Londres a annoncé avoir identifié deux cas de cette variante «hautement préoccupante» car «plus contagieuse» au RoyaumeUni, annonçant la mise en place «immédiate» de restrictions de voyage.
La nouvelle variante de coronavirus détectée en Afrique du Sud semble se transmettre plus rapidement que les souches plus anciennes, avancent les chercheurs qui l’ont identifiée en Afrique du Sud, pays africain de loin le plus touché par le coronavirus avec 950.000 personnes testées positives dont 25.657 morts.
«Tous les éléments vont dans ce sens», a affirmé mercredi à l’AFP Tulio de Oliveira, directeur de l’institut de recherche KRISP, adossé à l’Université du Kwazulu-Natal.
Dans la soirée, le ministre de la Santé sud-africain a annoncé plus de 14.000 nouveaux cas recensés en 24 heures, alors que ces chiffres oscillaient entre 8.000 et 10.000 nouvelles infections quotidiennes ces derniers jours. La découverte de cette nouvelle souche plus contagieuse en Afrique du Sud intervient après celle d’un précédent nouveau variant au Royaume-Uni.
Cette mutation, qui coïncide avec une envolée des cas, a entraîné le week-end le reconfinement de Londres et d’une partie du sud-est de l’Angleterre et la suspension des liaisons entre le Royaume-Uni et une cinquantaine de pays, dont la France, causant une paralysie du trafic transmanche.
La Grande Bretagne sous cloche
Les Pays-Bas ont annoncé mercredi que tous les passagers en provenance d’une «zone à risque», y compris de l’UE, devront présenter obligatoirement à partir du 29 décembre un test PCR négatif récent à leur arrivée par avion dans le pays. Or, tous les pays du monde étaient présentés comme potentielles «zones à risque» sur la carte du ministère néerlandais des Affaires étrangères, en raison de la pandémie de Covid-19.
La Chine a décidé de suspendre pour une durée indéfinie ses vols directs à destination et en provenance du Royaume-Uni, a annoncé jeudi un porte-parole du ministère des Affaires étrangères, en raison de la découverte d’un nouveau variant du coronavirus potentiellement très contagieux sur le territoire britannique.
Le port anglais de Douvres a rouvert mercredi mais il faudra plusieurs jours pour desserrer le cordon sanitaire qui entoure le Royaume-Uni depuis la découverte d’un variant du coronavirus.
Autour de Douvres, des routiers polonais bloqués dans l’attente des tests réclamés par les Français laissaient toujours éclater leur frustration.
«Cela fait deux jours que nous sommes ici, sans douche, sans eau à boire, sans rien à manger», s’insurgeait Patricia Szeweczyk, mère de deux jeunes filles.
Laurent Beghin rongeait son frein avec l’espoir de pouvoir enfin être testé et repartir vers le nord de la France, où il habite. «On a été parqués comme des bêtes», s’énerve-til.
Selon les autorités britanniques, il y avait mercredi 3.800 camions coincés à Manston et près de 1.250 autres ailleurs dans la zone portuaire.
A condition de s’être fait dépister à temps, des passagers français, mais aussi britanniques résidant en France, profitaient du rétablissement des liaisons en Eurostar pour rentrer passer Noël en famille.
La nouvelle variante de coronavirus détectée en Afrique du Sud semble se transmettre plus rapidement que les souches plus anciennes, avancent les chercheurs qui l’ont identifiée en Afrique du Sud, pays africain de loin le plus touché par le coronavirus avec 950.000 personnes testées positives dont 25.657 morts.
«Tous les éléments vont dans ce sens», a affirmé mercredi à l’AFP Tulio de Oliveira, directeur de l’institut de recherche KRISP, adossé à l’Université du Kwazulu-Natal.
Dans la soirée, le ministre de la Santé sud-africain a annoncé plus de 14.000 nouveaux cas recensés en 24 heures, alors que ces chiffres oscillaient entre 8.000 et 10.000 nouvelles infections quotidiennes ces derniers jours. La découverte de cette nouvelle souche plus contagieuse en Afrique du Sud intervient après celle d’un précédent nouveau variant au Royaume-Uni.
Cette mutation, qui coïncide avec une envolée des cas, a entraîné le week-end le reconfinement de Londres et d’une partie du sud-est de l’Angleterre et la suspension des liaisons entre le Royaume-Uni et une cinquantaine de pays, dont la France, causant une paralysie du trafic transmanche.
La Grande Bretagne sous cloche
Les Pays-Bas ont annoncé mercredi que tous les passagers en provenance d’une «zone à risque», y compris de l’UE, devront présenter obligatoirement à partir du 29 décembre un test PCR négatif récent à leur arrivée par avion dans le pays. Or, tous les pays du monde étaient présentés comme potentielles «zones à risque» sur la carte du ministère néerlandais des Affaires étrangères, en raison de la pandémie de Covid-19.
La Chine a décidé de suspendre pour une durée indéfinie ses vols directs à destination et en provenance du Royaume-Uni, a annoncé jeudi un porte-parole du ministère des Affaires étrangères, en raison de la découverte d’un nouveau variant du coronavirus potentiellement très contagieux sur le territoire britannique.
Le port anglais de Douvres a rouvert mercredi mais il faudra plusieurs jours pour desserrer le cordon sanitaire qui entoure le Royaume-Uni depuis la découverte d’un variant du coronavirus.
Autour de Douvres, des routiers polonais bloqués dans l’attente des tests réclamés par les Français laissaient toujours éclater leur frustration.
«Cela fait deux jours que nous sommes ici, sans douche, sans eau à boire, sans rien à manger», s’insurgeait Patricia Szeweczyk, mère de deux jeunes filles.
Laurent Beghin rongeait son frein avec l’espoir de pouvoir enfin être testé et repartir vers le nord de la France, où il habite. «On a été parqués comme des bêtes», s’énerve-til.
Selon les autorités britanniques, il y avait mercredi 3.800 camions coincés à Manston et près de 1.250 autres ailleurs dans la zone portuaire.
A condition de s’être fait dépister à temps, des passagers français, mais aussi britanniques résidant en France, profitaient du rétablissement des liaisons en Eurostar pour rentrer passer Noël en famille.