L’Organisation mondiale de la santé prépare un webinaire, pour les prochains jours, pour mettre en évidence l’infection à long terme avec des symptômes du virus corona émergent et la variation des symptômes d’une personne à l’autre.
Selon l’organisation, les études disponibles indiquent qu’environ 10% des patients souffrent de symptômes un mois après leur infection, mais on ne sait pas à l’heure actuelle combien de temps ces complications peuvent durer.
Toutes les personnes présentant ces symptômes à long terme n’appartiennent pas aux groupes les plus à risque, tels que les personnes âgées et les personnes atteintes de maladies qui exacerbent l’infection au Covid-19. Des cliniciens, chercheurs et experts participeront au symposium, qui se tiendra le 9 février, dans le but d’identifier la maladie, de lui donner un nom officiel et de coordonner les méthodes de son étude.
Fatigue, malaise, essoufflement et palpitations cardiaques
Le symptôme le plus courant d’une infection à long terme semble être une sensation constante de fatigue, mais il existe de nombreux autres symptômes, notamment un malaise après un effort physique, des difficultés à penser clairement, un essoufflement, des palpitations cardiaques et des problèmes du système nerveux.
Et pour établir une définition et un nom précis du Covid à long terme, le symposium permettra un consensus autour des critères de collecte des données de suivi des patients pour commencer à trouver des moyens de traitement.
Les donateurs participeront également au symposium, étant donné la nécessité de trouver rapidement des financements.
L’Organisation mondiale de la santé parle de «syndrome postCovid-19» ou de «Covid-19 à long terme», dans un document dans lequel elle a récemment présenté ses nouvelles recommandations. L’expression la plus souvent utilisée est «Covid à long terme». Par ailleurs, de Wuhan, l’un des plus hauts responsables de l’OMS a donné libre court à son exaspération face à ceux qui critiquent sans cesse la mission d’experts de l’agence dépêchée en Chine pour tenter de découvrir l’origine de la pandémie de Covid-19.
«C’est une attitude responsable de dire que vous n’accepterez pas un rapport avant même qu’il ne soit écrit ? De dire que vous avez des renseignements mais que vous ne les fournissez pas ?», a lancé, sur un ton agacé, le directeur chargé des questions d’urgence sanitaire à l’Organisation mondiale de la santé, Michael Ryan, lors du point de presse bi-hebdomadaire de l’OMS à Genève.
Une pique à Blinken
«Il nous faut reconnaître qu’à l’heure qu’il est, la communauté internationale a une équipe sur le terrain», a-t-il lancé, rappelant que ce sont les pays membres qui en ont lancé les bases.
Ryan répondait à une question évoquant notamment les critiques du chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, qui a vertement critiqué l’attitude de la Chine lundi.
«Encore aujourd’hui, la Chine est loin de faire ce qu’il faut quand il s’agit de fournir des informations dont la communauté internationale a besoin, et d’assurer que les experts ont accès à la Chine», a accusé Blinken, lors d’un entretien sur la chaîne NBC.
«Tout ce manque de transparence, cette incapacité à se montrer ouvert est un problème considérable», a-t-il souligné.
Une équipe d’experts de différentes spécialités scientifiques, internationalement reconnus, a commencé son enquête sur le terrain à Wuhan en Chine vendredi pour tenter de déterminer l’origine de la transmission du virus responsable du Covid-19 à l’homme.
Après deux semaines de quarantaine, ils ont visité l’hôpital où ont été soignés les premiers malades de ce qui devait devenir le Covid-19 avant de se rendre sur les lieux où se tenait le marché où la transmission aurait pu se faire. Ryan a expliqué «qu’il y avait du progrès mais que toutes les réponses pourront peut-être être trouvées, mais peut-être pas».
«Comme dans toute enquête sur une maladie infectieuse, au fil des informations que vous accumulez vous obtenez des réponses. Et ensuite cela pose plus de questions, c’est un polar», a-t-il martelé.
Sa collègue, Maria Van Kerkhove, la responsable technique à l’OMS de la lutte contre le Covid-19, a affirmé notamment que les experts visiteront bien le fameux Institut de virologie de Wuhan, que l’administration Trump voyait comme le foyer initial d’où le virus se serait échappé.
Cette visite est ultra-sensible pour le régime chinois, soucieux d’écarter toute responsabilité dans l’épidémie et d’importance aussi pour l’OMS accusé parfois d’être trop indulgente avec Pékin.
Démantèlement d’un réseau vendant de faux vaccins
Selon l’organisation, les études disponibles indiquent qu’environ 10% des patients souffrent de symptômes un mois après leur infection, mais on ne sait pas à l’heure actuelle combien de temps ces complications peuvent durer.
Toutes les personnes présentant ces symptômes à long terme n’appartiennent pas aux groupes les plus à risque, tels que les personnes âgées et les personnes atteintes de maladies qui exacerbent l’infection au Covid-19. Des cliniciens, chercheurs et experts participeront au symposium, qui se tiendra le 9 février, dans le but d’identifier la maladie, de lui donner un nom officiel et de coordonner les méthodes de son étude.
Fatigue, malaise, essoufflement et palpitations cardiaques
Le symptôme le plus courant d’une infection à long terme semble être une sensation constante de fatigue, mais il existe de nombreux autres symptômes, notamment un malaise après un effort physique, des difficultés à penser clairement, un essoufflement, des palpitations cardiaques et des problèmes du système nerveux.
Et pour établir une définition et un nom précis du Covid à long terme, le symposium permettra un consensus autour des critères de collecte des données de suivi des patients pour commencer à trouver des moyens de traitement.
Les donateurs participeront également au symposium, étant donné la nécessité de trouver rapidement des financements.
L’Organisation mondiale de la santé parle de «syndrome postCovid-19» ou de «Covid-19 à long terme», dans un document dans lequel elle a récemment présenté ses nouvelles recommandations. L’expression la plus souvent utilisée est «Covid à long terme». Par ailleurs, de Wuhan, l’un des plus hauts responsables de l’OMS a donné libre court à son exaspération face à ceux qui critiquent sans cesse la mission d’experts de l’agence dépêchée en Chine pour tenter de découvrir l’origine de la pandémie de Covid-19.
«C’est une attitude responsable de dire que vous n’accepterez pas un rapport avant même qu’il ne soit écrit ? De dire que vous avez des renseignements mais que vous ne les fournissez pas ?», a lancé, sur un ton agacé, le directeur chargé des questions d’urgence sanitaire à l’Organisation mondiale de la santé, Michael Ryan, lors du point de presse bi-hebdomadaire de l’OMS à Genève.
Une pique à Blinken
«Il nous faut reconnaître qu’à l’heure qu’il est, la communauté internationale a une équipe sur le terrain», a-t-il lancé, rappelant que ce sont les pays membres qui en ont lancé les bases.
Ryan répondait à une question évoquant notamment les critiques du chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, qui a vertement critiqué l’attitude de la Chine lundi.
«Encore aujourd’hui, la Chine est loin de faire ce qu’il faut quand il s’agit de fournir des informations dont la communauté internationale a besoin, et d’assurer que les experts ont accès à la Chine», a accusé Blinken, lors d’un entretien sur la chaîne NBC.
«Tout ce manque de transparence, cette incapacité à se montrer ouvert est un problème considérable», a-t-il souligné.
Une équipe d’experts de différentes spécialités scientifiques, internationalement reconnus, a commencé son enquête sur le terrain à Wuhan en Chine vendredi pour tenter de déterminer l’origine de la transmission du virus responsable du Covid-19 à l’homme.
Après deux semaines de quarantaine, ils ont visité l’hôpital où ont été soignés les premiers malades de ce qui devait devenir le Covid-19 avant de se rendre sur les lieux où se tenait le marché où la transmission aurait pu se faire. Ryan a expliqué «qu’il y avait du progrès mais que toutes les réponses pourront peut-être être trouvées, mais peut-être pas».
«Comme dans toute enquête sur une maladie infectieuse, au fil des informations que vous accumulez vous obtenez des réponses. Et ensuite cela pose plus de questions, c’est un polar», a-t-il martelé.
Sa collègue, Maria Van Kerkhove, la responsable technique à l’OMS de la lutte contre le Covid-19, a affirmé notamment que les experts visiteront bien le fameux Institut de virologie de Wuhan, que l’administration Trump voyait comme le foyer initial d’où le virus se serait échappé.
Cette visite est ultra-sensible pour le régime chinois, soucieux d’écarter toute responsabilité dans l’épidémie et d’importance aussi pour l’OMS accusé parfois d’être trop indulgente avec Pékin.
Démantèlement d’un réseau vendant de faux vaccins
La police chinoise a arrêté plus de 80 personnes et confisqué plus de 3.000 fausses doses de vaccins contre le Covid-19 dans le cadre d’une campagne de lutte contre les crimes liés aux vaccins, a rapporté lundi l’agence de presse officielle Chine Nouvelle.
Les suspects ont commencé en septembre dernier leur opération de contrefaçon, a indiqué Chine Nouvelle, ajoutant que l’ensemble des fausses doses ont été retrouvées.
D’après le Global Times, tabloïd nationaliste adossé au gouvernement, il est possible que les suspects envisageaient de vendre ces faux vaccins à l’étranger.
La police a effectué des arrestations en plusieurs lieux dont la capitale Pékin, Shanghai et dans la province de Shandong dans l’est du pays, a écrit Chine Nouvelle.