Le premier ministre britannique Boris Johnson dévoile hier lundi 21 février sa stratégie pour « vivre avec le Covid-19 ». « Ce jour marque un moment de fierté après l’une des plus difficiles périodes de l’histoire de notre pays alors que nous commençons à apprendre à vivre avec le virus », a-t-il déclaré dans un communiqué.
Le chef du gouvernement a ensuite assuré que, grâce au vaccin, le pays franchissait « une étape de plus vers un retour à la normale pour finalement rendre leurs libertés aux gens ».
Après une première levée de l’essentiel des restrictions au début de l’été, l’apparition du variant Omicron avait contraint le gouvernement à réintroduire à l’automne masque obligatoire en intérieur et passeport vaccinal, finalement abandonnés en janvier à l’instar de la recommandation du télétravail.
A l’issue d’un Conseil des ministres, Boris Johnson devait prendre la parole devant le Parlement dans la journée. Selon les derniers chiffres, 85 % de la population de plus de 12 ans a reçu deux doses de vaccins, 66 % un rappel.
« La guerre n’est pas terminée »
Cependant, la levée de certaines mesures, comme celle de l’obligation légale de s’isoler en cas de test positif et l’abandon tests gratuits est déjà vivement critiquée. « Le gouvernement ne peut pas agiter une baguette magique et prétendre que la menace a entièrement disparu », a récemment déclaré Matthew Taylor, le directeur général de la NHS Confederation, qui regroupe les dirigeants du système public de santé. « Boris Johnson déclare victoire alors que la guerre n’est pas terminée », a cinglé dimanche sur Sky News le député d’opposition travailliste Wes Streeting, responsable des questions de santé.
L’envoyé de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour l’Europe, David Nabarro, a quant à lui fait part de son inquiétude que le pays « choisisse une ligne qui va à l’encontre du consensus de santé publique », qui créerait « un effet domino dans le monde »
Les annonces faites par le chef du gouvernement britannique interviennent dans un contexte difficile pour le premier ministre, englué dans un scandale sur des fêtes organisées à Downing Street durant les confinements. Sans oublier que la présentation de ce plan intervient alors que la reine Elizabeth II a été testée positive dimanche au Covid-19.
« Cette semaine, une dame de 95 ans attrape le Covid-19. Ayant été testée de manière précoce, on peut lui prescrire des antiviraux qui doivent être pris dans les trois à cinq jours de l’infection pour être efficaces », a relevé en réaction Stephen Reicher sur Twitter, un expert très critique de la politique sanitaire gouvernementale.
Le chef du gouvernement a ensuite assuré que, grâce au vaccin, le pays franchissait « une étape de plus vers un retour à la normale pour finalement rendre leurs libertés aux gens ».
Après une première levée de l’essentiel des restrictions au début de l’été, l’apparition du variant Omicron avait contraint le gouvernement à réintroduire à l’automne masque obligatoire en intérieur et passeport vaccinal, finalement abandonnés en janvier à l’instar de la recommandation du télétravail.
A l’issue d’un Conseil des ministres, Boris Johnson devait prendre la parole devant le Parlement dans la journée. Selon les derniers chiffres, 85 % de la population de plus de 12 ans a reçu deux doses de vaccins, 66 % un rappel.
« La guerre n’est pas terminée »
Cependant, la levée de certaines mesures, comme celle de l’obligation légale de s’isoler en cas de test positif et l’abandon tests gratuits est déjà vivement critiquée. « Le gouvernement ne peut pas agiter une baguette magique et prétendre que la menace a entièrement disparu », a récemment déclaré Matthew Taylor, le directeur général de la NHS Confederation, qui regroupe les dirigeants du système public de santé. « Boris Johnson déclare victoire alors que la guerre n’est pas terminée », a cinglé dimanche sur Sky News le député d’opposition travailliste Wes Streeting, responsable des questions de santé.
L’envoyé de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour l’Europe, David Nabarro, a quant à lui fait part de son inquiétude que le pays « choisisse une ligne qui va à l’encontre du consensus de santé publique », qui créerait « un effet domino dans le monde »
Les annonces faites par le chef du gouvernement britannique interviennent dans un contexte difficile pour le premier ministre, englué dans un scandale sur des fêtes organisées à Downing Street durant les confinements. Sans oublier que la présentation de ce plan intervient alors que la reine Elizabeth II a été testée positive dimanche au Covid-19.
« Cette semaine, une dame de 95 ans attrape le Covid-19. Ayant été testée de manière précoce, on peut lui prescrire des antiviraux qui doivent être pris dans les trois à cinq jours de l’infection pour être efficaces », a relevé en réaction Stephen Reicher sur Twitter, un expert très critique de la politique sanitaire gouvernementale.