Les élections démocratiques sont supposées jouer un rôle crucial dans la lutte contre la corruption parmi les représentants du peuple. Les électeurs, en raison de leur aversion générale pour la corruption, hésitent avant d’accorder leurs votes, de peur que les politiciens abusent de la fonction publique à des fins privées – une image assez répandue au Maroc… A ce jour, les avis sont mitigés et suggèrent souvent que la fraude électorale et la corruption sont toujours présentes.
« Depuis 2004, les partis politiques n’ont pas cessé d’occuper des places privilégiées en termes d’exposition au phénomène de la corruption, selon les indicateurs de perception en vigueur », indique l’Instance Centrale de Prévention de la Corruption au Maroc (ICPC) dans un rapport intitulé « Lutte Contre la Corruption Politique et Electorale au Maroc ».
Au fil des ans, le Parlement marocain a adopté plusieurs lois concernant la corruption lors des élections. Ces lois garantissent la tenue d’élections équitables, exemptes de corruption, d’intimidation et d’autres actions susceptibles de dissuader un électeur, un candidat ou un fonctionnaire impliqué dans le processus électoral.
Ainsi, lorsqu’un candidat s’est livré à des pots-de-vin ou à une autre forme de corruption pour se faire élire, des sanctions sévères sont prévues, notamment : amendes, peines d’emprisonnement ou les deux, une élection annulée et la perte du droit de siéger ou de voter.
Par ailleurs, l’ICPC avait appelé dans le même rapport à « l’alourdissement des sanctions d’emprisonnement et des sanctions financières contre les auteurs des infractions électorales », ainsi qu’une réhabilitation du système juridique et institutionnel relatif à la bonne gouvernance et à la moralisation de la vie politique au Maroc. C’est dans ce sens que la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a procédé à un redéploiement provisoire de plusieurs agents et fonctionnaires pour assurer la neutralité et l’impartialité du corps de police pendant les élections.
Pauvreté et corruption : un cercle vicieux
La responsabilité est partagée. Si les attentes des électeurs sont relativement claires, il reste à comprendre pourquoi la corruption pouvait être tolérée par certains. Khadija Zoumi, patronne de l’Organisation de la Femme Istiqlalienne, nous a indiqué à ce propos que la corruption a plusieurs facettes, dont le « lien étroit entre la pauvreté et la corruption qui entrave les procédures et les directives mises en place par les autorités compétentes », ajoutant qu’en moyenne, « un revenu par habitant plus élevé s’accompagne de niveaux de corruption plus faibles ».
« Depuis 2004, les partis politiques n’ont pas cessé d’occuper des places privilégiées en termes d’exposition au phénomène de la corruption, selon les indicateurs de perception en vigueur », indique l’Instance Centrale de Prévention de la Corruption au Maroc (ICPC) dans un rapport intitulé « Lutte Contre la Corruption Politique et Electorale au Maroc ».
Au fil des ans, le Parlement marocain a adopté plusieurs lois concernant la corruption lors des élections. Ces lois garantissent la tenue d’élections équitables, exemptes de corruption, d’intimidation et d’autres actions susceptibles de dissuader un électeur, un candidat ou un fonctionnaire impliqué dans le processus électoral.
Ainsi, lorsqu’un candidat s’est livré à des pots-de-vin ou à une autre forme de corruption pour se faire élire, des sanctions sévères sont prévues, notamment : amendes, peines d’emprisonnement ou les deux, une élection annulée et la perte du droit de siéger ou de voter.
Par ailleurs, l’ICPC avait appelé dans le même rapport à « l’alourdissement des sanctions d’emprisonnement et des sanctions financières contre les auteurs des infractions électorales », ainsi qu’une réhabilitation du système juridique et institutionnel relatif à la bonne gouvernance et à la moralisation de la vie politique au Maroc. C’est dans ce sens que la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a procédé à un redéploiement provisoire de plusieurs agents et fonctionnaires pour assurer la neutralité et l’impartialité du corps de police pendant les élections.
Pauvreté et corruption : un cercle vicieux
La responsabilité est partagée. Si les attentes des électeurs sont relativement claires, il reste à comprendre pourquoi la corruption pouvait être tolérée par certains. Khadija Zoumi, patronne de l’Organisation de la Femme Istiqlalienne, nous a indiqué à ce propos que la corruption a plusieurs facettes, dont le « lien étroit entre la pauvreté et la corruption qui entrave les procédures et les directives mises en place par les autorités compétentes », ajoutant qu’en moyenne, « un revenu par habitant plus élevé s’accompagne de niveaux de corruption plus faibles ».
Kawtar CHAAT