La septième vague de Covid-19 inquiète alors que l’été a bel et bien commencé, et que les gens sont partis en vacances ou seront sur le départ prochainement. Certains se réuniront sans doute en famille avec des personnes âgées et/ou vulnérables, en l’absence de gestes barrières. C’est pour l’une de ces raisons que la Commission et les agences sanitaires de l’Union Européenne (UE) ont recommandé un deuxième rappel de vaccin anti-Covid pour les personnes âgées de plus de 60 ans, rapporte l’AFP.
Face à la recrudescence de l’épidémie, la règle sur le second rappel a donc évolué lundi 11 juillet. Jusqu’à présent, seules les personnes âgées de plus 80 ans étaient concernées par cette dose supplémentaire. Cette préconisation vaut également pour les plus vulnérables, ont précisé dans un communiqué commun le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) et l’Agence européenne des médicaments (EMA).
Les deux agences sanitaires de l’UE avaient déjà invité les plus de 80 ans à recevoir leur dose de rappel en avril dernier, prévenant d’ailleurs que la mesure pourrait être étendue aux plus de 60 ans. L’ECDC et l’EMA ont toutefois indiqué qu’il n’y avait à ce stade « pas de preuve claire » qui pourrait justifier « de donner une deuxième dose de rappel aux moins de 60 ans n’ayant pas de risque plus élevé de développer une forme grave » du Covid-19.
Tendance à la hausse d’hospitalisations dans plusieurs pays
Mentionnée dans le communiqué, la directrice de l’ECDC, Andrea Ammon, a pointé lundi une augmentation « des cas de Covid » mais également « une tendance à la hausse du nombre d’hospitalisations ou d’admissions en urgence dans plusieurs pays ». Ces augmentations sont liées au « sous-variant BA.5 d’Omicron ». « Cela signale le début d’une nouvelle vague étendue de Covid-19 à travers l’Union Européenne. Il y a encore trop de gens à risque d’une infection grave au Covid que nous devons protéger dès que possible », s’inquiète-t-elle.
Depuis la fin du mois de mai, le nombre de cas de Covid est en forte hausse en Europe, d’après les dernières données de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Vendredi, le nombre de nouveaux cas était de 675.000 par jour. Un niveau similaire à celui du mois d’avril lorsque l’Europe venait de faire face à une forte vague hivernale.
En Chine, de nouvelles restrictions de déplacements et des mesures de confinement sont à l’étude dans plusieurs villes en Chine pour tenter de contenir l’épidémie de Covid-19. Quant aux habitants de Shanghai, ils se préparent à une campagne de dépistage massive, suite à la découverte d’une infection au sous variant Ba-5.
La Chine du « zéro-Covid »
Depuis mardi, les habitants de 9 des 16 districts de Shanghai devront effectuer deux tests Covid-19 dans les trois jours. Une mesure prise suite à la découverte d’un cas du sous-variant d’Omicron dans un bar karaoké du centre-ville. 200 infections, pour la plupart liées à ce foyer, ont été signalées entre le 3 et le 9 juillet. Ces tests sont évidemment obligatoires dans la Chine du « zéro-Covid ». Impossible de quitter son logement sans PCR négatif, quand jusqu’à présent un test de moins de 72 heures était réclamé à l’entrée des transports et la plupart des lieux publics.
Cette reprise des dépistages massifs dans des kiosques à prélèvement d’échantillon nucléique ou des petites tentes en extérieur, s’accompagnent de scènes insolites dans les rues de la capitale économique chinoise.
Avec les grosses chaleurs, les fameux « Da Bai », ceux que l’on surnomme ici les « gros blancs » qui fondent littéralement dans leur combinaison de protection intégrale, emportent avec eux des blocs de glace qu’ils gardent près du corps ou des pieds pendant leurs longues journées à brandir des écouvillons. Et pour celles et ceux que cela tente de se faire gratter la glotte, l’Université de Shanghai vient d’annoncer la mise au point d’un robot capable de réaliser un prélèvement PCR en 22 secondes.
Face à la recrudescence de l’épidémie, la règle sur le second rappel a donc évolué lundi 11 juillet. Jusqu’à présent, seules les personnes âgées de plus 80 ans étaient concernées par cette dose supplémentaire. Cette préconisation vaut également pour les plus vulnérables, ont précisé dans un communiqué commun le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) et l’Agence européenne des médicaments (EMA).
Les deux agences sanitaires de l’UE avaient déjà invité les plus de 80 ans à recevoir leur dose de rappel en avril dernier, prévenant d’ailleurs que la mesure pourrait être étendue aux plus de 60 ans. L’ECDC et l’EMA ont toutefois indiqué qu’il n’y avait à ce stade « pas de preuve claire » qui pourrait justifier « de donner une deuxième dose de rappel aux moins de 60 ans n’ayant pas de risque plus élevé de développer une forme grave » du Covid-19.
Tendance à la hausse d’hospitalisations dans plusieurs pays
Mentionnée dans le communiqué, la directrice de l’ECDC, Andrea Ammon, a pointé lundi une augmentation « des cas de Covid » mais également « une tendance à la hausse du nombre d’hospitalisations ou d’admissions en urgence dans plusieurs pays ». Ces augmentations sont liées au « sous-variant BA.5 d’Omicron ». « Cela signale le début d’une nouvelle vague étendue de Covid-19 à travers l’Union Européenne. Il y a encore trop de gens à risque d’une infection grave au Covid que nous devons protéger dès que possible », s’inquiète-t-elle.
Depuis la fin du mois de mai, le nombre de cas de Covid est en forte hausse en Europe, d’après les dernières données de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Vendredi, le nombre de nouveaux cas était de 675.000 par jour. Un niveau similaire à celui du mois d’avril lorsque l’Europe venait de faire face à une forte vague hivernale.
En Chine, de nouvelles restrictions de déplacements et des mesures de confinement sont à l’étude dans plusieurs villes en Chine pour tenter de contenir l’épidémie de Covid-19. Quant aux habitants de Shanghai, ils se préparent à une campagne de dépistage massive, suite à la découverte d’une infection au sous variant Ba-5.
La Chine du « zéro-Covid »
Depuis mardi, les habitants de 9 des 16 districts de Shanghai devront effectuer deux tests Covid-19 dans les trois jours. Une mesure prise suite à la découverte d’un cas du sous-variant d’Omicron dans un bar karaoké du centre-ville. 200 infections, pour la plupart liées à ce foyer, ont été signalées entre le 3 et le 9 juillet. Ces tests sont évidemment obligatoires dans la Chine du « zéro-Covid ». Impossible de quitter son logement sans PCR négatif, quand jusqu’à présent un test de moins de 72 heures était réclamé à l’entrée des transports et la plupart des lieux publics.
Cette reprise des dépistages massifs dans des kiosques à prélèvement d’échantillon nucléique ou des petites tentes en extérieur, s’accompagnent de scènes insolites dans les rues de la capitale économique chinoise.
Avec les grosses chaleurs, les fameux « Da Bai », ceux que l’on surnomme ici les « gros blancs » qui fondent littéralement dans leur combinaison de protection intégrale, emportent avec eux des blocs de glace qu’ils gardent près du corps ou des pieds pendant leurs longues journées à brandir des écouvillons. Et pour celles et ceux que cela tente de se faire gratter la glotte, l’Université de Shanghai vient d’annoncer la mise au point d’un robot capable de réaliser un prélèvement PCR en 22 secondes.
Sous-variant BA.5, symptômes les plus fréquents
Fatigue et mal de gorge sont les symptômes les plus fréquents du BA.5. Les données très préliminaires sont en faveur d’une efficacité vaccinale similaire aux autres lignages Omicron. Le virus initial de la maladie Covid-19, le Sars-Cov-2, a muté plusieurs fois jusqu’au variant Omicron qui a commencé à arriver fin 2021 en France.
Aujourd’hui omniprésent, ce variant a cinq sous-lignages dont le BA.5 qui est désormais majoritaire dans l’Hexagone mais aussi dans la plupart des pays européens où il a remplacé le variant BA.2. «Les données très préliminaires disponibles aujourd’hui sont en faveur d’une efficacité vaccinale et d’une sévérité similaire de BA.5 par rapport aux autres sous-lignages d’Omicron», informe Santé Publique France dans sa dernière analyse de risque sur les variants publiée le 6 juillet 2022.
«Comme c’est un nouveau variant, il connait moins de monde donc il est plus actif», expliquait Dr Charles-Henry Guez, médecin généraliste et Viceprésident du Syndicat des médecins libéraux (URPS) sur BFM-TV le 4 juillet. «Dès que nous l’aurons un peu mieux connu, sa virulence va diminuer. On voit surtout des symptômes d’un gros rhume, avec de la température, un mal à la tête (...) les patients sont très fatigués».
BA.5 est un sous-lignage du variant Omicron du Covid-19. Il a commencé à être identifié en janvier et février 2022 en Afrique du Sud selon l’ECDC ; début avril selon Santé Publique France. Il s’est diffusé au Portugal, entraînant une nouvelle vague de Covid-19 en mai particulièrement virulente pour les plus de 80 ans.
Aujourd’hui omniprésent, ce variant a cinq sous-lignages dont le BA.5 qui est désormais majoritaire dans l’Hexagone mais aussi dans la plupart des pays européens où il a remplacé le variant BA.2. «Les données très préliminaires disponibles aujourd’hui sont en faveur d’une efficacité vaccinale et d’une sévérité similaire de BA.5 par rapport aux autres sous-lignages d’Omicron», informe Santé Publique France dans sa dernière analyse de risque sur les variants publiée le 6 juillet 2022.
«Comme c’est un nouveau variant, il connait moins de monde donc il est plus actif», expliquait Dr Charles-Henry Guez, médecin généraliste et Viceprésident du Syndicat des médecins libéraux (URPS) sur BFM-TV le 4 juillet. «Dès que nous l’aurons un peu mieux connu, sa virulence va diminuer. On voit surtout des symptômes d’un gros rhume, avec de la température, un mal à la tête (...) les patients sont très fatigués».
BA.5 est un sous-lignage du variant Omicron du Covid-19. Il a commencé à être identifié en janvier et février 2022 en Afrique du Sud selon l’ECDC ; début avril selon Santé Publique France. Il s’est diffusé au Portugal, entraînant une nouvelle vague de Covid-19 en mai particulièrement virulente pour les plus de 80 ans.