Encouragées par l’annonce dimanche de 174 décès en 24 heures, le nombre le plus faible depuis le début du confinement, les autorités italiennes entament un allègement attendu par tous, pour faire repartir une économie mise à genoux par la maladie.
Cette ouverture reste très prudente: pas de commerces de détail, pas de bars ni de restaurants, télétravail encouragé, pas de réunion de famille même s’il sera possible d’aller voir ses proches vivant dans la même région, distanciation sociale maintenue y compris dans les transports, pas de rassemblement, pas de pique-nique au parc...
Les autorités restent toutefois inquiètes face au risque d’une deuxième vague, et elles ne sont pas les seules. «Les nouvelles règles sont plutôt vagues. J’ai peur que ce soit une excuse pour beaucoup pour faire un peu n’importe quoi et aller voir tout le monde, les cousins, les copines...», commente Alessandra Coletti, professeur de 39 ans.
Cela dit, la plupart des dirigeants européens préparent le grand déconfinement de leurs populations, attendu à partir du 11 mai dans plusieurs pays européens.
La France, très touchée par l’épidémie (24.895 morts), prévoit de débuter son déconfinement à cette date, mais prudemment et à un rythme différent selon les régions. De nombreuses interrogations demeurent sur la réouverture des écoles. L’Espagne, où le Covid-19 a fait plus de 25.000 morts et dont les 47 millions d’habitants étaient enfermés depuis mi-mars, a redécouvert samedi les joies du sport et de la promenade. Le déconfinement du pays doit se poursuivre par phases d’ici la fin juin.
La levée des restrictions est en revanche déjà bien enclenchée en Allemagne, où les écoles rouvrent progressivement dans certains Länder lundi.
Cette ouverture reste très prudente: pas de commerces de détail, pas de bars ni de restaurants, télétravail encouragé, pas de réunion de famille même s’il sera possible d’aller voir ses proches vivant dans la même région, distanciation sociale maintenue y compris dans les transports, pas de rassemblement, pas de pique-nique au parc...
Les autorités restent toutefois inquiètes face au risque d’une deuxième vague, et elles ne sont pas les seules. «Les nouvelles règles sont plutôt vagues. J’ai peur que ce soit une excuse pour beaucoup pour faire un peu n’importe quoi et aller voir tout le monde, les cousins, les copines...», commente Alessandra Coletti, professeur de 39 ans.
Cela dit, la plupart des dirigeants européens préparent le grand déconfinement de leurs populations, attendu à partir du 11 mai dans plusieurs pays européens.
La France, très touchée par l’épidémie (24.895 morts), prévoit de débuter son déconfinement à cette date, mais prudemment et à un rythme différent selon les régions. De nombreuses interrogations demeurent sur la réouverture des écoles. L’Espagne, où le Covid-19 a fait plus de 25.000 morts et dont les 47 millions d’habitants étaient enfermés depuis mi-mars, a redécouvert samedi les joies du sport et de la promenade. Le déconfinement du pays doit se poursuivre par phases d’ici la fin juin.
La levée des restrictions est en revanche déjà bien enclenchée en Allemagne, où les écoles rouvrent progressivement dans certains Länder lundi.
En attendant un vaccin
Aux Etats-Unis, le président américain promet « un vaccin d’ici la fin de cette année », tout en précisant dimanche, lors d’une émission spéciale sur Fox News au sein du Lincoln Memorial, que «les médecins vont dire: vous ne devriez pas dire cela. Je dis ce que je pense», a-t-il ajouté.Il existe une centaine de projets de vaccins anti-Covid-19 à travers le monde, dont une dizaine en phase d’essais cliniques, selon des données diffusées par la London School of Hygiene & Tropical Medicine.
Les principaux dirigeants européens, dont le président français Emmanuel Macron, ont de leur côté apporté leur soutien à une collecte de fonds mondiale organisée lundi à Bruxelles dans le but de lever 7,5 milliards d’euros. pour la recherche d’un vaccin et de traitements contre le nouveau coronavirus.
Les principaux dirigeants européens, dont le président français Emmanuel Macron, ont de leur côté apporté leur soutien à une collecte de fonds mondiale organisée lundi à Bruxelles dans le but de lever 7,5 milliards d’euros. pour la recherche d’un vaccin et de traitements contre le nouveau coronavirus.