Est-il vrai que la ville d’Agadir (avec bien sûr la permission des Soussis) est-elle devenue la capitale du Nord ? Pour seulement une journée, le 14 mai, les Tétouanais en étaient les maîtres puisque les habitants du Souss se sont réveillés le matin en trouvant les avenues, les rues, les cafés et les restaurants envahis par deux couleurs : le rouge et le blanc emblème du Moghreb Athlétique de Tétouan.
La bonne ambiance
De l’aéroport, de la gare routière, du centre urbain en passant par la corniche, le grand et nouveau quartier Al Houda jusqu’à Adrar où était construit le joli stade aux dimensions internationales, le chant « Allez Moghreb ! Allez Moghreb » se faisait retentir continuellement.
C’était la fête du football à l’occasion de la finale de Coupe du Trône. Par-ci, par-là, il y avait une cohue importante qui se conduisait dans une sportivité exemplaire.
Après deux titres de championnat avec l’ancien président Abroune, le club de la colombe blanche joue sa première finale dans son Histoire avec le président Ghazi.
Une toute petite particularité à signaler, l’arrivée par bicyclette d’un fan de l’équipe a suscité l’admiration de tous les tétouanais. Accueilli à l’entrée de la ville par les membres du comité, il a reçu gratuitement un billet d’entrée et une réservation d’une nuitée à l’hôtel avec pension complète.
Les 10.000 billets de la FRMF
La veille du match, lors d’une courte visite à Tétouan, personne ne comprenait ce qui se passait. Tous les coins de la ville : gare routière, parc des grands taxis, minibus et autocars étaient pris d’assaut par les supporters qui n’avaient qu’une idée ; rallier la ville d’Agadir par n’importe quel moyen et n’importe quel prix.
La « revente » des places était à l’ordre du jour et le coût du voyage n’était pas marchandé.
Pour les billets de la finale, les 10.000 envoyés par la FRMF étaient tous distribués gratuitement dans une heure. Les dirigeants du club promettaient des billets en vente à Agadir.
A l’heure de la rencontre, les guichets affichaient « complet ». Par mesure de sécurité, le stade était ouvert aux 40.000 spectateurs au lieu de 60.000 capacité ordinaire. Le grand stade d’Agadir présentait des tribunes et des gradins spectaculaires dans un ordre impeccable avec une organisation des grandes circonstances footballistiques.
D’un côté, à gauche, il y avait l’animation des ultras des FAR, de l’autre côté, à droite, il y avait les ultras du MAT, au centre il y avait les spectateurs neutres. Chacun des groupes était bruyant et animait ses joueurs à sa façon. Les traditionnels olé… ! olé… ! à l’espagnole se faisaient entendre avec les applaudissements qui venaient de partout.
Les déclarations des entraîneurs
Les deux formations se connaissent bien. Avant de jouer la finale, l’entraineur des FAR était à Tétouan pour voir en direct MAT-Union Sportive de Touarga. Celui du MAT en a fait de même et a suivi plusieurs rencontres des Militaires.
Voici ce qu’ils ont déclaré : « Une finale de coupe est différente des chocs du championnat. Tout peut arriver, la victoire et la défaite ne doivent étonner personne. Cela veut dire que les chances sont égales pour remporter la coupe. Il n’existe aucune supériorité et les deux équipes sont de la première division marocaine professionnelle. Qui s’est préparé le mieux est la question du jour ?»
La bonne ambiance
De l’aéroport, de la gare routière, du centre urbain en passant par la corniche, le grand et nouveau quartier Al Houda jusqu’à Adrar où était construit le joli stade aux dimensions internationales, le chant « Allez Moghreb ! Allez Moghreb » se faisait retentir continuellement.
C’était la fête du football à l’occasion de la finale de Coupe du Trône. Par-ci, par-là, il y avait une cohue importante qui se conduisait dans une sportivité exemplaire.
Après deux titres de championnat avec l’ancien président Abroune, le club de la colombe blanche joue sa première finale dans son Histoire avec le président Ghazi.
Une toute petite particularité à signaler, l’arrivée par bicyclette d’un fan de l’équipe a suscité l’admiration de tous les tétouanais. Accueilli à l’entrée de la ville par les membres du comité, il a reçu gratuitement un billet d’entrée et une réservation d’une nuitée à l’hôtel avec pension complète.
Les 10.000 billets de la FRMF
La veille du match, lors d’une courte visite à Tétouan, personne ne comprenait ce qui se passait. Tous les coins de la ville : gare routière, parc des grands taxis, minibus et autocars étaient pris d’assaut par les supporters qui n’avaient qu’une idée ; rallier la ville d’Agadir par n’importe quel moyen et n’importe quel prix.
La « revente » des places était à l’ordre du jour et le coût du voyage n’était pas marchandé.
Pour les billets de la finale, les 10.000 envoyés par la FRMF étaient tous distribués gratuitement dans une heure. Les dirigeants du club promettaient des billets en vente à Agadir.
A l’heure de la rencontre, les guichets affichaient « complet ». Par mesure de sécurité, le stade était ouvert aux 40.000 spectateurs au lieu de 60.000 capacité ordinaire. Le grand stade d’Agadir présentait des tribunes et des gradins spectaculaires dans un ordre impeccable avec une organisation des grandes circonstances footballistiques.
D’un côté, à gauche, il y avait l’animation des ultras des FAR, de l’autre côté, à droite, il y avait les ultras du MAT, au centre il y avait les spectateurs neutres. Chacun des groupes était bruyant et animait ses joueurs à sa façon. Les traditionnels olé… ! olé… ! à l’espagnole se faisaient entendre avec les applaudissements qui venaient de partout.
Les déclarations des entraîneurs
Les deux formations se connaissent bien. Avant de jouer la finale, l’entraineur des FAR était à Tétouan pour voir en direct MAT-Union Sportive de Touarga. Celui du MAT en a fait de même et a suivi plusieurs rencontres des Militaires.
Voici ce qu’ils ont déclaré : « Une finale de coupe est différente des chocs du championnat. Tout peut arriver, la victoire et la défaite ne doivent étonner personne. Cela veut dire que les chances sont égales pour remporter la coupe. Il n’existe aucune supériorité et les deux équipes sont de la première division marocaine professionnelle. Qui s’est préparé le mieux est la question du jour ?»
Le match
Une finale de coupe est toujours une rencontre difficile. Un match très disputé. Une excellente organisation. Un arbitrage correct.
Un esprit sportif de fair-play chez tous les supporters. Aucun incident à signaler. Une conduite exemplaire de tous les acteurs sur le terrain.
Une première dans l’Histoire
Bouchra Karboubi et Fatiha Jermouni des femmes arbitres constituaient, une première dans l’Histoire de la Coupe du Trône.
D’un côté comme de l’autre, il y avait une stricte surveillance et les défenses jouaient mieux que les attaquants.
Evoluant avec une attaque « le tout pour le tout », les deux formations cherchaient de sérieuses tentatives pour marquer le premier but appelé le point de tranquillité. Même avec les contre-attaques, les tirs au but étaient très rares. Si les Militaires tiraient plus au but, les Tétouanais étaient perdus à cause de leur faiblesse numérique.
La première mi-temps
Equilibre sur tous les plans. Aucune équipe n’était supérieure. Le ballon circulait mieux à la ligne médiane. Très peu de tirs et les gardiens Filali et Lekred étaient en « congé forcé ». On avait l’impression que les attaquants étaient absents.
Le 0-0 reflétait bien la physionomie de la partie qui sombrait le plus souvent dans la monotonie. Avec l’intervention de la VAR, Bouchra Karboubi aurait pu siffler un penalty en faveur des coéquipiers de Chibi après une faute impardonnable du portier du MAT. Le 1-0 aurait été plus logique pour les FAR.
La deuxième mi-temps décisive
Dans le second half, la formation rbatie était supérieure sur tous les plans. Domination du ballon, occupation du terrain, tirs, création d’occasion de buts.
Le score de 3-0 aurait été plus lourd s’il n’y avait pas eu de précipitation dans les actions. Une seule occasion de but pour le MAT, c’était vraiment insuffisant pour un club qui visait le titre de champion de coupe.
Les trois buts furent l’ouvre de Monteiro Borges à la suite d’un corner à la 55ème minute, de Adam Ennsafti à la 65ème minute sur action personnelle et de Abdelilah Amimi à la 90ème minute sur passe de Chibi.
Victoire amplement méritée des FAR.
Une finale de coupe est toujours une rencontre difficile. Un match très disputé. Une excellente organisation. Un arbitrage correct.
Un esprit sportif de fair-play chez tous les supporters. Aucun incident à signaler. Une conduite exemplaire de tous les acteurs sur le terrain.
Une première dans l’Histoire
Bouchra Karboubi et Fatiha Jermouni des femmes arbitres constituaient, une première dans l’Histoire de la Coupe du Trône.
D’un côté comme de l’autre, il y avait une stricte surveillance et les défenses jouaient mieux que les attaquants.
Evoluant avec une attaque « le tout pour le tout », les deux formations cherchaient de sérieuses tentatives pour marquer le premier but appelé le point de tranquillité. Même avec les contre-attaques, les tirs au but étaient très rares. Si les Militaires tiraient plus au but, les Tétouanais étaient perdus à cause de leur faiblesse numérique.
La première mi-temps
Equilibre sur tous les plans. Aucune équipe n’était supérieure. Le ballon circulait mieux à la ligne médiane. Très peu de tirs et les gardiens Filali et Lekred étaient en « congé forcé ». On avait l’impression que les attaquants étaient absents.
Le 0-0 reflétait bien la physionomie de la partie qui sombrait le plus souvent dans la monotonie. Avec l’intervention de la VAR, Bouchra Karboubi aurait pu siffler un penalty en faveur des coéquipiers de Chibi après une faute impardonnable du portier du MAT. Le 1-0 aurait été plus logique pour les FAR.
La deuxième mi-temps décisive
Dans le second half, la formation rbatie était supérieure sur tous les plans. Domination du ballon, occupation du terrain, tirs, création d’occasion de buts.
Le score de 3-0 aurait été plus lourd s’il n’y avait pas eu de précipitation dans les actions. Une seule occasion de but pour le MAT, c’était vraiment insuffisant pour un club qui visait le titre de champion de coupe.
Les trois buts furent l’ouvre de Monteiro Borges à la suite d’un corner à la 55ème minute, de Adam Ennsafti à la 65ème minute sur action personnelle et de Abdelilah Amimi à la 90ème minute sur passe de Chibi.
Victoire amplement méritée des FAR.