La réforme du Conseil de la Concurrence et l’amendement de la loi sur la liberté des prix et de la concurrence arrivent à point nommé. Au moment où l’économie nationale et par ricochet les consommateurs font face à une conjoncture inédite en tout point de vue, avec en tête une inflation généralisée dont le taux devrait s’approcher dangereusement des 5% en 2022 (selon les prévisions de Bank Al-Maghrib), le tant attendu reboot du Conseil de la Concurrence devrait rassurer les observateurs, notamment les bailleurs de fonds et autres agences de notation.
Renforcer la gouvernance dans le tissu économique et muscler les instruments de protection du consommateur sont loin d’être un luxe, au moment où le Haut-Commissariat au Plan a confirmé l’explosion du coût de la vie, comme en témoigne son indice des prix à la consommation qui a augmenté de 3,3% lors des deux premiers mois de l’année. Une hausse qui, selon le département d’Ahmed Lahlimi, devrait se maintenir en 2022 et atteindre des niveaux supérieurs par rapport à la dernière décennie.
Disposer d’un Conseil de la Concurrence 100% fonctionnel en ces moments d’incertitude devrait permettre à l’Exécutif de renforcer considérablement ses efforts de stabilisation du coût de la vie. Là où les autorités gouvernementales mettent l’accent sur la disponibilité des stocks et le financement des mécanismes de compensation, le Conseil pourra s’attaquer de front aux situations de concentrations économiques et d’ententes sur les prix.
En attendant, l’instance présidée par Ahmed Rahhou est d’ores et déjà attendue au tournant sur le dossier des hydrocarbures, alors que les prix à la pompe ne cessent de monter en flèche. La réouverture de l’affaire et sa gestion par le Conseil seront suivies de près par l’Exécutif, l’ensemble des opérateurs économiques comme l’opinion publique, tant le dossier est clivant et la décision qui en ressortira pourrait avoir effet de jurisprudence sur d’autres secteurs d’activité et assainir le champ économique, ce qui ne peut que renforcer la résilience de l’économie nationale et améliorer son attractivité, dans un environnement international des plus instables.
Renforcer la gouvernance dans le tissu économique et muscler les instruments de protection du consommateur sont loin d’être un luxe, au moment où le Haut-Commissariat au Plan a confirmé l’explosion du coût de la vie, comme en témoigne son indice des prix à la consommation qui a augmenté de 3,3% lors des deux premiers mois de l’année. Une hausse qui, selon le département d’Ahmed Lahlimi, devrait se maintenir en 2022 et atteindre des niveaux supérieurs par rapport à la dernière décennie.
Disposer d’un Conseil de la Concurrence 100% fonctionnel en ces moments d’incertitude devrait permettre à l’Exécutif de renforcer considérablement ses efforts de stabilisation du coût de la vie. Là où les autorités gouvernementales mettent l’accent sur la disponibilité des stocks et le financement des mécanismes de compensation, le Conseil pourra s’attaquer de front aux situations de concentrations économiques et d’ententes sur les prix.
En attendant, l’instance présidée par Ahmed Rahhou est d’ores et déjà attendue au tournant sur le dossier des hydrocarbures, alors que les prix à la pompe ne cessent de monter en flèche. La réouverture de l’affaire et sa gestion par le Conseil seront suivies de près par l’Exécutif, l’ensemble des opérateurs économiques comme l’opinion publique, tant le dossier est clivant et la décision qui en ressortira pourrait avoir effet de jurisprudence sur d’autres secteurs d’activité et assainir le champ économique, ce qui ne peut que renforcer la résilience de l’économie nationale et améliorer son attractivité, dans un environnement international des plus instables.
Amine ATER