Dans les milieux du foncier en général et du notariat en particulier, la nouvelle mesure est vécue comme une petite révolution. «Le fait de pouvoir traiter depuis son bureau des formalités qui nous coûtaient en temps et en argent ne peut prêter qu’à satisfaction. Quelques réglages d’ordre technique restent certes à faire, mais en général, cette nouvelle procédure numérisée est une bénédiction qui devrait être prolongée même au-delà du confinement», déclare d’emblée Maître Abdellah El Bouakil, notaire à Casablanca.
La mesure en question est la possibilité désormais ouverte aux notaires de traiter, de régler et de finaliser leurs dossiers auprès de l’Agence Nationale de la Conservation Foncière, du Cadastre et de la Cartographie (ANCFCC), sans quitter leurs bureaux. Des opérations qui nécessitaient autrefois des déplacements incessants entre bureaux de notaires et annexes ou siège de la conservation foncière peuvent aujourd’hui être liquidées à distance, via des sessions dédiées sur le portail professionnel de l’ANCFCC.
Cette mesure dont la mise en œuvre a sans doute été accélérée par l’institution de l’état d’urgence sanitaire en vue de réduire la propagation du coronavirus, n’est nullement ponctuelle ou goupillée à la va vite pour faire face aux aléas de la pandémie. Engagée dans un processus soutenu de digitalisation depuis 2017, au lendemain de la nomination de son actuel Directeur Général Karim Tajmouati, l’Agence Nationale de la conservation foncière, comme d’autres secteurs d’ailleurs, a profité de l’effet accélérateur de la pandémie pour finaliser en temps rapide plusieurs de ses projets.
En concertation avec l’ordre national des notaires, l’ANCFCC a lancé entre fin avril et début mai un certain nombre de service digitalisés au profit de cette congrégation avec laquelle elle est en constante et étroite collaboration. Le but étant de réduire les déplacements vecteurs de risques sanitaires, mais également de pertes de temps et d’énergie. Depuis lors, les notaires disposent de sessions dédiées sur le portail de l’agence en vue d’acquitter des tâches autrefois laborieuses, mais dont la digitalisation a rendu l’accomplissement parfaitement pratique. Pour ce faire, il suffit de renseigner des formulaires digitalisés et pour ce qui est des pièces justificatives requises, il suffit de s’équiper d’un scanner pour en poster les copies sur une plateforme dédiée.
En somme, une véritable révolution numérique pour cette administration fondée en 1913 et dont l’âge canonique lui vaut parmi les milieux administratifs son surnom de «vieille dame».
La mesure en question est la possibilité désormais ouverte aux notaires de traiter, de régler et de finaliser leurs dossiers auprès de l’Agence Nationale de la Conservation Foncière, du Cadastre et de la Cartographie (ANCFCC), sans quitter leurs bureaux. Des opérations qui nécessitaient autrefois des déplacements incessants entre bureaux de notaires et annexes ou siège de la conservation foncière peuvent aujourd’hui être liquidées à distance, via des sessions dédiées sur le portail professionnel de l’ANCFCC.
Cette mesure dont la mise en œuvre a sans doute été accélérée par l’institution de l’état d’urgence sanitaire en vue de réduire la propagation du coronavirus, n’est nullement ponctuelle ou goupillée à la va vite pour faire face aux aléas de la pandémie. Engagée dans un processus soutenu de digitalisation depuis 2017, au lendemain de la nomination de son actuel Directeur Général Karim Tajmouati, l’Agence Nationale de la conservation foncière, comme d’autres secteurs d’ailleurs, a profité de l’effet accélérateur de la pandémie pour finaliser en temps rapide plusieurs de ses projets.
En concertation avec l’ordre national des notaires, l’ANCFCC a lancé entre fin avril et début mai un certain nombre de service digitalisés au profit de cette congrégation avec laquelle elle est en constante et étroite collaboration. Le but étant de réduire les déplacements vecteurs de risques sanitaires, mais également de pertes de temps et d’énergie. Depuis lors, les notaires disposent de sessions dédiées sur le portail de l’agence en vue d’acquitter des tâches autrefois laborieuses, mais dont la digitalisation a rendu l’accomplissement parfaitement pratique. Pour ce faire, il suffit de renseigner des formulaires digitalisés et pour ce qui est des pièces justificatives requises, il suffit de s’équiper d’un scanner pour en poster les copies sur une plateforme dédiée.
En somme, une véritable révolution numérique pour cette administration fondée en 1913 et dont l’âge canonique lui vaut parmi les milieux administratifs son surnom de «vieille dame».
Lilya EL ALLOULI
3 questions à Hicham Belkhir, Inspecteur Général de l’Agence Nationale de la Conservation Foncière, du Cadastre et de la Cartographie.
Hicham Belkhir
« L’Etat d’urgence sanitaire n’a fait qu’accélérer un processus qui était déjà engagé depuis longtemps »
Recueillis par L.E.A
1- L’ANCFCC aurait-elle lancé ses nouveaux services digitalisés s’il n’y avait pas eu la pandémie de coronavirus ?
Depuis le 12 Juin 2017, l’ANCFCC a mis en place un portail internet institutionnel, informationnel et transactionnel regroupant plusieurs espaces de travail et d’échange dédiés au grand public et aux partenaires professionnels. En octobre dernier, nous avons généralisé le paiement en mode digital au profit des notaires. L’application des mesures préventives instaurées par l’Etat d’urgence sanitaire n’a donc fait qu’accélérer un processus qui était déjà engagé avec la mise en œuvre de nouveaux services digitaux, a même de fluidifier le circuit des transactions et à limiter les déplacements vers les services extérieurs de l’Agence, permettant ainsi aux professionnels de déposer les dossiers sur la plateforme électronique et de s’acquitter des droits en ligne.
2- Comment ont été perçus et accueillis les nouveaux services ?
Dès le lancement des nouveaux services digitalisés par l’ANCFCC, ils ont été accueillis favorablement par le grand public ainsi que par les professionnels et les autres administrations, notamment en termes de gain de temps, de réduction du nombre de déplacements, de facilité d’utilisation et de rapidité d’exécution des transactions y afférentes.
3- Quels sont les investissements en termes de temps, de personnel et d’équipement qui ont été consentis pour la mise en place de ce projet ?
L’ANCFCC a beaucoup investi pour la réussite de ce projet aussi bien dans le domaine de la formation de son capital humain qu’en termes d’équipement de l’ensemble de ses services extérieurs et centraux en matériel informatique nécessaire. Le réseau informatique de l’Agence est entièrement conçu et développé par ses propres compétences humaines qui, de ce fait, bénéficient périodiquement des formations continues de haut niveau. L’Agence déploie également des moyens importants pour l’acquisition de solutions informatiques de haute technologie pour la sécurisation de ses bases de données, la gestion des autorisations et la protection contre les menaces externes.
Depuis le 12 Juin 2017, l’ANCFCC a mis en place un portail internet institutionnel, informationnel et transactionnel regroupant plusieurs espaces de travail et d’échange dédiés au grand public et aux partenaires professionnels. En octobre dernier, nous avons généralisé le paiement en mode digital au profit des notaires. L’application des mesures préventives instaurées par l’Etat d’urgence sanitaire n’a donc fait qu’accélérer un processus qui était déjà engagé avec la mise en œuvre de nouveaux services digitaux, a même de fluidifier le circuit des transactions et à limiter les déplacements vers les services extérieurs de l’Agence, permettant ainsi aux professionnels de déposer les dossiers sur la plateforme électronique et de s’acquitter des droits en ligne.
2- Comment ont été perçus et accueillis les nouveaux services ?
Dès le lancement des nouveaux services digitalisés par l’ANCFCC, ils ont été accueillis favorablement par le grand public ainsi que par les professionnels et les autres administrations, notamment en termes de gain de temps, de réduction du nombre de déplacements, de facilité d’utilisation et de rapidité d’exécution des transactions y afférentes.
3- Quels sont les investissements en termes de temps, de personnel et d’équipement qui ont été consentis pour la mise en place de ce projet ?
L’ANCFCC a beaucoup investi pour la réussite de ce projet aussi bien dans le domaine de la formation de son capital humain qu’en termes d’équipement de l’ensemble de ses services extérieurs et centraux en matériel informatique nécessaire. Le réseau informatique de l’Agence est entièrement conçu et développé par ses propres compétences humaines qui, de ce fait, bénéficient périodiquement des formations continues de haut niveau. L’Agence déploie également des moyens importants pour l’acquisition de solutions informatiques de haute technologie pour la sécurisation de ses bases de données, la gestion des autorisations et la protection contre les menaces externes.
Recueillis par L.E.A