Une nouvelle étude, réalisée par le Centre américain pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) et publiée dans le numéro du mois de septembre de la revue « Emerging Infectious Diseases », vient remettre en question l’efficacité des vaccins, en démontrant que 36% des patients infectés par le Covid-19 ne développent jamais d’anticorps. Baptisée « Predictors of Nonseroconversion after SARS-CoV-2 Infection », ladite étude a porté sur 72 patients afin d’examiner la relation entre la séroconversion et les données démographiques, cliniques et de laboratoire. 46 entre eux avaient des réponses IgG détectables et/ou des réponses IgA, tandis que les 26 autres sont restés séronégatifs.
En dépit du fait qu’ils avaient tous un test RT-PCR positif, ces personnes sont restées asymptomatiques plus de trois semaines avant d’effectuer un test sérologique. En effet, « Les premières enquêtes sérologiques ont identifié des anticorps chez près de 100 % des personnes infectées par le SRAS-CoV-2 confirmées par RT-PCR », peut-on lire dans le rapport, notant que « des études plus récentes ont montré que les taux de séroconversion sont étonnamment variables ».
« Deux facteurs de risques majeurs »
L’ensemble des chercheurs impliqués dans cette recherche ont réalisé que les deux facteurs de risque majeurs responsables du manque de séroconversion s’articulent autour de deux éléments : l’âge et la charge virale. Ces derniers ont été commentés et expliqués davantage par le Pr Lahcen Belyamni, Professeur de l’enseignement supérieur à la faculté de médecine et de pharmacie de Rabat et Chef de service des urgences à l’hôpital militaire de Rabat, sur sa page Facebook.
Dans ce sillage, le Pr Belyamni a indiqué que « les personnes de moins de 40 ans sont statistiquement moins susceptibles de produire des anticorps », tandis que celles qui avaient « des valeurs de Ct-PCR plus élevées (ce qui signifie que le test devait effectuer plus de cycles avant de se révéler positif) étaient également moins susceptibles de se séroconvertir ». Ce qui veut dire, selon lui, que « les cas bénins et asymptomatiques sont moins susceptibles de séroconvertir », affirmant que cette étude a d’énormes implications, notamment sur « les patients qui se sont vu refuser des soins parce qu’ils n’avaient pas d’anticorps ».
Sans oublier que les données récemment dévoilées peuvent avoir des effets « non souhaitables » aussi bien sur « les réinfections » que sur « l’efficacité du vaccin ». Un constat que l’étude en question a démontré, en indiquant que «les séroconvertisseurs et les non-séroconvertisseurs réagiront probablement aussi différemment à la vaccination ».
En dépit du fait qu’ils avaient tous un test RT-PCR positif, ces personnes sont restées asymptomatiques plus de trois semaines avant d’effectuer un test sérologique. En effet, « Les premières enquêtes sérologiques ont identifié des anticorps chez près de 100 % des personnes infectées par le SRAS-CoV-2 confirmées par RT-PCR », peut-on lire dans le rapport, notant que « des études plus récentes ont montré que les taux de séroconversion sont étonnamment variables ».
« Deux facteurs de risques majeurs »
L’ensemble des chercheurs impliqués dans cette recherche ont réalisé que les deux facteurs de risque majeurs responsables du manque de séroconversion s’articulent autour de deux éléments : l’âge et la charge virale. Ces derniers ont été commentés et expliqués davantage par le Pr Lahcen Belyamni, Professeur de l’enseignement supérieur à la faculté de médecine et de pharmacie de Rabat et Chef de service des urgences à l’hôpital militaire de Rabat, sur sa page Facebook.
Dans ce sillage, le Pr Belyamni a indiqué que « les personnes de moins de 40 ans sont statistiquement moins susceptibles de produire des anticorps », tandis que celles qui avaient « des valeurs de Ct-PCR plus élevées (ce qui signifie que le test devait effectuer plus de cycles avant de se révéler positif) étaient également moins susceptibles de se séroconvertir ». Ce qui veut dire, selon lui, que « les cas bénins et asymptomatiques sont moins susceptibles de séroconvertir », affirmant que cette étude a d’énormes implications, notamment sur « les patients qui se sont vu refuser des soins parce qu’ils n’avaient pas d’anticorps ».
Sans oublier que les données récemment dévoilées peuvent avoir des effets « non souhaitables » aussi bien sur « les réinfections » que sur « l’efficacité du vaccin ». Un constat que l’étude en question a démontré, en indiquant que «les séroconvertisseurs et les non-séroconvertisseurs réagiront probablement aussi différemment à la vaccination ».
Siham MDIJI