La Cour des comptes a procédé à l’examen des mécanismes d'orientation des élèves adoptés par le secteur de l'éducation nationale et a pu relever plusieurs observations.
Il en ressort d'abord une faible coordination entre le département de l'éducation nationale et celui de l'enseignement supérieur. "Cette faiblesse se manifeste par l'absence d'une procédure d'orientation active qui vise l'accompagnement individuel des élèves de la deuxième année du cycle du baccalauréat, qui souhaitent poursuivre leurs études supérieures afin de les aider à choisir les branches qui correspondent à leurs aptitudes", indique-t-on.
Il a également été observé que l’approche de l’orientation précoce, qui revêt une importance capitale dans les différentes réformes précitées, afin d’aider les élèves dès leur plus jeune âge à découvrir leurs aspirations et les aider dans leur choix, demeure encore en ses débuts et accuse un retard significatif dans l’adoption du projet personnel.
Il en ressort d'abord une faible coordination entre le département de l'éducation nationale et celui de l'enseignement supérieur. "Cette faiblesse se manifeste par l'absence d'une procédure d'orientation active qui vise l'accompagnement individuel des élèves de la deuxième année du cycle du baccalauréat, qui souhaitent poursuivre leurs études supérieures afin de les aider à choisir les branches qui correspondent à leurs aptitudes", indique-t-on.
Il a également été observé que l’approche de l’orientation précoce, qui revêt une importance capitale dans les différentes réformes précitées, afin d’aider les élèves dès leur plus jeune âge à découvrir leurs aspirations et les aider dans leur choix, demeure encore en ses débuts et accuse un retard significatif dans l’adoption du projet personnel.
En matière de généralisation des services d'information et d'aide à l'orientation pour tous les niveaux scolaires, il a été constaté que, dans certains établissements d'enseignement secondaire, ces services se limitent aux élèves de la troisième année secondaire, et ils ne couvrent pas l’ensemble des niveaux de l’enseignement secondaire qualifiant.
Dans son rapport, la juridiction financière nationale a rappelé que le régime d'orientation pédagogique a connu plusieurs réformes successives depuis l'adoption de la Charte nationale de l'éducation et de la formation (2000), le programme d'urgence (2009-2012) et la vision stratégique (2015-2030).
Eu égard à ce qui précède et afin d’améliorer la gestion de l’orientation scolaire, force est de recommander au ministère de tutelle d’activer l’adoption du projet personnel dans le sens de la vision stratégique, en tenant compte de la possibilité de déployer les outils technologiques et d'utiliser le système Massar et les possibilités offertes par Internet à travers la création d'une plateforme électronique interactive et l'exploitation des réseaux sociaux pour intensifier la communication avec les élèves.
De même, la Cour a recommandé la mise en place d’un système d’orientation actif qui permette une coordination entre les départements de l'éducation nationale, de la formation professionnelle et de l'enseignement supérieur en vue d’assister les élèves à choisir des filières d'enseignement supérieur qui correspondent au type de baccalauréat obtenu pour pouvoir réaliser leurs projets personnels.