Les sans-abris constituent une catégorie de la société très vulnérable à fortiori en période de pandémie. Afin de d’assister ces personnes en leur garantissant une prise en charge dans des centres de protection sociale, l’Entraide nationale a mis en place une commission centrale -et d'autres régionales- de veille et de suivi. 90 centres d'hébergements stérilisés pour sans-abris ont été créés dans diverses régions du Royaume. « Sous la supervision des autorités locales, des patrouilles ont été organisés pour administrer aux sans-abris des tests médicaux, leur fournir les premiers secours et les faire bénéficier des services d'hygiène » a précisé M. Mehdi Ouasmi, directeur de l'Entraide nationale. Concernant les « chiffonniers » qui sont exposés à des risques sanitaires importants, M. Ouasmi a expliqué que « les SDF bénéficient de l'opération d'assistance et des procédures associées, alors que pour les autres catégories, les autorités sécuritaires les empêchent de s'adonner à ces activités dans le cadre de la mise en œuvre de l'état d'urgence, afin de protéger leur santé et celle des citoyens ».
Les efforts menés par l’Entraide national se font sous la supervision des autorités locales et de la sûreté nationale, avec la participation des collectivités territoriales, des services extérieurs concernés qui relèvent du ministère de la santé, de la société civile et des bienfaiteurs. M. Mehdi Ouasmi a par ailleurs expliqué que 160 individus ont pu retourner auprès de leurs familles, alors que les autres ont été admis au niveau des centres spécialement mis en place et qui respectent les règles de distanciations sociales et de confinements. Les individus présentant des symptômes respiratoires ont été isolés et mis sous surveillance médicale, alors qu’une opération de sensibilisation a été lancée pour les informer de la gravité de cette pandémie et des mesures de prévention disponibles. Pour les institutions qui travaillent dans le domaine de la scolarisation, les élèves ont été envoyés auprès de leurs familles. Il ne reste plus que 125 institutions abritant des personnes sans famille en vue de les protéger, alors que le nombre de bénéficiaires dépasse 9.000 personnes.
Les efforts menés par l’Entraide national se font sous la supervision des autorités locales et de la sûreté nationale, avec la participation des collectivités territoriales, des services extérieurs concernés qui relèvent du ministère de la santé, de la société civile et des bienfaiteurs. M. Mehdi Ouasmi a par ailleurs expliqué que 160 individus ont pu retourner auprès de leurs familles, alors que les autres ont été admis au niveau des centres spécialement mis en place et qui respectent les règles de distanciations sociales et de confinements. Les individus présentant des symptômes respiratoires ont été isolés et mis sous surveillance médicale, alors qu’une opération de sensibilisation a été lancée pour les informer de la gravité de cette pandémie et des mesures de prévention disponibles. Pour les institutions qui travaillent dans le domaine de la scolarisation, les élèves ont été envoyés auprès de leurs familles. Il ne reste plus que 125 institutions abritant des personnes sans famille en vue de les protéger, alors que le nombre de bénéficiaires dépasse 9.000 personnes.
M. Ouasmi a expliqué que l'Entraide nationale œuvre, avec le ministère de tutelle, pour mobiliser des ressources supplémentaires en vue de faire face aux dépenses urgentes résultant de cette situation, notant qu'un accord de partenariat a été conclu avec le ministère de tutelle afin de fournir des ressources supplémentaires au budget de coopération nationale pour prendre en charge cette catégorie sociale. « Un recensement des besoins nécessaires et urgents des institutions de protection sociale a été effectué. Le travail pour y répondre s'effectue progressivement, soit par le biais des philanthropes, par le budget de l'Entraide nationale, ou par les subventions allouées aux institutions de protection sociale » a souligné le directeur de l’Entraide national ajoutant que « le versement de la subvention réservée à ces institutions a été accéléré afin de faire face aux coûts résultant de cette situation ».