy Mbengue, Président de l’ApexCI et du Réseau des OPC de l’UEMOA, M. Abed Chagar, Vice-président de l’ASMEX et M. Mohammed Fikrat, Viceprésident de l’ASMEX.
Dans son mot de bienvenue, et après avoir mis l’accent sur le fait que la thématique retenue à cette visioconférence bouleverse les décideurs politiques, les économistes, les entreprises toutes tailles confondues, ainsi que les consommateurs du monde entier, M. Sentissi a évoqué les objectifs assignés à cette rencontre dont, entre autres, assimiler les hypothèses et simulations développées par l’OMC, comprendre les menaces actuelles de retour au protectionnisme, identifier les mesures les plus adéquates et congruentes à prendre pour réussir ce passage difficile du commerce international, éviter tout scénario noir et saisir toutes les opportunités pour une sortie réussie de cette pandémie.
Pour sa part, Mme Lilia Hachem, traitant du commerce international à l’ère de la pandémie Covid-19, a passé en revue la chute du commerce international et évoqué d’éventuelles réorientations des routes du commerce et restructurations de chaînes de valeurs dont les secteurs de santé, de recherche scientifique, de digitalisation et d’économie verte.
Pour M. Mondher Mimouni, traitant de l’impact de la crise sanitaire sur les échanges commerciaux, cette situation se traduirait par une baisse du PIB mondial de 3%, voire 4 ,5 à 5 %. Et au niveau africain, la chute serait de 1,7 à 2,6% sur fond d’un recul de 51% des exportations et 53 %des importations. De son côté, M. Guy Mbengue a relaté l’expérience de la Côte d’Ivoire face à cette pandémie qualifiée de tragédie humaine.
Pour M. Abed Chagar, la réponse à cette crise, de par son caractère généralisé et sa vitesse de propagation, touche tout le monde et ne peut être en aucun cas, conçue de manière individuelle.
La même idée est explicitée par M. Fikrat qui, en guise de synthèse, s’est dit favorable à des démarches solidaires et à la construction de schémas gagnant-gagnant.
N. BATIJE
3 questions à M. Hassan El Idrissi Sentissi , Président de l’ASMEX
M. Hassan El Idrissi Sentissi
« En tant qu’exportateurs africains, nous ne pouvons rester insensibles aux annonces catastrophiques pour le commerce international »
A travers son mot de bienvenue de Webinar : Impact du Covid-19 sur le commerce international, M. Hassan El Idrissi Sentissi, Président de l’ASMEX, a traité d’un certain nombre de points qui livrent des constats et répondent à certaines interrogations qui taraudent l’actualité du moment.
Le pourquoi de cette visioconférence traitant de l’impact du Covid-19 sur le commerce international ?
- Cette thématique bouleverse les décideurs politiques, les économistes, les entreprises toutes tailles confondues, ainsi que les consommateurs du monde entier.
- Quelle perspective pour le commerce international ?
- A en juger par les annonces du 08 avril 2020 de l’Organisation Mondiale du Commerce par son Directeur Général M. Roberto Azevêdo , la chute du commerce mondial des marchandises devrait afficher un recul de 13% à 32% en 2020 du fait de la pandémie de Covid-19, la reprise des échanges attendue en 2021 dépendra de la durée de l’épidémie et de l’efficacité des mesures adoptées pour y faire face, et presque toutes les régions enregistreront des baisses à deux chiffres du volume des échanges en 2020. Et, il est probable que le commerce chute plus brutalement dans les secteurs ayant des chaînes de valeurs complexes, notamment l’électronique et les produits automobiles. Le commerce des services pourrait être le plus directement touché en raison des restrictions visant les transports et les voyages.
- Qu’en est-il pour les exportateurs africains ?
- En tant qu’exportateurs africains, nous ne pouvions pas rester insensibles à ces annonces catastrophiques pour le commerce international. D’où l’intérêt de notre échange d’aujourd’hui.
Le pourquoi de cette visioconférence traitant de l’impact du Covid-19 sur le commerce international ?
- Cette thématique bouleverse les décideurs politiques, les économistes, les entreprises toutes tailles confondues, ainsi que les consommateurs du monde entier.
- Quelle perspective pour le commerce international ?
- A en juger par les annonces du 08 avril 2020 de l’Organisation Mondiale du Commerce par son Directeur Général M. Roberto Azevêdo , la chute du commerce mondial des marchandises devrait afficher un recul de 13% à 32% en 2020 du fait de la pandémie de Covid-19, la reprise des échanges attendue en 2021 dépendra de la durée de l’épidémie et de l’efficacité des mesures adoptées pour y faire face, et presque toutes les régions enregistreront des baisses à deux chiffres du volume des échanges en 2020. Et, il est probable que le commerce chute plus brutalement dans les secteurs ayant des chaînes de valeurs complexes, notamment l’électronique et les produits automobiles. Le commerce des services pourrait être le plus directement touché en raison des restrictions visant les transports et les voyages.
- Qu’en est-il pour les exportateurs africains ?
- En tant qu’exportateurs africains, nous ne pouvions pas rester insensibles à ces annonces catastrophiques pour le commerce international. D’où l’intérêt de notre échange d’aujourd’hui.
Recueillis par N. B.